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Israël Meggido :Maquetland.com:: Le monde de la maquette



 
   

 
     

 

 


Israël Meggido









Israël Meggido
English Translation
Merci à Carole Raddato pour les photographies

 

Historique Voir ICI
History Click HERE
 
 
 
 
 
 
 
 
la cité de Megiddo est une ancienne cité cananéenne fortifiée
mais que veut dire Cannaan
Le Pays de Canaan  peut être traduit en plusieurs langues
En Hébreu   Kna'n, en Masoretic :en Phénicien : Kná'an, en Akkadien : Kinahhu ou ki-na-a?-num ,en Assyrien :ki-na-a?-?i ou ki-na-?i, en Babylonien :ki-na-?a-aau, en Grec : Χανα?ν  Canaan, en arabe :   Kan??n ou Bilad Kana'an)Ce fut  un terme utilisé dans les récits bibliques pour décrire une zone géographique : La partie du Proche-Orient située entre la Méditerranée et le Jourdain  . Dans la Bible le "Pays de Canaan" s'étend vers le Sud du Liban à travers la bande de Gaza et la vallée du Jourdain, ce qui inclut Israël moderne et les Territoires Palestiniens.
Chez les égysption du temps  Aménophis ou Akhénaton, il est  fait mention de Canaan , dans les textes égyptiens et dans les lettres d'el-Amarna.
Son histoire est très riche en raison de sa position stratégique et de son environnement propice à l'élevage et à l'agriculture. Située en bordure de la montagne du Carmel, elle domine la plaine de Yizréel et garde un passage difficile qui mène d'Égypte en Syrie et en Mésopotamie. Le site de Megiddo comporte aujourd'hui une vingtaine de villes superposées couvrant une longue période d'occupation qui s'étend du néolithique (la période la plus récente de l'âge de pierre correspondant à la seconde moitié du quatrième millénaire) jusqu'à l'époque perse (IVe s. av. J.-C.).
Le site  de  Megiddo, l'un des plus étendus d'Israël, d'une superficie d'environ 6 hectares, A  cours des 5 000 ans d'une occupation humaine continue ( fin du VIe millénaire/ Ve siècle avant l'ère chrétienne ) 20 villes furent construites l'une sur l'autre à Megiddo.
Rélévé en 1838 pour la  premire fois  par R Robinson  l'antique Megiddo  ne fut fouillée  toutefois qu'au début du XXe siècle. avec, de nombreuses camapgne de fouilles  effectué sur ce site Les plus importantes furent menées pour le compte de l'Institut oriental de l'université de Chicago entre 1925 et 1939. Les quatre villes les plus proches de la surface du tel, datant de la première moitié du Ier millénaire avant l'ère chrétienne, furent exhumées par cette expédition. Plusieurs parties creusées jusqu'au soubassement mirent à jour les vestiges de la première ville. ces fouilles corroborent les témoignages écrits signalant l'importance de Megiddo, d'abord ville royale cananéenne, puis bastion et centre administratif égyptien, ensuite ville du char des rois d'Israël et enfin ville contrôlant les provinces assyriennes et perses. Les fouilles de Megiddo reprirent en 1994 dans le but de clarifier la stratigraphie et la chronologie du tel et d'obtenir d'autres renseignements sur les vestiges architecturaux et culturels du site.
La ville
Un village avait été construit sur la colline de Megiddo à la fin du VIe millénaire avant l'ère chrétienne, mais la première localité urbaine fortifiée, dont les vestiges ont été mis à jour sur le soubassement de la partie orientale du tel, date du début du IIIe millénaire AV JC
On trouve un temple rectangulaire allongé, avec un autel situé en face de l'entrée
Il avait un plafond bas était soutenu par des colonnes de bois posées sur des socles en pierre. Les murs  sont fait de deux murs construits en parallelle qio font  4 mètres d'épaisseur On a trouvé dans les  intervalles  les ossements d' animaux sacrifiés
Au cours des deu millinaires d'occupation du site toute une série de temples cananéens furent construits, l'un au-dessus de l'autre, sur le site de cet ancien temple.
 

A la fin du IIIe millénaire, fut édifiée une bama (autel) circulaire en pierre locale, de 8,5 mètres de diamètre et de 1,5 mètre de hauteur. Sept marches menaient au sommet sur lequel étaient offerts les sacrifices. C'est un excellent exemple des bamot (autels) cultuelles fréquemment mentionnées dans la Bible (par exemple, I Samuel 9 : 12-15).
Premier temple
Temple récent

Puis, au début du IIe millénaire avant l'ère chrétienne, un ensemble de trois temples identiques fut ajouté à l'arrière de la bama, constituant une impressionnante enceinte cultuelle cananéenne. Chacun de ces temples consistait en une pièce rectangulaire comprenant, au fond, une bama et sur la façade une cour ouverte. deux socles circulaires en pierre y indiquent la trace de piliers. Vers la fin du IIe millénaire, un nouveau temple cananéen fut construit sur les ruines de ses prédécesseurs ; ses murs particulièrement épais, et les deux tours protégeant sa façade, enserraient une petite pièce cultuelle.

A compter du début du IIe millénaire, la ville de Megiddo, devenue un important centre militaire, fut entourée de puissantes fortifications en pierre, renforcées par des remparts de terre avec un glacis (revêtement lisse en pente forte). L'enceinte située à l'intérieur des murs fut soigneusement planifiée et divisée en plusieurs quartiers bien délimités : les quartiers royaux abritant les palais ; le quartier administratif ; et les quartiers résidentiels. Ce plan ne connut guère de modifications importantes jusqu'au XIIe siècle avant l'ère chrétienne.Vers le milieu du IIe millénaire, une nouvelle porte en pierre de taille, de dimensions inhabituelles, reposant sur des fondations de basalte bien coupées, fut percée dans le rempart nord de la ville. Elle comprenait deux paires de logements séparés par un large passage aisément accessible aux chariots.


Près de la porte du rempart orienté à l'est, se dressait le palais des rois cananéens de Megiddo. C'était un splendide palais, très spacieux, avec des salles construites autour d'une cour. Les bijoux en or et les ivoires retrouvés dans le trésor du palais témoignent de la richesse des rois de Megiddo et de leurs relations politiques et commerciales avec les contrées et les cultures voisines.
 
Megiddo est mentionnée à plusieurs reprises dans les inscriptions royales égyptiennes du XVe au XIIIe siècle avant l'ère chrétienne. Vers 1480 av. J.-C.,Thoutmosis III s'empare de la ville; Un compte rendu de  cette  victoire est  gravé sur les murs du temple égyptien de Karnak, Elles attestent l'importance de la ville en tant que centre de l'administration égyptienne en Canaan et en tant que base logistique sur la route du nord. Les inscriptions retrouvées dans le temple du dieu Amon à Karnak (en Haute Egypte) décrivent la première campagne militaire de Touthmosis III en Canaan, au début du XVe siècle avant l'ère chrétienne.
 
Selon cette description, l'armée égyptienne traversa les collines de Manassé, puis avança par le Nahal Iron vers la vallée de Jezréel. L'armée unifiée des rois cananéens, surprise par ce mouvement militaire, fut battue à plate couture ; Megiddo fut conquise après sept mois de siège. Sa majesté [Touthmosis III] s'adresse à ses généraux :
Ce misérable ennemi [les Cananéens] ... est arrivé pour pénétrer dans Megiddo. Il s'y trouve en ce moment. Il a réuni autour de lui les princes de chaque pays étranger qui avait été loyal envers l'Egypte, ainsi que de ceux de pays aussi éloignés que Naharin et Mitanni [dans l'actuelle Syrie]...Ensuite sa majesté s'est avancée à la tête de son armée... Elle n'avait pas rencontré le moindre ennemi. Leur aile sud était à Taanach, tandis que leur aile nord était déployée sur le versant sud de la vallée Qina... Sur ce, sa majesté [Touthmosis] l'a emporté sur eux [les Cananéens] à la tête de son armée. Voyant que sa majesté l'emportait, ils s'enfuirent à grande vitesse à Megiddo, la peur au visage. Ils abandonnèrent leurs chevaux et leurs chariots d'or et d'argent...
Six lettres datant du XIVe siècle avant l'ère chrétienne, retrouvées dans les archives des rois égyptiens à el-Amarna, furent envoyées par le roi de Megiddo à ses suzerains, les rois d'Egypte. Dans ces lettres, Biridiya, roi de Megiddo, décrit la menace croissante pesant sur sa ville aux mains de Labayu (roi de Sichem) et demande de l'aide :
Au roi, mon seigneur, et mon dieu-soleil : Ainsi Biridiya, le fidèle serviteur du roi. Aux deux pieds du roi, mon seigneur, et mon dieu-soleil, sept et sept fois je tombe. Que mon roi sache que, depuis que les archers sont rentrés [en Egypte], Labayu a entamé les hostilités contre moi, et nous ne pouvons pas nous leurrer, nous ne pouvons pas franchir la porte en présence de Labayu depuis qu'il a appris que tu ne nous as point accordé d'archers ; et maintenant il prévoit de conquérir Megiddo, mais laissons le roi protéger la ville, de crainte que Labayu ne s'en empare. En vérité, Labayu n'a pas d'autre dessein. Il cherche à détruire Megiddo
Avec le déclin de l 'Eypte courant  XIIe et XIe siècle avant l'ère chrétienne, des luttes pour le pouvoir firent rage entre Cananéens, Philistins et Israélites, qui laissèrent leur marque sur les vestiges de Megiddo.
La ville fut finalement conquise par le roi David qui en fit un important centre régional de son royaume.

À l'époque du Bronze moyen, toujours sous la domination égyptienne (1750-1550 av. J.-C), la ville est puissamment fortifiée.

 
 
C'est une période faste  dans l' l'histoire de Megiddo: On a exhumé durant les fouilles des bijoux  (ivoires de Megiddo voir la photographie plus bas). Elle  'est prolongée jusqu'en 1130, époque où l'on constate une destruction brutale de la ville.
l 'Apogée de Meggido

Megiddo connut son apogée sous le règne du roi Salomon, au Xe siècle avant l'ère chrétienne. Il la rebâtit comme une ville royale administrant la partie nord du royaume. La construction de Jérusalem, la capitale, ainsi que de Hatzor, Megiddo et Ghézer, dans le cadre d'une planification urbaine centralisée.
On a découverts dans les villes  qui se sont succédées des éléments architecturaux caractéristiques des centres royaux de l'époque monarchique  comme des palais, édifices, fortifications, bâtiments administratifs, entrepôts, étables et système d'adduction d'eau.

 
Pendant le règne de Salomon, Megiddo était entourée d'une robuste casemate (deux murs parallèles avec des séparations entre eux délimitant des pièces). Les casemates servaient à loger les soldats et à entreposer l'équipement. Une nouvelle porte de la ville fut construite sur les vestiges de la porte cananéenne dans la partie nord du mur. Elle comprenait trois séries de chambres reliées par un couloir ; pour plus de sécurité, des tours et une porte y furent ajoutées à l'extérieur.
Dans la ville, de spacieux palais furent construits et, à côté, des bâtiments administratifs de plan identique : une série de salles s'ordonnant autour d'une cour centrale ouverte. Ils étaient fort bien construits, en grande partie en grosses pierres de taille, les murs épais soutenant un second étage. Les montants de porte étaient surmontés de chapiteaux de pierre proto-aeoliens aux volutes stylisées.

 

 
 
A nouveau détruite par les egyption  en 926  Av JC, Megiddo fut reconstruite durant le règne de Achab, roi d'Israël (vers 874-852 av. J.-C.) qui en fit une ville royale.
Les murs de la nouvelle ville, de 3,5 mètres d'épaisseur,furent reconstruits
Parmi les édifices datant du règne d'Achab, plusieurs grands bâtiments identiques s'étendant sur d'importantes parties de la ville méritent une mention particulière. Certains archéologues pensent qu'il s'agissait d'entrepôts, de casernes ou de marchés, mais la plupart des chercheurs considèrent qu'ils abritaient des écuries.
 
 
 
En se fondant sur le récit biblique, les écuries remontent au règne de Salomon, mais de nouveaux indices permettent de les dater du début du IXe siècle, durant le règne du roi Achab. L'ensemble des écuries, situé au sud, est divisé en plusieurs compartiments, séparés chacun en trois longues pièces parallèles : les pièces extérieures pour les stalles, les couloirs entre elles pour le personnel des écuries. Le plafond était soutenu par de gros piliers de pierre à section carrée. On trouvait également dans les écuries d'immenses abreuvoirs en pierre ainsi que des pierres perforées pour attacher les chevaux.
Au milieu d'une cour spacieuse entourée d'un mur de pierre, trônait un bassin d'irrigation. On estime que les écuries de Megiddo pouvaient accueillir 450 chevaux ; les bâtiments mitoyens abritaient certainement plusieurs dizaines de chars de combat - un nombre impressionnant pour l'époque
 
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Pour assurer l'approvisionnement en eau de la ville en période de siège, un système souterrain d'adduction d'eau avait été creusé dans le roc, dans la partie ouest de la ville, permettant d'atteindre la source située au pied de la colline, à l'extérieur des murailles, sans être aperçu par l'ennemi. Cette réalisation, constituée d'un puits vertical à section carrée de 25 mètres de profondeur et d'un tunnel horizontal de 80 mètres de long, requit une ingéniosité considérable et une main-d'uvre extrêmement nombreuse. Pour cacher la source d'eau aux yeux de l'ennemi et protéger les usagers du système d'eau, un mur particulièrement épais, camouflé par un revêtement de terre, fut construit à l'entrée de la grotte d'où jaillissait la source, bloquant l'accès de l'extérieur.
 
 
 
 
 
Megiddo continua à abriter le siège du gouverneur royal durant le règne de Jéroboam II, roi d'Israël, comme en témoigne un sceau découvert dans les fouilles du début du XXe siècle, portant l'inscription à Shema, serviteur de Jéroboam . Pendant la rébellion de Jéhu, Achazia, roi de Judah, s'enfuit à Megiddo où il mourut de ses blessures
Megiddo fut conquise et détruite en 732 avant l'ère chrétienne, pendant la campagne de Téglath-Phalasar III, roi d'Assyrie, contre le royaume d'Israël (II, Rois 15 : 29).'il fait reconstruire avec soin: la ville devient alors le chef-lieu d'une province assyrienne
 
 Un réseau orthogonal de rues divisait la ville en quartiers. Dans la partie sud, on a découvert un silo souterrain de 11 mètres de diamètre, tapissé de pierre, flanqué sur les côtés de deux volées de marches étroites.
 
 
 
 
A la fin du VIIe siècle, apparemment pendant le règne de Josias, roi de Judah, une forteresse rectangulaire fut édifiée au sommet du versant est du tel, mais elle ne demeura en usage que jusqu'à la chute de Josias, en 609 avant l'ère chrétienne, et fut alors détruite. par le Pharaon Néchao,
Dès lors, Megiddo ne cessa de décliner et finit par être abandonnée durant la domination perse, au Ve siècle avant l'ère chrétienne.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Qui a vraiment construit le système d'eau à Megiddo?
Par: Norma Franklin
Maggio possèe une système d'alementation en eau  spécial On y accède par  une longue descente par des marches qui entourent le gouffre béant creusé profondément dans le tell, puis le puits de pierre puis un long tunnel creusé dans le substratum rocheux.
 

 Vue aérienne moderne de Megiddo montrant le système d'eau à gauche.
 
Mais qui a réellement construit le système d'eau?
En 1927, l'
Oriental Institute de Chicago a fouillé un système d'eau à Megiddo et l'a attribué à la fin de l'âge du bronze. Pourtant, aujourd'hui, les guides du visiteur de Megiddo indiquent que le grand système d'eau a été construit au IXe siècle avant notre ère, tandis que la signalisation sur le site indique spécifiquement qu'il a été construit par Ahab, roi d'Israël .
Comment ce changement s'est-il produit et, surtout, est-il justifié? Les rois d'Israël sont-ils vraiment les bâtisseurs ou non?
L'architecte Robert Lamon, au nom de l'Université de Chicago, a excavé le système d'eau de Megiddo. Bien que Lamon n'était pas un archéologue de formation, il possédait un œil pour les détails architecturaux et certains de ses excellents plans ont été publiés [i] .
La zone du système d'eau avant l'excavation en 1927 Oriental Institute.
 
 Dessin inédit du système d'eau par Robert Lamon. Tiré d'une diapositive de lanterne dans la collection Herbert May, archives de l'Oberlin College. Reproduit avec permission.
 
Il a également été réprimandé [ii] par ses supérieurs à Chicago pour la façon dont il avait négligemment traversé le matériel archéologique qui entourait l'entrée du système d'eau. Mais Lamon a clairement établi que la section taillée dans la roche du système d'eau avait une longue période d'utilisation et comportait au moins trois phases distinctes:
Dans la phase 1, l' accès à la source d'eau se faisait par un escalier taillé dans la roche qui permettait aux gens de descendre jusqu'au niveau de la nappe phréatique et de marcher le long d'un tunnel horizontal taillé dans la roche jusqu'à la source souterraine située au pied du tell.
Dans la phase 2, l'escalier taillé dans le roc a été ciselé pour laisser un puits carré avec juste les faibles négatifs des marches comme preuve. Il n'y a désormais aucun accès direct pour les personnes; ils ne pouvaient plus descendre jusqu'au niveau de la nappe phréatique depuis la ville. Mais la pente du tunnel horizontal a été modifiée de sorte que l'eau de la source souterraine s'écoule maintenant à la base du puits. Cela signifiait que le système d'eau fonctionnait maintenant comme un puits intra-muros.
 Photographie montrant le puits vertical taillé dans la roche et les restes des marches de maçonnerie en bas ainsi que l'escalier moderne. Tiré d'une diapositive colorée à la main dans la collection Herbert May, archives de l'Oberlin College. Reproduit avec permission.
 
Enfin, dans la phase 3, l' accès à la source d'eau était à nouveau possible, cette fois via un escalier en maçonnerie construit à l'intérieur du puits. Les gens ont pu descendre directement dans le tunnel et marcher jusqu'à la source souterraine. Vraisemblablement, le niveau d'eau était maintenant plus bas et l'eau ne coulait plus de la source le long du tunnel jusqu'à la base des marches de maçonnerie nouvellement construites.
Seule la phase 3 a pu être placée dans un contexte chronologique sécurisé. Cela a été rendu possible grâce à l'analyse de la poterie contenue dans le remblai utilisé pour soutenir l'escalier construit. La poterie semblait correspondre à celle extraite du remblai en dessous des célèbres complexes stables de la Stratum IV. Les écuries et les murs de la ville étaient à l'origine attribués au Xe siècle avant notre ère et au règne du roi Salomon. Par conséquent, Lamon a également attribué la phase finale, la phase 3, du système d'eau au dixième siècle.
 La maçonnerie a construit des marches
 
 Galerie 629 regardant vers l'intérieur du tell. Photo gracieuseté de Norma Franklin.
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Lamon a également utilisé un autre indice. Sous le mur de la ville 325, un passage étroit, la galerie 629, menait au tell en direction du printemps. Lamon pensait qu'elle était antérieure à l'enceinte «Solomonic» de la ville et a été construite pour permettre l'accès à la source d'eau extra-muros avant la construction du système d'eau. Par conséquent, il a attribué la construction initiale du système d'eau, Phase 1 à la fin de l'âge du bronze.
En 1967, Yigael Yadin de l'Université hébraïque a entrepris une série de fouilles à Megiddo. Il a examiné les écuries du nord et le mur d'enceinte 325, galerie 629, et la sortie du réseau d'aqueduc. À la suite de son travail, Yadin a révisé la datation des écuries et des murs de la ville 325, en les attribuant au neuvième siècle avant notre ère et à l'époque d'Achab. Par conséquent, si la galerie 629 était à la fois pré-Ahab et système pré-eau, Yadin a estimé que le système d'eau devait également avoir été construit par Ahab au IXe siècle avant notre ère. [iii]
 Galerie 629 regardant vers l'ouest au-delà du tell. Photo gracieuseté de Norma Franklin.
 
 
Aujourd'hui, après les fouilles effectuées par l'expédition Megiddo de l'Université de Tel Aviv, les écuries et le mur de la ville 325 sont maintenant connus à ce jour au VIIIe siècle avant notre ère. Si l'on veut qu'un roi attribue ces travaux aux bâtiments, alors Jéroboam II conviendrait. Mais cela signifie-t-il que la galerie 629 a été construite par Achab au IXe siècle et le système d'eau par Jéroboam II au VIIIe siècle avant notre ère? Absolument non!
La première erreur a été commise par Lamon et aggravée par Yadin. La galerie 629 n'est qu'un court tronçon d'un passage solidement construit, construit à l'aide de maçonnerie en pierre de taille et de piliers en pierre, et stratégiquement placé sous le mur de la ville 325 afin de supporter le poids du mur au point où il a traversé la galerie. Autrement dit, ce n'est qu'une porte poterne qui a probablement servi à accéder au printemps en cas d'urgence, mais qui a été construite avec le mur de la ville 325 au VIIIe siècle avant notre ère. Elle n'était certainement pas antérieure à la construction du système d'eau.
Une deuxième erreur ou plutôt omission a été commise par Yadin; il a simplement ignoré le fait que le système d'eau avait trois phases claires d'utilisation. Lamon pensait à l'origine que la poterie appartenant à la phase 3 appartenait au Xe siècle avant notre ère, mais elle est maintenant connue pour appartenir à la fin du IXe ou au début du VIIIe siècle avant notre ère. Ceci est la dernière phase de la vie du système d'eau et donc l'attribution par Yadin de la première construction initiale du système d'eau à Achab au IXe siècle avant notre ère ne peut plus retenir l'eau!
Alors, quand le système d'eau a-t-il été construit? Peut-être que Lamon avait raison, bien que pour de mauvaises raisons, et le système d'eau a été construit à la fin de l'âge du bronze. Cependant, même Yadin, dans l'une de ses fouilles de 1967, a prouvé que la source d'eau souterraine était accessible via une grotte à la base du tell dès l'âge du bronze moyen. En fait, la forme classique de Tel Megiddo que nous connaissons aujourd'hui, un monticule circulaire élevé, avec des contours formés par des remparts de terre massifs, a été formé pendant l'âge du bronze moyen. Par conséquent, je crois [iv] que, semblable à des sites tels que Jérusalem, Tel Gezer et Tel Gerisa, le grand système d'eau de Megiddo a été construit pendant l'âge du bronze moyen et qu'il a servi les citoyens de la ville pendant peut-être jusqu'à mille ans. . Cette conclusion rend les œuvres des rois d'Israël un peu moins prestigieuses, mais celles de leurs prédécesseurs cananéens d'autant plus impressionnantes.
   


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