Etrurie Statuaire Leone Alate Tuscania Florence MA
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Apres le premier lion funéraire de la nécropole de Valvidone, près de Bolsena datable au cours du IVe siècle av. J.-C. et qui, représente l'animal rugissant, avec les mâchoires grandes ouvertes et une crinière épaisse.
On trouve un autre lion étrusque, avec une fonction similaire,qui est de defendre la sépulture Celui en nenfro, un tuf sombre caractéristique de la région de la Toscanie
Le lion, accroupi sur les pattes arrière et avec une grande bouche ouverte, dans ce cas est ailé: une connotation fantastique qui l'identifie immédiatement comme appartenant à la sphère ultramundane. La sculpture est plus ancienne que la précédente et est donnée au VIe siècle av. J.-C.Il n'est pas étonnant que les anciens mettent un lion pour garder les morts; un symbole d'une grande force physique et d'un grand courage, cet animal était à nouveau répandu en Europe et au Proche-Orient au cours du premier millénaire av. J.-C.. Les auteurs grecs en parlent et la chasse au lion était une prérogative des grands dirigeants (il suffit de penser à Alexandre le Grand), qui ont démontré dans cette activité toute leur valeur.
Les Etrusques ont meublé leur imaginaire de Pegases Gorgones, lions ailés, des panthères, des béliers, des chevaux, des hippocampes, des sphinx (demi-femme, demi-lion), des centaures (demi-femme, ou homme, demi-cheveu).
Ces animaux fantastiques ont été utilisés par les riches classes étrusques, pour protéger les nécropoles . Ces animaix sont aussi un signe de distinction,et de puissance
Ils ont capturé ses animaux protecteurs pour éviter la monstruosité agressive. Celui des Gorgones, par exemple: des monstres avec sa tête entourés de serpents en colère et d'une reine, Méduse, qui pétrifie (même Dante, au seuil de la Cité de Dite, devront éviter son regard qui damne l'âme, enlevant tout espoir).
Les lions et les panthères sont de grands félins qui ont disparu dans l'Antiquité de la faune italienne: les Étrusques les choisissent comme protecteurs de leur repos. Leur rugissement puissant peur, intimide. Le Lion ailé, alors, qui aura une histoire dans l'iconographie chrétienne (pensez Saint-Marc) est un héritage présent dans toutes les civilisations anciennes: le marquage solaire, les croix et nettoie l'obscurité.
Le cheval de son cote sort en galopant des entrailles de la terre ou surplombe la mer pour offrir à l'homme son dos: où qu'il se passe, la course sera triomphale s'il y a un accord entre l'homme et la bête.
Le Sphinx lui de son coté possède un sourire mystérieux, Il a la tête d'une femme et le corps d'un lion, et il le seul point de l'horizon où le soleil se lève, Il est aussi le gardien des seuils interdits, écoute le chant des planètes, regarde à la frontière de l'éternité sur tout ce qui était et sur tout ce qui sera
Les Étrusques, tout en étant conscients de leur nature sauvage, les voyaient comme guides possibles. Il s'agissait d'acquérir la bienveillance, de remettre en question son incertitude. Un véritable magistère des jeux d'argent.