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Ecole dans le monde romain
 
Les premières formes d’écoles apparaissent à Rome durant le IVe siècle avant J.-C. ; gratuites à leur ouverture, elles seraient devenues payantes un siècle plus tard. Cependant, bien que l’on accorde une grande importance à l’éducation des enfants et des adolescents à Rome, tous n’y avaient pas accès.
Les filles, par exemples, restaient souvent chez elles à partir de 12 ans ; leur mère devait leur enseigner le rôle de future mère de famille (filer la laine, cuisiner, etc.) ainsi que les rudiments de lettres ; de la même manière, les citoyens pauvres n’envoyaient guère leurs enfants au-delà. On considère l’apparition de l’école où se réunissent un maître et des disciples (sur le modèle grec) comme une conséquence de l’accession des plébéiens dans les cercles de pouvoirs de la République, alors qu’auparavant seuls les patriciens bénéficiaient du privilège de la culture (les enfants recevaient l’éducation auprès de leurs parents, dans un premier temps par leur mère, puis par leur père pour les garçons qui leur enseignait les « leges » - les lois - et la culture romaine).
Néanmoins, peu à peu l’école devient plus systématique pour tous dans la société romaine : les jeunes filles issues de familles riches continuaient leur enseignement ; elles étaient confiées à un précepteur ou allaient dans une école privée pour découvrir les auteurs classiques et la musique. Il faudra attendre la République romaine et le début de l’Empire pour que le système éducatif atteigne sa forme la plus complète : de nombreuses écoles ouvrent leurs portes, chaque professeur (souvent un affranchi) est directement rémunéré (modiquement) par les parents, les filles y sont aussi bienvenues que les garçons.
L’école sous l’Empire
Ce modèle, sous l’Empire, est plus directement influencé par la Grèce et les jeunes gens poursuivent parfois leurs études dans les écoles grecques de médecine, de philosophie et de droit. On distingue différents niveaux scolaires : l’école dite « primaire », l’école de « grammaire » et l’école de « rhétorique ». De fait, jusqu’à sept ans, chaque enfant était éduqué à la maison.
Ensuite, les familles plus aisées confiaient l’enfant à un précepteur chargé de lui délivrer le meilleur enseignement possible ; les familles plus modestes envoyaient leur enfant à l’école jusqu’à douze ans. Puis, c’est le grammaticus qui prenait en charge les leçons de douze à quinze ans ; avant le rhéteur de seize à dix-huit ans. Puisque l’enseignement romain était payant, les familles les plus modestes faisaient des sacrifices pour permettre à leurs enfants de recevoir une bonne instruction (les enfants issus de milieux plus populaires n’avaient guère accès à l’école, devant aider leur père dans les travaux agricoles ou artisanaux), en atteste l’histoire de la célèbre famille d’Horace (qui conte dans les Satires que son père avait cherché à lui donner la meilleure éducation possible, malgré son ancien statut d’esclave).
Chaque année scolaire débutait le 24 mars, à la suite des fêtes en l’honneur de Minerve. Entrecoupée de jours de repos (comme les fêtes religieuses, les jours de marché tous les neuf jours), elle s’interrompait l’été. L’école à proprement parler se déroulait sur le forum, dans des salles aménagées de manière rudimentaire pour l’occasion, des pergulae, séparées de l’activité commerciale par une sorte de tenture. Assis sur des bancs, les enfants écrivaient sur des tablettes enduites de cire, à l’aide d’un stylet, les cours dispensés par le magister, installé sur une chaire.
Déroulement des journées d’école selon le niveau
L’école primaire :
La journée de l’élève commence avant le lever du soleil ; un esclave prend en charge le réveil de l’enfant, l’aide à s’habiller, se laver, l’emmène à l’école et en chemin s’arrête à la boulangerie pour lui acheter de quoi se sustenter. Les cours du matin se déroulent jusqu’au moment du déjeuner et reprennent juste après la sieste. Si l’élève n’est pas assez assidu, il doit recopier des lignes, s’il est trop turbulent, il peut être battu par le maître ; ce que Martial n’hésitera pas à dénoncer dans ses Epigrammes. D’un point de vue littéraire, l’on ne s’étonne pas de retrouver l’épopée romaine de Virgile parmi les œuvres les plus fréquemment étudiées et recopiées, puisque celle-ci relate la fondation de la cité. Mais dès le premier siècle avant J-C. on étudie tout d’abord des traductions de l’Iliade et de l’Odyssée.
L’école de grammaire :
Cet enseignement concerne principalement les jeunes hommes, les filles restant à domicile (certaines y étudient la littérature et la philosophie). On étudie la grammaire et la littérature sous l’égide du grammaticus qui enseigne la connaissance du langage correct, l’élocution, ainsi que le commentaire des poètes.
L’école de rhétorique :
Cette fois-ci, c’est un professeur grec qui délivre l’enseignement de la rhétorique, la littérature et la philosophie aux étudiants issus des familles les plus aisées. Chaque étudiant doit être capable de mener un discours rigoureux sur un sujet donné.
Une fois cette scolarité romaine achevée, les étudiants les plus riches peuvent continuer leur parcours à l’étranger dans des écoles de prestiges, comme en Grèce comme l’a fait Octave avant de devenir l’Auguste que l’on connaît), à l’Académie ou au Gymnase à Athènes, ou à Corinthe ; ou en Asie Mineure, à Téos.
À la fin de la période Antique et au début du Moyen Âge, sous l’influence du poète et rhéteur Boèce, et comme l’illustre aussi les poèmes de Venance Fortunat, l’on enseigne sous l’influence chrétienne d’après une nouvelle partition des savoirs, qui est originellement une conception des grecs présocratiques : le quadrivium pour les sciences (géométrie, arithmétique, musique et astronomie), et le trivium (grammaire, rhétorique, dialectique) pour ce qui est des matières dites « littéraires ». Cet enseignement se poursuit durant tout le Moyen Âge sur des auteurs issus de la fin de l’Antiquité, comme Martianus Capella (Les noces de philologie et de Mercure). Durant l’époque médiévale, on ajoutera certaines matières qui perdurent aujourd’hui encore comme l’Histoire, la physiqucompre, la philosophie, la médecine et le droit.
 

 

 

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