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Nimes  Schola des Utriculaires
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Le monument datant du règne d'Hadrien commémorait un objet offert à une divinité auguste au bénéfice du collège des utriculaires. Il permet d’identifier le bâtiment avec la schola de ce collège. Le donateur est déjà connu par CIL, XII, 3232 = ILS, 5082.
Ce bâtiment a été construit sur une denivelation naturelle aménagée par l' Homme Ce batiment est une Schola c'est à dire le lieu de reunion d'un collège ou association ( terme actuel)

 


On a découvert 2 salles de 140 et  100 m2 richments décorées avec des marbres et des Mosaiques . Il y avait un portique soutenu par des pilers octogonaux . Nous avons aussi lbassin auquel on accédait par 4 marches Une grille en meteal était aussi placée sur les cotés

 

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Tiré de cet Article

L’édifice incomplet, dont les vestiges ont faitl’objet de l’essentiel de la fouille, se présentesous la forme d’un trapèze de 25 x 15 x 20 m,qui occupe donc un espace situé en contrebasde ses abords sud (fig. 221). L’ensemble est assez nettement délimité sur au moins trois côtés. Au sud, la limite la plus forte est mar-quée par le mur MR1, épais massif de maçonnerie, large de 1 m à 1,20 m et arasé à une cote moyenne de 49,72/49,80 m, qui sert de mur de terrasse. Côté ouest, une tranchée d’épierrement de mur limite la salle 5. Il pourrait s’agir d’un retour de la façade sud, mais le prolongement apparent dela galerie 1 vers l’ouest l’apparenterait plutôt à un mur de division interne. Enfin, au nord et à l’est, deux ailes d’une galerie (espaces 1 et2), reconnues ou restituées avec certitude, limitent les deux pièces intérieures.

 

Ces deux galeries sont dotées d’un sol en mosaïque blanche décoré d’un semis de grosses tesselles noires. De largeur variable — entre 2m et 2,70 m —, elles s’établissent à une dizaine de centimètres au-dessus des pièces (autour de 49,90 m NGF) qu’elles enserrent au nord età l’est. On ajoutera que la galerie orientale s’interrompt au contact du mur sud MR1, alors que la galerie nord semble se prolonger vers l’ouest. Ces deux couloirs sont limités de part et d’autre par des stylobates supportant une alternance de piliers carrés et de seuils doubles ou triples.
Ils ouvrent ainsi largement sur les espaces intérieurs ainsi
que, au nord et à l’est, sur ce qui semble bien être un espace ouvert. Les seuils d’accès aux pièces mesurent 2,60 m de large au nord et 2,05x 0,485 m, à l’est. La présence de crapaudines, principalement sur le stylobate longeant les deux pièces, permet de restituer un système de portes à un ou deux vantaux qui, à la belle saison, pouvaient être toutes largement ouvertes, mettant ainsi les salles en communication directe avec l’espace ouvert mitoyen et les éclairant abondamment.
L’espace ouvert est attesté au nord principalement en raison de l’absence de bâti reconnu dans les sondages 2 et 3. De même, à l’est ,les sondages réalisés en 1982, au-delà de la galerie 2, n’ont livré aucun vestige construit avant d’atteindre le substrat stérile. La salle 3 — peut-être un vaste vestibule — couvre une surface de forme trapézoïdale d’environ 110 m2. Son sol est marqué par un opus tesselatum blanc décoré de croisettes noires et rouges et de trois panneaux figurés, représentant l’un le mythe d’Actéon et les deux autres un cratère à anses en volutes posé sur un piédestal. 

Ce pavement est établi à une côte moyenne de 49,76 m. La zone 4, très détruite, doit être considérée comme un espace de transition entre les pièces 3 et 5. Les fouilleurs proposent ici un pas-sage axial marqué par deux puissants piliers (0,83 m de large) reposant sur des bases octogonales (fig. 223)
. Entre ces deux piliers, il faut
restituer le point de convergence de deux petits égouts : CN8 et CN11.Ces derniers étaient détruits au niveau de la couverture, qu’il faut cependant restituer à la même cote que les sols environnants.  Le caniveau CN11 s’écoule en direction du nord et devait sans doute passer sous la galerie 1. Le caniveau CN8 file, par contre, vers le sud-est. Il traverse le mur de façade sud MR1, le longe vers l’est puis se jette dans un égout nord-sud (CN10) large de 0,75 à 0,95 m (cote de fond =48,38/48,58 m). Il est rejoint, au-delà de MR1, par un autre caniveau venant de l’ouest (CN7).
Enfin, un autre tronçon de caniveau venant
également de l’ouest (CN9) et circulant probablement sous le sol de la salle 3 se jette également dans le collecteur CN10. Le point de contact des caniveaux CN8 et CN11 peut être replacé entre les deux bases octogonales et les fouilleurs proposent de restituer là un aménagement hydraulique, bassin ou fontaine.
C’est ce que
semblent indiquer les restes d’un petit canal monolithe aérien, solidaire du sol de la pièce 3 (CN 2). Enfin, on notera que ce très probable bassin était entouré par une mosaïque dont un fragment de rinceau bichrome a été reconnu.


La pièce 5, de forme également irrégulière, couvre 140 m2 et joueprobablement le rôle d’un grand triclinium. Sur le côté sud de cette vaste pièce, a été reconnu un puits (1,05 m de diamètre), contemporain du reste du bâti et engagé dans la façade sud (fig. 224). On accédait au niveau de l’eau par l’intermédiaire d’une série de marches(1,05 m de dénivelé, soit 48,81 m) protégées par deux murets et une grille amovible

. Lors de la fouille, le niveau de l’eau a été reconnu à47,76 m. Le tapis (49,84 m), composé de tesselles blanches et noires,enserre un petit panneau à décor géométrique polychrome et un grand panneau multiple (2,60 x 5,60 m) avec décor géométrique et représentation figurée d’un passage de l’Énéide (combat de Darès etEntelle) et d’un thème dionysiaque (Dionysos dévoilant Ariane endormie) (fig. 225).
Ce panneau comportait également une
inscription/dédicace destinée à être lue par les visiteurs arrivant del’est. Par contre, les scènes figurées étaient tournées vers l’ouest, en direction des banqueteurs qui les entouraient sur trois côtés.La décoration des murs de cet édifice était recherchée, comme entémoignent de nombreux fragments de marbre de placage, dont certains encore en place à la base du mur sud, ou de pilastres en marbre.
Les niveaux d’abandon ont également livré plusieurs plaques muralesen marbre inscrites, qui proviennent vraisemblablement des lieuxmêmes. Ce vaste édifice reste difficile à dater précisément. La présence dequelques fragments de sigillée du Sud de la Gaule (1 fond de Drag 33et 1 bord de Drag 35/36 à feuilles d’eau), pris dans le radier de la mosaïque de la salle 5, semble cependant indiquer une constructionqui ne peut guère être antérieure aux années 70-80 ap. J.-C. J.-P. Da-mon propose quant à lui un premier état à dater de la seconde moitié du Ier s. ou du début du IIe s. ap. J.-C., auquel il conviendrait de rattacher les tapis de sols et une partie des panneaux. Compte tenu de ces deux indications, il paraît probable que le bâtiment, dans la forme sous laquelle il vient d’être décrit, a été construit vers la fin du Ier s.ap. J.-C. ou au début du IIe s. ap. J.-C. Pour J.-P. Darmon, un enrichissement du décor interviendrait dans un second temps, vers la findu IIe ou le tout début du IIIe s. ap. J.-C. C’est à ce moment là queseraient mis en place un des panneaux de la salle 3 et celui à champ multiple de la salle 5

Une schola?
Dans un premier temps, les fouilleurs avaient supposé avoir dégagé là les vestiges d’une riche domus, hypothèse que rien n’excluait a prio-ri, même si le plan s’avérait assez atypique. Les surfaces des piècesn’étaient en tout cas pas contradictoires. Pour ne citer qu’un exemple,la maison des Dieux Océan à Saint-Romain-en-Gal, construite entre 170 et 200/220 ap. J.-C., comprend un vestibule, qui supporte la mosaïque éponyme, de près de 120 m2 (Desbat et al.1994 : 173), tandis que plus au nord, la pièce 12, peut-être un triclinium, couvre plusde 130 m2 (Desbat et al.1994 : 175-176).
Rapidement, pourtant, plusieurs arguments sont venus contredire cette hypothèse initiale. C’est tout d’abord la richesse du décor intérieur qui, outre les sols mosaïqués, compte des revêtements de murs en plaques de marbres de couleurs variées, soulignés par des corniches et chapiteaux composites également en marbre. Dans ce même registre, un puits, intégré dans la plus grande des pièces, a livré une grande quantité d’éléments statuaires : draperies, fragments de corps,tête masculine
 Un autre argument non négligeable est apporté par
une inscription lacunaire portée sur l’un des panneaux mosaïqués quisemble bien signifier qu’un individu a fait faire à son compte le déco r,acte d’évergétisme qui se comprendrait mal dans le cadre d’une habitation privée (fig. 226).Enfin, de nombreux fragments de plaques murales épigraphiques ont également été recueillis et pourraient être,compte tenu de leur concentration, associés au bâtiment. M. Janonen a réalisé une première analyse, restée inédite, et relève, pour les éléments les mieux conservés, un long texte où l’on relate une catastrophe naturelle — miraculo, tempestas, flagrantia, fumi— (fig. 227) ;une mention de l’empereur Hadrien ;

 

une restauration de bâtiments,dont des Balnea, suite à un incendie, à laquelle aurait pris part un empereur de la dynastie des Sévères ; une dédicace à un notabl enîmois du nom de Titus Julius Dolabella(fig. 228). L’interprétation de cet édifice, que tous ces éléments désignent plu-tôt comme un lieu à caractère public, reste malgré tout difficile,d’autant que les deux pièces reconnues s’apparentent bien à des sallesd’habitations privées, puisqu’on peut y reconnaître, selon toute vrai-semblance, un vestibule et une salle à manger. Les compositions figu-rées des sols mosaïqués ne nous sont pas d’un grand secours,puisqu’elles font appel au registre mythologique sans qu’on puisse endégager une quelconque thématique : Actéon transformé en cerf et dévoré par ses chiens, cratères à anses à volutes, combat de Darès et Entelle, dévoilement d’Ariane endormie par Dionysos.Compte tenu des éléments disponibles, J.-P. Darmon a supposé que cet édifice avait été le siège de symposia (banquets). Il ajoute cependant que l’inscription faisant mention de Balnea évoque la relationqui lie les thermes de Thugga (Tunisie) à un édifice semi-enterré contigu, dont la fonction reste mystérieuse, mais qui comporte également plusieurs pièces dont un vaste triclinium(Darmon 1990b : 73)
On remarquera cependant que l’existence de thermes voisins du bâti-ment des A.G.F. est à ce jour du domaine de l’hypothèse et que l’ins-cription comporte, outre la mention de bains, celle d’autres bâtiments— non définis —, également détruits par un incendie. Celui des A.G.F.en faisait peut-être partie, ce qui expliquerait la présence de la plaqueinscrite en son sein.
Une hypothèse plus séduisante a été récemment formulée par M.
Janon qui voit dans ces constructions les vestiges d’une schola, lieu deréunion d’un collège des utriculaires. Il appuie celle-ci, là aussi, surun fragment d’inscription en trois lignes (fig. 228) :...]G SACRUM COLL V[......]UL DOLABELLA[......]MA/XOR[...Cette inscription met en relation un notable nîmois Titus Julius Dolabellaet un sacré collège, qui pourrait être celui des Utriculaires, à cause du V qui suit COLL dans la première ligne. M. Janon étaye son raisonnement en remarquant que cette interprétation trouve un échodans le texte de Philon d’Alexandrie qui décrit leKaisareionde sa ville(cf.aussi Gros 1984). Ce texte évoque en effet l’existence, dans unespace consacré au culte impérial, de salles de réunion qui pourraientêtre des scholæ. Après avoir rappelé que les activités des collèges étaient étroitement dépendantes du pouvoir, il propose de situer aux abords de l’Augusteum plusieurs bâtiments d’association, dont celui des A.G.F. qui pourrait être une scholade subaedini, c’est-à-dire, “ un collège placé, topographiquement et hiérarchiquement, en contrebas d’un temple impérial, sous le contrôle et la protection du pouvoir ”(Janon 1991 : 772-774). C’est dans cette situation analogue, dans lesdépendances d’un temple impérial — le «Capitole» —, que des murs revêtus d’enduits peints désignent peut-être la scholades fabri subae-dinide Narbonne.

Cette dernière association, aux dires de M. Gayraud, regroupait tous les artisans manuels à compter du IIe s. (Gay-raud 1981 : 491-497). Récemment, P. Gros a adhéré à l’hypothèsede M. Janon tout en réunissant dans un dossier quelques-unes des scholae les mieux connues du monde romain. Il note que, malgré un plan qui combine généralement cour à portique et salles de gestion, de réunion, voir de culte, il reste difficile d’identifier ce type d’édifice situé “ aux confins du profane et du religieux, de l’utilitaire et de l’ostentatoire, du public et du privé ” (Gros 1996 : 376-385,Gros 1997). Une bonne illustration de cette difficulté est donnée par la maison des Dieux Océan de Saint-Romain-en-Gal, déjà évoquée,dans laquelle les fouilleurs voient, à mon avis à juste titre, une riche habitation privée (Desbat et al. 1994), mais que P. Gros n’exclut pas d’assimiler à une schola (Gros 1997 : 235-240).
A l’opposé, des bâtiments apparemment
publics sont parfois interprétés comme des scholae, sans arguments déterminants. Ainsi,à Alba, J. Dupraz attribuerait volontiers cette fonction à l’aire A, vaste cour de 2400 m2 entourée de quatre portiques et dotée de deux salles voûtées et de bas-sins (information orale ; Béal, Dupraz 1989 : 122-125). A Cuicul cette même identification est proposée, sans autre argument, pour une pièce dotée d’une abside et ouvrant sur une cour (Allais 1971 : 102,fig. 23). Il est vrai que, dans ce cas, le plan évoque, en plus petit, celui du siège des Augustales d’Ostie (Gros 1996 : 435).Dans le cas de Nîmes, l’hypothèse me semble séduisante et elle également appuyée par quelques éléments.
Les inscriptions portant des
mentions d’empereurs, retrouvées dans les pièces et destinées à être accrochées aux murs, peuvent témoigner de la dépendance des corporations face au pouvoir impérial, de bienfaits accordés par ce dernier une participation aux frais de reconstruction après un incendie ?—, mais aussi peut-être, pour certaines, d’un culte dynastique auquel est ainsi réservé un vaste espace dans la scholades médecins de Velia(Gros 1996 : 379). Dans les associations collégiales, l’aspect convivial et l’importance du banquet ont été maintes fois soulignés (Mac Mul-len 1986 : 72-78 ; Pavis d’Escurac 1990) et les repas des affiliés nécessitaient donc une pièce adéquate, telle que celle des A.G.F., mais qu’on reconnaît aussi, par exemple, à la schola des charpentiers de marine d’Ostie (Gros 1996 : 381).
Le «vestibule» qui la précède à
Nîmes est suffisamment vaste pour avoir également servi de salle à manger complémentaire ou, plutôt, de lieu de réunion pour des activités plus professionnelles. Pour ce qui est du petit bassin qui interrompt le passage entre cette salle et le triclinium, je serais assez d’accord avec J.-P. Darmon pour y voir un simple pédiluve permettant aux convives de se laver les pieds avant d’aller banqueter. Le puits monumental, protégé par une grille et desservi par un escalier à l’image du puits à dromos plus précoce  de Glanum (Roth-Congès 1992 : 40-42), servait peut-être simplement au nettoyage des sols, mais également peut-être aux ablutions.
On ne
peut non plus exclure qu’il ait été destiné à des rituels plus complexes. Si donc l’identification de ce bâtiment à une schola parait à ce jour étayée par une bonne concordance de faits, il est plus hasardeux d’endéfinir précisément le collège détenteur. La restitution du mot «utriculaires» proposée par M. Janon ne repose que sur une seule lettre[V], il est vrai la première, qui pourrait tout aussi bien désigner un autre corps de métier : par exemple vestiarius/tailleur, dont on possède une attestation à Nîmes (C.I.L., XII, 3202), viminarius/vannier, ouun autre type d’association, pourquoi pas à caractère plus spécifique-ment religieux. On remarquera que la corporation des utriculaires deNîmes est cependant attestée par ailleurs (C.I.L., XII, 3351), par l’épi-taphe de Lucius Valerius Secundinus, deux fois magister du collègedes utriculaires de Nîmes.


L’inscription en question porte en outre le nom de Titus Julius Dolabella, également connu par un autre document, cette fois ci bilingue, découvert près de la source de la Fontaine (C.I.L., XII, 3232 ;Gros 1984 : 131). Le texte fait état des honneurs que lui a rendus les sacré synode thymélique hadrianique de Naples et nous apprend qu’il était patron des centonaires et du synode thymélique nîmois. Il n’yaurait rien d’étonnant que ce notable nîmois, quattuorvir du trésor,pontife, préfet des vigiles et des armes, ait été également patron du collège des utriculaires ou d’un autre collège établi aux A.G.F.
Les
liaisons qu’entretenaient les différents collèges se limitaient d’ailleursle plus souvent à une communauté de patrons (Pavis d’Escurac 1990 :109-120).
Évolution, occupation tardive et abandon
Le comblement des petits égouts CN8 et CN11 a livré un ensemble de mobilier homogène datable de la seconde moitié du IIIe s. ap. J.-C  Cette période semble donc traduire l’interruption de l’entretien régulier de l’édifice.Mais il faut attendre le courant du IVe s., puis les Ve et VIe s. ap. J.-C. pour trouver les véritables signes d’une transformation radicale des lieux. Plusieurs éléments témoignent alors d’une très probable privatisation ou, tout au moins, d’un changement de fonction manifeste .Ainsi, dans la partie septentrionale de la salle 5, un sol de terre battue, partiellement brûlé, a pu être en partie fouillé au contact de la mosaïque antérieure. Sa formation résulte sans doute de l’accumulation et du tassement de terres non balayées et il est daté du courant du IVe s. ap. J.-C. (claire D, Claire B luisante, 2 monnaies). Il est surmonté par une couche remaniée, mais typique d’un effondrement de mur en terre crue à parements enduits en blanc (IVe s.), elle  même recouverte par un niveau de destruction caractéristique (fragments detuiles, de mosaïques, d’enduits peints et nombreux fragments demarbre), voire de reprise de la sédimentation. Ces deux strates contenaient un rare mobilier incluant quelques céramiques du Ve s. (pisolithes à cuisson réductrice et D.S.P.). A l’extrémité ouest de la salle 5,la mosaïque est recouverte par plusieurs niveaux de destruction, sur lesquels prennent place deux murs perpendiculaires qui respectent l’orientation de la bordure ouest de la salle. Élevés en moellons posésà sec sur un hérisson de fondation, ces deux constructions étaient en relation avec un probable sol de terre battue, sans mobilier caractéristique. Cet angle de murs est recouvert par une couche d’éboulis contenant du mobilier du Ve ou du VIe s .Enfin, en bordure sud de la salle 5, le puits a livré un très abondan tmobilier : fragments de bois, noyaux, fruits secs, faune, sculpture etcéramique. L’ensemble, étudié par Cl. Raynaud, indique que le site esttoujours fréquenté à la fin du Ve ou dans la première moitié du VIe s.(Raynaud 1990 : 244-250)

   


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