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Bell UH-1N Twin Huey Flying Leatherneck Aviation Museum San diego :Maquetland.com:: Le monde de la maquette



 
   

 
     

 

 


Bell UH-1N Twin Huey Flying Leatherneck Aviation Museum San diego






Bell UH-1N Twin Huey  Flying Leatherneck Aviation Museum San diego
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Merci à Ggerg2007 pour les photographies

 


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Histoire de l'appareil
Hélicoptère totalement incontournable le Bell UH-1 Iroquois a su au fil des années rendre des services de premier ordre aux forces américaines mais également à ses clients étrangers. Cependant les différents utilisateurs se heurtèrent vite à un problème de puissance moteur. C’est ainsi qu’apparurent les versions biturbines de cette machine dont les deux versions les plus connues sont vraisemblablement le Bell UH-1N Twin Huey et le UH-1Y Venom.
C’est au cours de l’année 1964 que les ingénieurs de Bell Helicopters eurent l’idée de développer une version biturbine de l’Iroquois. Pour cela il prélevèrent sur les stocks militaires un UH-1D et le démontèrent totalement. Un accord fut passé avec les motoristes Turboméca en France et Continental aux États-Unis pour que le second puisse construire sous licence l’Astazou du premier sous la désignation locale de T72 en vu de le greffer sur le nouvel hélicoptère Bell. Ce nouvel appareil reçut la désignation de Bell 208 Twin Delta.
Le choix de l’Astazou n’était pas anodin. En effet les ingénieurs de l’hélicoptériste américain avaient pu essayer quelques temps auparavant un
Sud-Aviation SA-318C Alouette II qui en était doté. Ils avaient été impressionnés par ce turbomoteur puissant et assez silencieux. Au final le prototype du Bell 208 réalisa son premier vol le 25 avril 1965. Il s’agissait alors du premier Huey biturbine.
Malgré des présentations officielles à l’US Army, l’US Navy, et l’US Marines Corps, mais également aux gouvernements britanniques, canadiens, et même français aucune commande officielle ne fut passée et le Bell 208 Twin Delta demeura sans suite. Cependant la présentation aux forces canadiennes laissa une idée dans la tête de ses dirigeants. une idée qui ne mit pas longtemps à germer.
En effet début 1968 le gouvernement canadien et les dirigeants de Bell Helicopters annoncèrent qu’ils avaient passé un accord pour développer une version bimoteur du UH-1H destinée à la fois à des missions parapubliques et militaires. Le nouvel hélicoptère prit la désignation de Bell 212. Sa motorisation faisait appel à double groupe turbomoteur constitué de deux Pratt & Whitney Canada PT6T Turbo Twin-Pac qui développait une puissance globale de 1820 chevaux. Le PT6T se composait de deux turbomoteurs PT6 d’une puissance unitaire maximale de 910 chevaux. Ce turbomoteur était dérivé du turbopropulseur éponyme bien connu, monté notamment sur l’avion d’affaire Becchcraft King Air 200.
Le prototype Bell 212 vola pour la première fois en novembre 1968. La commande officielle des militaires canadiens fut passée en janvier 1969.
Les premiers appareils militaires furent livrées aux forces canadiennes dès 1971 sous la désignation de CH-135 Twin Huey. Ils furent employés aussi bien comme hélicoptères d’assaut que de recherche et sauvetage. Dans cette seconde situation ils étaient peints en jaune, particulièrement voyant dans les étendues enneigées du grand nord canadien.
Peu de temps après que les Canadiens aient passé leur commande, l’US Air Force fit savoir qu’elle s’intéressait de près au Bell 212. En 1970 une commande fut passée pour 120 machines . La première moitié était destinée à servir au Vietnam en soutien des forces spéciales au sein du 20th Special Operation Squadron tandis que l’autre devait voler uniquement sur le territoire américain en soutien des Bell UH-1F stationnés sur les bases de tirs des missiles balistiques. Les premiers Bell 212 militaires américains entrèrent en service également en 1971 sous la désignation de UH-1N. Les dirigeants de l’US Air Force décidèrent de le baptiser Twin Huey, en référence au sobriquet de l’Iroquois.
L’US Air Force utilisa également entre 1974 et 1983 une dizaine de Bell VH-1N, des Twin-Huey spécialement adaptés au transport du Président des États-Unis, uniquement dans le territoire américain, et jamais à plus de cent miles de la Maison-Blanche. En fait ces appareils faisaient de véritables sauts de puces à l’intérieur du district de Columbia et du Maryland. En 1983 leur mission fut reprise par les célèbres Sikorsky VH-3D de l’US Marines Corps.
Les Bell UH-1N du 20th SOS réalisaient aussi bien des missions d’assaut que d’appui aérien. Dans ce dernier cas ils troquaient leur gundoor pour deux systèmes d’arme LM21 composés chacun d’une mitrailleuse Minigun M134 de 7.62mm à canons multiples et d’un panier pour sept roquettes de 100mm. Chaque LM21 était monté de part et d’autre du fuselage du Twin Huey. En outre ils pouvaient emporter quatre missiles antichars AGM-22, en fait des missiles français SS-11 achetés sous contrat de l’OTAN. Les forces spéciales américaines s’en servirent comme missiles air-sol classiques.
En 1972 l’US Navy et l’US Marines Corps passèrent une commande groupée pour 300 machines. Deux cent cinquante étaient des UH-1N d’assaut destinés aux Marines, et les cinquante autres des HH-1N d’évacuation sanitaire et de recherche-sauvetage en mer pour la Navy. Tous furent directement envoyés au Vietnam.
Ce que l’état-major américain ignorait c’est que le UH-1N allait devenir l’hélicoptère d’assaut standard des Marines durant les quarante années à venir. Outre les missions d’assaut, menées conjointement avec les
Boeing-Vertol CH-46 Sea Knight, les Bell UH-1N ont réalisé plusieurs missions d’attaque et d’appui aux côtés des Bell AH-1W Super Cobra. Leur armement était alors calqué sur celui des appareils du 20th SOS, les missiles antichars en moins.
Après le Vietnam les Marines ont utilisés certains de leurs Bell UH-1N Twin Huey lors notamment de la crise des otages américains en Iran en avril 1980, l’invasion de la Grenade en novembre et décembre 1983, l’invasion du Panama en décembre 1989, la guerre du Golfe de 1990/1991, l’évacuation de l’ambassade américaine de Mogadiscio en novembre 1992, l’évacuation des ressortissants occidentaux de Tirana en mars 1997, l’invasion de l’Afghanistan en décembre 2001, ou encore de la guerre du Golfe de 2003.
Les Bell UH-1N, et une partie des HH-1N ex-US Navy, ont servi au sein du corps des Marines jusqu’en 2013, date de leur remplacement par une version plus évoluée, le Bell UH-1Y Venom.
Version profondément modernisée le UH-1Y Venom a été conçu de manière à pérenniser l’action des Marines sur Twin Huey. Destiné uniquement au marché américain cette machine a été construite à 92 exemplaires, dont dix sont d’anciens UH-1N et HH-1N transformés. Les 82 autres ont été construits ab-initio.
Le prototype du UH-1Y a volé en décembre 2001 mais les premiers exemplaires ne sont arrivés en unité qu’en 2008. Il faut dire que la mise au point du nouveau rotor a prit pas mal de temps et a nécessité des milliers d’heures d’essais. Finalement les Bell UH-1Y sont arrivés en unités et ont pris la place de leurs prédécesseurs.
Conçu aussi bien pour l’assaut que pour l’appui ou le sauvetage en mer cette ultime évolution du Huey est la plus puissante avec ses deux turbomoteurs de 1546 chevaux chacun, il peut à la différence de tous ses prédécesseurs emporter une charge sous élingue de 2 990 kg. Là où le UH-1B du début n’emportait que 450 kg. D’ailleurs les Marines le surnomment parfois « Super Huey ». En fait il n’a plus grand chose à voir avec les premières versions. Le rapport entre un Bell UH-1A et un UH-1Y est sensiblement le même qu’entre un Aérospatiale SA-330 Puma et un Airbus Helicopter EC725 Mk-2 Caracal. C’est la même famille mais avec définitivement plusieurs générations d’écart. Le Bell UH-1Y est prévu pour demeurer en service jusqu’en 2040 minimum.
Comme les versions monomoteurs le Bell 212 / UH-1N a été un véritable succès à l’exportation. Il a été utilisé par une trentaine de pays autre que le Canada et les États-Unis. Ainsi les Argentins ont en employé lors de la guerre des Malouines, les Israéliens contre les positions libanaises pour déposer des commandos, ou encore les Sri-lankais contre la rébellion tamoule. Il est à noter que la British Army a utilisé quelques Bell 212 pour ses opérations ultramarines, notamment au Belize et aux Malouines.
Comme pour les Bell 204 et 205 l’hélicoptériste italien Agusta a obtenu une licence de production pour le Bell 212. Son Agusta-Bell AB-212 s’est même révélé être un succès à l’exportation si bien qu’il a poussé le constructeur transalpin à développer une version propre, l’AB-212ASW de lutte antinavire et anti-sous-marine. Un concept qui avait échappé aux ingénieurs d’origine de Bell Helicopters.
Dans le même temps le constructeur américain a dérivé une version civile évoluée du Bell 212, le Bell 412, véritable succès civil et parapublique.
Digne héritier des UH-1B et UH-1H, le Bell UH-1N Twin Huey a su démontrer toute sa polyvalence. A la différence de son « grand frère » il ne convient pas de le nommer Iroquois, n’ayant jamais servi dans les rangs de l’US Army.
En 2015 plusieurs dizaines de Bell 212 et UH-1N militaires volaient encore dans le monde. Des dizaines d’autres servaient en soutien de services de police, de gardes-côtes, et de lutte contre l’incendie.
   


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