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L'ibis est, avec le cynocéphale, l’attribut du dieu Thot, dieu créateur, réputé inventeur de l’écriture et comptable du temps. A Abydos, des fouilles ont mis au jour des milliers de momies d’ibis, reposant dans des galeries souterraines. ors de la campagne d'Egypte commencée en 1798 et terminée en 1801, l'expédition militaire se double d'un expédition scientifique composée de 150 scientifiques qui ont pour mission de redécouvrir les richesses de l’Egypte etaussi envtuellement comme cela a toujours été de rigueur de piller au passage . Nous appelons cela pudiqument les trésors de guerre. D'Egypte on été rapatrié d' innombrables objets et y figure en bonne place de nombreuses momies humaines mais surtout animales avec des chats, des chacals, des crocodiles, divers oiseaux, Parmi ces oiseau figure l 'Ibis . Je ne vais rentrer dans les polémiques qui ont surgi entre Cuvier et Lamarck L’ibis sacré ou Threskiornis aethiopicus vit actuellement dans une large aire en Afrique au sud du Sahara ;A l'époque antique il était très répandu en Egypte d’où il a disparu vers la fin du 19èmesiècle. Son habitat était toutes sortes de zones humides souvent à proximité des humains. Cet oiseau faisait partie des douze animaux sacrés des Egyptiens En effet les Egyptiens ont associé des animaux aux douze heures du jour et de la nuit : chat, chien, serpent, scarabée, âne, lion, bélier, taureau, faucon, singe, crocodile et tortue. Thot le dieu Ibis etait aussi le dieu de la sagesse et de l’écriture. Le long bec courbe de l’ibis sacré était assimilé à un instrument d’écriture et il était réputé comme chasseur de serpents notamment lors des crues du Nil L a symbolique de son plumage noir et blanc a certainement aussi joué en sa faveur. Aussi pour cela des millions d’ibis qui ont été tués et momifiés au cours de l’Antiquité égyptienne depuis au moins 700 ans avant J .C. Dans la nécropole Tounah-el-Gebel de la ville d’Hermopolis, on a ainsi retrouvé près de quatre millions de ces ibis momifiés ! On les desséchait dans du sel avant de les entasser dans des jarres couverts d’huiles et de résines ; d’autres, conservés dans cercueils en bois, étaient enduits de papier mâché durci et peint. |
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