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Garde Imperiale Infanterie Bataillon des Chasseurs à Pied Paris









Napoléon III Garde Imperiale Infanterie Bataillon des Chasseurs à Pied Paris
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Le bataillon des chasseurs à pied de la Garde a été formé par décret du 1/5/1854, il est définitivement constitué le 30 juin de la même année, sous le commandement du chef de bataillon Cambriels
Le 10/1/1855, quatre compagnies commandées par le capitaine Moreau partent pour la Crimée où ils arrivent le 2 février. Le 7 aout, quatre autres compagnies sous les ordres du commandant Cambriels quittent Paris pour rejoindre ceux commandé par M Moreau. Embarquées à Marseille le 23, elles débarquent le 18 mai en Crimée.
Le bataillon, fort de 8 compagnies assiste aux différents combats et travaux de siège de Sébastopol, ses pertes sont nombreuses, le 8 septembre à la prise de la ville, le bataillon a son commandant, M Cornulier Lucinière tué, 4 autres officiers tués, 7 blessés, 99 chasseurs tués, 26 disparus et 227 blessés. Cette journée historique est racontée par le capitaine
Pistoulay dans ses souvenirs : "En avant ! Le bataillon s'ébranle en colonne par division et nous franchissons successivement au pas de course six parallèles en sautant par dessus les parapets, sous une grêle de balles et de mitraille. Le commandant, toujours en premier, ne souffrant jamais que personne ne le devance. Notre course avait été si rapide, qu'arrivés à la dernière parallèle, c'est-à-dire en face de la batterie noire, nous n'étions plus qu'un petit nombre. Le commandant franchit le dernier parapet ; nous le suivons et nous franchissons au pas de course les quatre-vingt metres qui nous séparent de l'ennemi. nombre d'hommes tombent avant d'arriver au but. Nous voici au fossé. Nous nous y précipitons, et nous aidons des mains, nous montons à l'assaut de la courtine, le commandant à droite et moi à gauche avec quelques hommes. Le premier, il est debout sur le parapet russe, l'ennemi est là à nos pieds, pouvant nous frapper de ses baïonnettes. Le commandant élève son épée de la main droite et montre l'ennemi de la main gauche. A peine avait il articulé "en av..." qu'il reçoit en même temps un biscaïen et une balle à bout portant et qu'il roule dans le fossé. Je lui pris la main, il était mort. Son épée, à laquelle un officier avait attaché un fragment de drapeau, fut placé sur le parapet comme signe de ralliement. Plusieurs fois les Russes firent des tentatives désespérées pour l'enlever, mais sans y réussir."
Le bataillon rembarque le 6 novembre pour la France et débarque à Marseille le 6 décembre et arrive à Paris le 30. Le 18, les huit compagnies actives, commandées par le commandant Garnier partent pour le camp de Chalons où elles assistent aux manœuvres commandées par l’Empereur. Un mois plus tard, le bataillon va prendre garnison à Versailles.
Le 28/4/1859, le bataillon sous les ordres du commandant Clinchant quitte Paris pour se rendre à l’armée d’Italie faire partie de la 2e division du 1er corps d’armée (général Camou). Les 8 premières compagnies forment la partie active, les 9 et 10e restent au dépôt. Il s’embarque à Marseille le 1er mai et débarque à Gêne le lendemain d’où il est dirigé sur Alexandrie pour y attendre le moment des grandes opérations. Le 2 juin au passage de la Sesia à Turbigo, la moitié du bataillon est jeté sur la rive gauche pour protéger la construction d’un pont. Les chasseurs repoussent à coups de carabines quelques tentatives des Uhlans autrichiens. Le pont est achevé et le reste du bataillon ayant franchi la rivière en tête de la brigade Maneque le corps entier vient s’u=installer en avant de Turbigo. Le 3 juin 4 compagnies envoyées en reconnaissance ayant été attaquées par un ennemi supérieur en nombre sont obligées de prendre position à quelque distance du village et d’attendre l’arrivée du corps du général MacMahon, devenu nécessaire pour repousser l’attaque.
Le 4 juin le bataillon, toujours en tirailleurs et protégeant successivement tous les mouvements de la division, concourt à la fin de la journée à l’attaque de Magenta. Les pertes ne sont que de trois hommes tués ou blessés.
Le 7 juin il est dirigé sur Milan, passe l’Adda le 14 et vient s’établir au camp de Montochiare. Le 24 juin il prend une part très active à la bataille de
Solférino, tourne le village et soutien dans les rues une lutte pendant laquelle le chasseur Montelier s’empare d’un drapeau autrichien. Le lieutenant Monéglia prend une batterie ennemie et fait 60 prisonniers dans le village même. Pendant cette mémorable journée les pertes furent de 13 officiers tués ou blessés et 148 hommes.
Le 17/7/1859, le bataillon reçoit l’ordre de rentrer en France, se dirige sur Milan où son drapeau est solennellement décoré de la
croix de la Légion d'Honneurpar son excellence le maréchal Vaillant. Il passe le Mont Cenis le 29 aout et vient s’établir au camp de StMaur près de Vincennes pour y attendre l’entrée dans Paris de troupe venant de faire la campagne d’Italie. Après le défilé du 14 aout, le bataillon retourne au camp, puis vient prendre garnison à Paris.
De 1860 à 1870, le corps occupe successivement les garnisons de Paris et de Versailles.
Le 12/10/1864, six compagnies sont commandées pour aller à Nice faire un service d’honneur auprès de l’empereur et l’impératrice de Russie. Pendant son séjour dans cette place, se Majesté l’Empereur de Russie distribue des décorations de divers ordres à tous les officiers et des médailles aux sous officiers et soldats décorés de la médaille militaire.
Le 27/5/1866, l’état major et huit compagnies quittent Versailles pour se rendre au camp de Chalons où ils arrivent le 1er juin. Après avoir pris part aux grandes manœuvres exécutées par toute la garde Impériale, le bataillon rejoint son dépôt de Versailles le 7 septembre. Le 12 septembre, le bataillon reçoit 380 fusils du système Chassepot, les armes sont mises à l’essai au bataillon. Dans le courant janvier 1867, l’armement du bataillon est complété en fusils Chassepot, les anciennes carabines sont versées à l’artillerie.
En 1870, il fait aussi honneur à son arme lors de la bataille de Rezonville et à Ladonchamps. Le bataillon disparaît le 28 octobre 1870, jour de la capitulation de Metz.
 
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