Maschinengewehr Leichtes Maschinengewehr LMG 25

 Leichtes Maschinengeweh
English Translation
Crédits Photos Internet
 

Au début des années 20, Waffenfabrik proposait à l'armée suisse plusieurs options en matière d'armes légères.
Mais aucunes options satisfaire les militaires suisses comme la mitraillette d'infanterie, ainsi que la carabine automatique
En effet cette arme aux  caractéristiques spécifiques, était trop chère ou utilisait une cartouche non standard
Lers travaux reprennent et  l'équipe de conception  dirigée par Adolf Furrer vaa proposer au milieu des année trente une nouvelle mitrailleuse légère
Celle-ci  sera adoptée et remplacera la  mitraillette d’infanterie M1919 qui ne convenait pas à l’armée en raison de sa complexité et de son coût élevé sa puissance de feu insuffisante
 Dans le nouveau projet de mitrailleuse   il a été décidé d’utiliser des idées déjà éprouvées sur les mécanismes des armes et de standardiser  la cartouche de fusil  avec celle de la mitrailleuse
 Developpement
L’objectif de ce nouveau projet était de créer une mitrailleuse d’infanterie légère, qui portera le nom de  Leichtes Maschinengewehr ou abrégé LMG. Le chiffre 25 est une mention de son millésime Mais souvent, le nom du développeur  est ajouté au nom de la mitrailleuse ce qui donne F LMG25 ou Furrer LMG25.
Ainsi la nouvelle mitrailleuse, contrairement à ses prédécesseurs, était censée utiliser des munitions pour fusils suisses standard telles que le 7,5x55 mm Swiss. Tous les éléments de l'arme doivent avoir été conçus en tenant compte des paramètres d'une telle cartouche. Dans ce cas, il a été décidé de conserver l'automatisation déjà testée et éprouvée. IL faut savoir que les modèles antérieurs d'armes légères, développés par l’ usine WF étaient  basés sur le pistolet automatique modifié Parabellum donc WF avait la licence de fabrication
Les armes Parabellum selon la conception de base du pistolet de Georges  Luger fonctionnaient au détriment du recul du canon en mouvement et verrouiller le verrou à l'aide d'un système de leviers mobiles.  Aussi la nouvelle arme allait  se différencier par le nombre de leviers et d’autres caractéristiques.
Toutes les pièces principales de la mitrailleuse LMG25 ont été placées à l'intérieur d'un canon de forme complexe, relié au boîtier par un boulon.
 La partie centrale du récepteur avait une section transversale rectangulaire. À sa droite, un grand boîtier était muni d’une ouverture et d’un bouton-pression dans la paroi latérale. Sur le coté gauche de la boîte de culasse  on trouvera  un couvercle amovible qui protégeait les mécanismes de la saleté.
Le canon possédait  de multitude de fentes pour la circulation de l'air et il  était également équipé d'un guidon, de supports pour bipied
 

Le mécanisme de tir avait avait trois positions de tir ce  qui permettaient de tirer des coups simples ou des rafales libres ou controlées. L'automatisation permettait ‘avoir une cadence de tir de  500 coups  par minute.
La LMG25 possédait des chargeurs amovibles avec des cartouches 30x7,5 mm Swiss 55 qui  s’inséraient dans une fenêtre côté droit Cette fenêtre possédait un loquet  ce qui permettait d’eviter aux poussières de  pénétrer dans l'arme.
Cette mitrailleuse  ne diffère pas de l’arme précédente pour l’ alimentation car elle est alimentée par la droite et l’éjection se fait par la  gauche
 

Leviers de l'obturateur, vue depuis le côté de la fenêtre d'éjection

 Le viseur est conçu pour tirer à une distance maximale de 2000 m.La  LMG25 pouvait être utilisée avec divers dispositifs de support  Ces mitrailleuses possédaient un bipied repliable. Des précédents projets de A. Furrer, elle conservera une poignée avec un support en forme de T rétractable. Les fixations pour cet appareil étaient à l'avant de la boîte et sur le derrière.
L’arme  a  une longueur totale de 1163 mm (longueur du canon 585 mm) et pese 8,65 kg.
On pouvait aussi  adapter des viseurs optiques. Grâce à l'utilisation de tels dispositifs la mitrailleuse, se transforme en armes  précises et à longue portée, adaptées à la résolution de missions de combat précises.
Les premiers prototypes de la future mitrailleuse légère ont été assemblés au cours de l'année 1924 et l'année suivante, les armes sont présentées à l'armée.
Cette fois, A. Furrer et ses collègues ont créé exactement ce que l’armée voulait. La nouvelle mitrailleuse était relativement légère et compacte, utilisait la cartouche existante et présentait des caractéristiques de combat relativement élevées. Selon les résultats des tests sur 1925, la mitrailleuse LMG25 a été adoptée par l'armée suisse. Dans le même temps a commencé la production de masse à grande échelle.
Les mitrailleuses en série du nouveau modèle ont été complétées par un certain nombre de dispositifs supplémentaires  comme un canon de rechange, une paire de chargeurs, un support télescopique, un viseur supplémentaire avec anneaux de perspective, des accessoires de nettoyage, etc. étaient fixés à chaque mitrailleuse. Tous les produits supplémentaires ont été fournis dans des pochettes en cuir de formes et de tailles appropriées.
Les premières mitrailleuses LMG25 ont quitté la chaîne de montage fin 1924 et le dernier lot a été livré en 1946
 Waffenfabrik fabriquera des milliers de mitrailleuses  durant  plus de deux décennies. Les armes de série, comme indiqué dans certaines sources, sont de haute qualité et fiables. Dans le même temps, les mitrailleuses étaient assez chères, mais elles arrangeaient toujours l'armée.
 

La LMG25 est resté la principale mitrailleuse de l'armée suisse jusqu'aux années soixante. A cette époque, les livraisons de fusils automatiques Stgw.57 ont commencé, qui avaient des caractéristiques similaires et utilisaient les mêmes munitions. Au fil du temps, la nouvelle arme a remplacé les anciennes mitrailleuses Selon diverses sources, les derniers LMG25 ont été mis hors service au plus tôt au milieu des années soixante-dix. Une partie de ce type d'arme peut toujours être stockée dans des entrepôts en Suisse. En outre, un certain nombre de mitraillettes ont été vendues aux musées et aux collections privées.