L’ aqueduc Romain alimentant Nîmes Remoulins – Pont du Gard.
Cette partie de l’aqueduc est plus difficile à appréhender que celle qui s’étend le long des arches de
Ici la nature a imposé sa loi avec la présence de onze vallons et par conséquence la présence de méandres
Ainsi ici l’aqueduc serpente au gré des méandres . mais il faut savoir que les Romains sont des personnes qui veulent imposer leur loi à la nature et ainsi parfois le canal ne suit pas la courbe de niveau jusqu’au fond du vallon. Car les architectes romaines après une étude,approfondie ont décidé de couper au plus court en construisant un pont aqueduc Ici la zone autour de Remoulins était assez difficile car l’implantation d’un aqueduc allait posait des problèmes au librator en effet il fallait serpenter de courbe en courbe de niveau . Si cela fait l’économie d’ ouvrages d’’art en en diminue l’importance, cela rajoute de la longueur et tend à réduire une pente déjà très faible. Nous allons suivre cet cheminement en partant du mont du Gard et en se dirigeant vers Nemausus Le Pont Roupt
Ce tronçon se trouve en amont du pont du Gard Le pont Roupt (rompu) se présente sous la forme de trois longueurs formant un "S" bien visible sur une vue aérienne. Il totalise une longueur de 310 mètres et comportait 37 arches dont la plus hautes hissait le sommet de la canalisation à 8,10 m Le pont Roupt (rompu) se présente sous la forme de trois longueurs formant un "S" bien visible sur une vue aérienne. Il totalise une longueur de 310 mètres et comportait 37 arches dont la plus hautes hissait le sommet de la canalisation à 8,10 m. Sur les morceaux restants des pieds-droits de la canalisation, on peut voir les traces de la couche de peinture roug Le Pont de la Combe Valmale C’est le premier de la série à partir du pont du Gard nous pouvons couper court en empruntant le tunnel du Pouzin. Nous découvrons le premier vallon des bois de Remoulins, ce vallon de Valmale qui limite les communes de Vers-Pont-du-Gard et de Remoulins. Au bout de quelques dizaines de mètres, sur la droite, accrochés à la colline, des vestiges de l’aqueduc retiennent l’attention du visiteur, tant le virage amorcé est osé et la finesse de la construction remarquable. Les concrétions occupent en volume une partie importante du canal. La partie libre est de l’ordre de 30 centimètres. Le chemin s’engage droit dans une tranchée, que prolonge un second tunnel du plan Bravay, interrompu par l’abandon du projet. Sur le sentier on trouve la culée d’un pont romain qui supportait l’aqueduc sur la gauche du sentier qui amorce la tranchée. Ces vestiges constituent la partie amont du pont de Valmale, restauré en 1998. Il comportait une seule arche de dix pieds romains d’ouverture (2,96 m), dont la partie supérieure a disparu. A partir du pont de Valmale, on peut rejoindre les abords fréquentés du pont du Gard en redescendant le chemin au bas du vallon. Pour continuer à suivre l’aqueduc en longeant ses vestiges, dégradés Ici on peut apprécier la réflexion du librator (le géomètre romain) qui a choisi l’intermédiaire optimal entre un très grand pont au bas du vallon et un canal épousant toute la courbe de niveau, au risque de barrer le passage aux voyageurs, aux troupeaux, et à l’écoulement des gros orages. Dès le départ de l’aqueduc, en aval du pont de Valmale, le canal tourne à angle droit vers la gauche. A la hauteur du coude, les concrétions sont très épaisses. Elles occupent les quatre cinquièmes du canal et ne laissaient à l’eau que 27 cm d’espace libre. C’est, à notre connaissance, un des points les plus obstrués de l’aqueduc. Arrivé au point le plus haut, le sentier tourne à droite et laisse apparaître l’aqueduc coudé qui se faufile vers l’est. Deux points de vue dominants sur le pont du Gard : – De ce point panoramique la colline à gauche le cache en partie. – Un second point de vue, plus surprenant encore, se situe à une centaine de mètres. Pour y parvenir, nous poursuivons le sentier vers l’aval (Remoulins) que nous abandonnons 10 mètres plus loin, pour emprunter une travée, à gauche, qui aboutit à ce point d’observation. Revenus sur le sentier qui longe l’aqueduc, nous nous dirigeons vers la combe Roussière. Nous longeons, sur la droite de nombreux vestiges en partie enterrés. Le pont de la combe Roussière
Ensuite nous avons le Pont de la combe Joseph
Ce pont ne comporte qu’une arche de 4,1 m d’ouverture. A observer le doublage en moellons taillés dans la molasse, affecté par l’épierrement des récupérateurs, la couche de mortier de tuileau répartie en deux phases qui témoignent les travaux de restauration appliqués à l’aqueduc dès le début de son fonctionnement. Nous nous dirigeons vars le pont de la Combe Pradier Ce pont met possède trois arches superposées : l’arche primitive doublée par une arche de dimensions moindres, laquelle à son tour encadre une toute petite arche à barbacane. Quelques voiles de concrétions tapissent les façades. C’est un vieux pont abandonné, le canal est démoli, les pierres ont disparu, le chemin traverse l’ouvrage L’ouvrage de la combe n°9 La visite de cet ouvrage intéresse ceux qui veulent tout connaître.
Il ne s’agit pas d’un pont mais d’un arc maçonné qui s’appuie sur le versant de la colline. Cet ouvrage délaissé est oublié derrière une végétation qui l’envahit. Le pont de la Combe de Gilles C’est un pont de faible hauteur, qu’on ne voit de nulle part et auquel aucun sentier ne mène. Il se trouve au milieu d’une végétation presque impénétrable isolé dans une nature peu fréquentée. Il enjambe le vallon par une arche voûtée de petites dimensions, pochée par quelques concrétions dans sa concavité. Le doublage de la paroi gauche est bien visible vers les extrémités.C’est le dernier ouvrage des bois de Remoulins présentant un doublage apparent. L’ouvrage du vallon n° 11 Il possède un arc largement ouvert, la paroi droite subsiste, engagée dans le versant de la colline. La paroi gauche a disparu. Les piédroits ont été démontés, les concrétions récupérées, il ne subsiste que des lambeaux de mortier de tuileau fragiles et friables, dont plusieurs jonchent le sol. Le moindre coup suffirait à les détruire. L’ouvrage est en péril.De puissants contreforts bâtis en petit appareil le renforçaient dans sa concavité. La construction est intéressante. Sa finesse, son dessin, l’environnement lui confèrent une beauté attachante. Ensuite on peut voir des vestiges qui ne présentent d’intérêt que pour ceux qui souhaitent acquérir une connaissance complète de l’aqueduc. Une plaque de mortier de tuileau au ras du chemin et, deux mètres plus loin, un parement de toutes petites dimensions révèlent l’existence du tracé de l’aqueduc. Le pont Roupt (rompu) se présente sous la forme de trois longueurs formant un "S" bien visible sur une vue aérienne. Il totalise une longueur de 310 mètres et comportait 37 arches dont la plus hautes hissait le sommet de la canalisation à 8,10 m. Sur les morceaux restants des pieds-droits de la canalisation, on peut voir les traces de la couche de peinture rouge.
Les arches de quatre mètres d'ouverture sur 2,50 m de largeur ont presque toutes été rebouché dans l'antiquité. Remarquer que le mur de parement a, presque partout, disparu au niveau de l'arche, signe, peut-être, de la mauvaise qualité du travail dans ce tronçon. On peut d'ailleurs se demander qui a construit cet aqueduc. Il a fallu des milliers de personnes. Qui utilisait-on ? Des militaires romains, des civils, des autochtones, des esclaves..... les vrais maçons étaient sûrement peu nombreux ; les équipes travaillaient en parallèle sur différents tronçons, conduites par un chef plus ou moins compétent, ce qui explique les différences de qualité suivant les endroits et le manque d'uniformité. Le tout devait être supervisé par quelque spécialiste des aqueducs, peut-être venu de Rome.
A la fin de la barre centrale du "S", le pont s'est écroulé en basculant du coté du devers du terrain. Près du chemin goudronné, on peut voir plusieurs morceaux de l'aqueduc effondrés. Pour quelle raison ? Mouvement de terrain, tremblement de terre, mauvaise construction. On ne le saura certainement jamais. L'aqueduc enjambe, en partie, le chemin par lequel on est arrivé. A partir de là, longer cette série d'arches, en suivant le chemin qui est à ses pieds jusqu'au virage à droite au fond.
Les arches de cette série ont toutes été bouchées à une certaine époque mais aujourd'hui leur aspect est très variable. Ainsi, certaines sont encore entièrement bouchée ; mais il n'y a pas de parement,. On remarque aussi qu'aucun ciment ne lie toutes ces pierres ; elles sont simplement posées les unes sur les autres.
Ailleurs, une autre arche, mais qui n'est pas du tout bouchée. L'a-t-elle été un jour ? Toutes les autres le sont, au moins en partie. D'autre part, la base des claveaux, profondément vidée indique une érosion de longue date.
Au début de ce tronçon, sur sa face sud, On verra deux énormes amas carbonatés à dix mètres l'un de l'autre. Après une dizaine d'arches, la hauteur de l'aqueduc ayant quelque peu diminué, les arches sont remplacées par un mur de deux mètres de haut. Au bout d'une centaine de mètres, le chemin tourne à droite. Pour suivre l'aqueduc et atteindre le "Pont de Valive", il faut, au niveau du virage, traverser l'arche et prendre, de suite à droite, un petit sentier qui part vers le sud. L'altitude du sol augmentant toujours, l'édifice n'a plus qu'un mètre de hauteur. Un peu plus loin, l'aqueduc finit par disparaître complètement. On le retrouve 100 mètres plus loin, après avoir suivi le sentier à travers la broussaille en direction du sud. Quelques sondages faits par les archéologues permettent également de ne pas le perdre.
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