Bologna Croix Médiévales Basilica San Petronio Museo Civico Medioevale

Bologne Croix Médiévales Basilica San Petronio  Museo Civico Medioevale
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Ces croix montées sur des colonnes étaient placées dans des endroits bien connus de la ville pour signaler des espaces sacrés tels que des églises et des cimetières, ou particulièrement des espaces de congrégation
Selon la tradition, cet usage s'est déjà répandu dans l'Antiquité tardive
Pour Bologne on trouvera les quatre croix "légendaires" placées pour protéger la ville romaine par saint Ambroise ou saint Pétrone  qui sont de  nos jours conservées dans la basilique San petronio
Mais il faut attendre la naissance de la Commune (1116) et son expansion urbaine aux XIIe et XIIIe siècles  pour voir ce phénomène se développer
Parfois, les croix étaient protégées par de petites chapelles et équipées de reliques, d'autels pour la prière et de tout le nécessaire pour la célébration de la messe.Ces croix vont survivre jusqu'à l arrivée des troupes francaises et la proclamation de la la republique C isalpine en 1795; Elles furent alores detruites ou enlevées
Bolgne en concerve encore moins d'une dizaines donc 5 dont on connait précisement  leur ancien emplacements

ix trouvée à Santa Maria Maggiore est d'un intérêt considérable à la fois parce qu'elle est l'un des nombreux exemplaires disparus et parce qu'il est possible de la dater grâce à l'inscription 1143, présente sur le bras droit. L'œuvre se place ainsi parmi les modèles les plus anciens qui nous soient parvenus, comme celui des Apôtres et Évangélistes d'un peu plus tard, également appelé Piazza di Porta Ravegnana, qui date de 1159. Sculptée des deux côtés, la croix retrouvée au recto il présente la figure du Christ avec un modelé très contenu, caractérisé par un graphisme incisif qui révèle les physionomies du visage et le jeu des plis de la draperie. Au revers, cependant, la sculpture est ornée de branches d'acanthe sinueuses et élégantes, entrecoupées de fleurs et d'éléments de vigne placés comme un cadre de la main bénissante de Dieu, désormais illisible.