https://www.traditionrolex.com/43

Israël Jérusalem Piscine de Bethesda :Maquetland.com:: Le monde de la maquette



 
   

 
     

 

 


Israël Jérusalem Piscine de Bethesda









Israël Jérusalem Piscine de Bethesda
English Translation
Merci à Carole Raddato pour les photographies

 


Historique Voir ICI
History Click HERE
 
 
 

 

 

 

 

 

Bethesda
Nous connaissons tous le récit du paralytique guéri par Jésus après 38 ans d’attente au bord d’une piscine miraculeuse, agitée de temps à autre par un ange (Jn 5,1-9). Des découvertes archéologiques récentes éclairent à la fois et le nom et la nature du lieu de la guérison, à Jérusalem.
 
 
Rouleau de cuivre
 
Le Rouleau de cuivre de Qumrân
     Les anciens manuscrits de l’évangile de Jean ne s’entendent pas sur le vrai nom de cet endroit : il s’appellerait « Bezatha », ou « Bethesda », ou « Belsetha », ou encore « Bethsaïda ». Un des textes de Qumrân vint solutionner le problème de façon inattendue! Le Rouleau de cuivre, qui doit dater de la première moitié du Ier siècle de notre ère, présente une longue liste de trésors cachés à Jérusalem et ailleurs en Palestine. Une des cachettes est située dans un lieu de Jérusalem appelé Bet-eshdatain, marqué par une piscine à deux bassins de grandeurs différentes. Il ne fait pas de doute, que la transcription grecque de Bethesda doit être retenue comme la plus juste, et le nom doit être traduit par « maison des deux flots, des deux bouches » : il est fait référence à deux sources d’alimentation d’une piscine, ce qui se comprend bien si cette dernière comporte deux bassins indépendants.
église Sainte-Anne
 
L’église Saint-Anne à Jérusalem
(photo ©
BiblePlaces.com)

 
 
     Les Pères Blancs, gardiens de l’église de Sainte-Anne et du séminaire grec catholique de Jérusalem, dans le quartier nord-est de la ville, fouillèrent une bonne partie des jardins de leur propriété. Les découvertes viennent illustrer ici aussi de façon inattendue certains détails du récit évangélique.
 
Sérapion
 
Sérapion sous l'église byzantine (IIe s. avant notre ère à IVe s. après J.-C.)
     Une première découverte mit au jour deux grands bassins de forme trapézoïdale, en partie creusés dans le roc et en partie construits, et profonds de 13 m, et qui remontent au IIe siècle avant J.-C. Séparés par une petite rue de 6,5 m de largeur, ils étaient alimentés par les pluies sur les pentes du rocher au nord. On ne repéra aucun signe d’escalier pour y descendre, pourtant exigé par leur profondeur! Des restes de portiques autour des bassins et sur la partie centrale qui les séparait ne furent pas davantage identifiés. Il est donc difficile de penser que c’est dans ces bassins que les malades devaient plonger au temps du bouillonnement des eaux. Les guérisons devaient s’opérer dans un autre bâtiment dans le voisinage immédiat, caractérisé par ses portiques, ou ses passages recouverts. Les chrétiens du Ve siècle ont pourtant cru que les grands bassins auraient été le théâtre de la guérison du paralytique puisqu’ils construisaient une église dont la partie avant est entièrement bâtie au-dessus de ces bassins.
piscine de Bethesda
Le chantier des fouilles de la piscine de Bethesda (vu de l’Est).
(photo ©
BiblePlaces.com)

 
 
 
     Les fouilleurs furent fort surpris quand ils élargirent leur chantier de fouilles vers l’est pour dégager l’autre partie de l’église byzantine jusqu’au fond de sa nef. Sous l’église byzantine et dans les secteurs de son pourtour immédiat, on découvrit une installation complexe qui a été passablement troublée par les bâtisseurs de l’église. Des petites grottes naturelles ont été aménagées en bassins, alimentés par des canaux et de petits escaliers permettaient d’y descendre. Quelques vestiges trouvés dans ces niveaux permettent d’y voir une installation pour guérisons en l’honneur du dieu Sérapis, qui est la forme égyptienne d’Esculape, dieu grec de la médecine, et qui opère aussi des guérisons dans ses sanctuaires caractérisés par des portiques où dorment les malades. En effet, on découvrit un pied votif offert par une certaine Pompeia; un serpent enroulé autour d’un épi de blé, symbole de Sérapis-Esculape; des fragments d’une statuette de femme en train de se déshabiller; deux maquettes de bateaux et on sait que Sérapis était aussi honoré comme le patron des navigateurs. Pour ces raisons et d’autres détails du même genre il est assez évident qu’un sanctuaire en l’honneur d’Esculape a dû exister en cet endroit, dès le IIe siècle avant J.-C., et jusqu’au début du IVe siècle après J.-C., date bien établie par l’étude des monnaies et de la céramique recueillies dans ces niveaux antérieurs de l’église qui les recouvre. Des monnaie frappées à Jérusalem à cette époque attestent qu’un tel sanctuaire existait bel et bien dans la ville sainte, ce qui est aussi confirmé par saint Cyrille de Jérusalem qui, en 348, déclare que les Juifs se rendent coupables de paganisme en cet endroit! Nous sommes donc autorisés à croire qu’un bâtiment à cinq portiques recouvrant ces grottes-bassins abritait les malades qui venaient ici demander une intervention favorable au dieu des guérisons, Sérapis ou Esculape. Il fut totalement détruit par les bâtisseurs de l’église, puisque cette dernière est fondée sur le roc lui-même. De tels portiques et des bassins facilement accessibles, bien conformes aux sanctuaires d’Esculape, correspondent beaucoup mieux aux détails du récit johannique que les grands bassins voisins.
   


Copyright © 2003-2024 MaquetLand.com [Le Monde de la Maquette] et AMM- Tous droits réservés - Contactez l'Administrateur en cliquant ici

Ce site sans aucun but lucratif n’a pour but que de vous faire aimer l’ Histoire
Droit d’auteur
La plupart des photographies publiées sur ce site sont la propriété exclusive de © Claude Balmefrezol
Elles peuvent être reproduites pour une utilisation personnelle, mais l’autorisation préalable de leur auteur est nécessaire pour être exploitées dans un autre cadre (site web publications etc)
Les sources des autres documents et illustrations sont mentionnées quand elles sont connues. Si une de ces pièces est protégée et que sa présence dans ces pages pose problème, elle sera retirée sur simple demande.

Principaux Collaborateurs:

Gimeno Claude (+)
Brams Jean Marie
Janier Charles
Vincent Burgat
Jean Pierre Heymes
Marie Christophe
Jouhaud Remi
Gris Patrice
Luc Druyer
Lopez Hubert
Giugliemi Daniele
Laurent Bouysse


Nb de visiteurs:7064773
Nb de visiteurs aujourd'hui:1376
Nb de connectés:55


https://www.traditionrolex.com/43