La technique de la peinture murale antique Tiré du site cité en réference
La peinture murale antique a été découverte lors des fouilles archéologiques des ruines de Pompéi et par la suite elle a été mise en avant par le biais de nouvelles découvertes dans tout l’Empire Romain.
Les textes antiques de Vitruve et Pline l’Ancien ont permis de comprendre les fondements de cette technique, mais pour comprendre en détail la technique de la fresque ou peinture a fresco, les enduits peints ont nécessité de nombreuses analyses et recherches de la part des archéologues-chercheurs.
Les textes antiques de Vitruve et Pline l’Ancien ont permis de comprendre les fondements de cette technique, mais pour comprendre en détail la technique de la fresque ou peinture a fresco, les enduits peints ont nécessité de nombreuses analyses et recherches de la part des archéologues-chercheurs.
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Les chercheurs réalisent une étude poussée pour chaque décor peint, sur place ou en fragments, grâce à l’observation de la surface des enduits peints à l’oeil nu avec une lumière rasante. Une analyse physico-chimique peut-être faite pour confirmer que la peinture a été faite a fresco.
Les artisans de la fresque
Sur un chantier antique de peinture murale, on trouve plusieurs types d’artisans, dont le nombre varie en fonction de l’importance du chantier.
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un maître d’oeuvre : il supervise le chantier et contrôle la réalisation du décor peint.
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un manoeuvre : il mélange le la chaux éteinte, le sable et l’eau pour consituer le mortier.
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un compagnon : installé sur l’échaffaudage, il étale à l’aide d’une taloche le mortier sur le mur brut.
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un peintre : à l’aide d’une palette, il trace au pinceau le dessin sur le mortier encore frais.
L’ensemble de ces opérations se déroule en simultané, avec un enchaînement rapide et rôdé pour obrtenir une fresque de qualité.
La préparation du mur
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Suivant les époques, le mur brut (a) peut recevoir de 3 à 6 couches de mortier
successives :
successives :
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b. la couche de préparation
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c. la couche de transition
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d. la couche de finition avec une esquisse du décor.
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e. la peinture achevée. Pour les tableaux centraux des peintures murales, une autre couche de mortier spécialement appliquée pour les réaliser.
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Les artisans et peintres sont installés sur un échaffaudage pour peindre des zones horizontales successives de haut en bas. Le tector s’occupe des traitements sur le mur brut et le pictor travaille sur la réalisation des décors de la fresque. Ce dernier applique les couleurs sur un enduit encore humide pour qu’elles ne s’altèrent pas avec le temps.
Grâce à la chaux contenu dans le mortier, le séchage va permettre la fixation des couleurs.
Grâce à la chaux contenu dans le mortier, le séchage va permettre la fixation des couleurs.
La constitution du mortier antique
Le mortier est constitué, dans la plupart des cas, de chaux éteinte, d’eau, de sable lavé et tamisé. Mais il arrive parfois de trouver des traces de charbon de bois, de paille ou de gravats d’enduits peints remployés dans les couches les plus grossière de l’enduit.
Parfois de la tuile en poudre est aussi utilisée pour aider à baisser le taux d’humidité du mur. Pour alléger le mortier, on intègre de la pouzzolane et la poudre de marbre sert, quant à elle, à polir la surface pour un enduit plus fin en surface.
Grâce à l’étude du mortier, les chercheurs ont pu mettre en évidence la constitution des murs de support. Ceux-ci ayant gardé l’empreinte du mur en négatif sur leurs versos.
Parfois de la tuile en poudre est aussi utilisée pour aider à baisser le taux d’humidité du mur. Pour alléger le mortier, on intègre de la pouzzolane et la poudre de marbre sert, quant à elle, à polir la surface pour un enduit plus fin en surface.
Grâce à l’étude du mortier, les chercheurs ont pu mettre en évidence la constitution des murs de support. Ceux-ci ayant gardé l’empreinte du mur en négatif sur leurs versos.
Le tracé de préparation pour la peinture murale
Sur la surface lisse de l’enduit frais, les tracés de préparation sont réalisés avant de commencer à peindre le décor final. Le peintre a besoin de poser en premier, des points de repères.
Selon les cas, le peintre utilise un mortier encore souple et marque les les lignes à la ficelle, les tracés géométriques à la pointe et au compas,ou réalise une véritable esquisse à l’ocre (sinopia). Ce premier dessin sera alors caché par le dernier enduit qui supportera la peinture murale.
Les artisans utilisent plusieurs instruments comme une équerre à niveau, un fil à plomb, une fausse équerre articulée, une équerre à épaulement ou encore une règle graduée.
Selon les cas, le peintre utilise un mortier encore souple et marque les les lignes à la ficelle, les tracés géométriques à la pointe et au compas,ou réalise une véritable esquisse à l’ocre (sinopia). Ce premier dessin sera alors caché par le dernier enduit qui supportera la peinture murale.
Les artisans utilisent plusieurs instruments comme une équerre à niveau, un fil à plomb, une fausse équerre articulée, une équerre à épaulement ou encore une règle graduée.
Les décors en stucs
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Le stuc est un enduit travaillé en 3 dimensions. C’est un élément capital de la décoration romaine, il sert à améliorer ou à transformer l’architecture existante, telle que :
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les cannelures des colonnes.
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les caissons des plafonds ou des voûtes.
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les peintures murales
En effet, les stucs permettent une meilleure finition des peintures murales grâce à la réalisation de corniches en relief qui servent à marquer les raccords ou à souligner les lignes de la composition. Les parois peuvent aussi être enrichies par des tableaux figurés et des frises en bas-relief.
Pour réaliser ses décors en stuc, on utilise un moule pour les corniches décorées, un gabarit pour les moulure simple ou encore une spatule pour faire un bas-relief à main levée.