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7 Rome 2-3 Bas Empire Ivoire Diptyque consulaire de Flavius Anastasius Probus Paris BNF :Maquetland.com:: Le monde de la maquette



 
   

 
     

 

 


7 Rome 2-3 Bas Empire Ivoire Diptyque consulaire de Flavius Anastasius Probus Paris BNF









Rome Bas Empire Ivoire Diptyque consulaire de Flavius Anastasius Probus Paris BNF
English Translation
Merci à Carole Raddato pour les photographies
 

Historique Voir ICI
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Article s'impirant de Wikipedia
Un diptyque consulaire (du grec diptychos, double) est, dans l'Antiquité tardive, un type particulier de diptyque, C 'est une paire de panneaux reliés, généralement en ivoire, en bois ou en métal,reliées par des charnières  ornés d'un riche décor sculpté, qui pouvaient faire office de tablette à écrire  Ce sont des objets commémoratifs typiques de la tradition romaine et byzantine dont l'usage est attesté pour une période allant de 406 à 540
.C 'etait à  l’origine un support tout simple pour les tablettes de cire mais rapidement durant le bas empire c'est devenu un objet commémoratif de luxe,  une artefact commandé par le
consul ordinaire et distribué pour marquer son entrée en charge et récompenser les notables qui avaient soutenu sa candidature . Les motifssculptés dans de l’ivoire glorifient le consul. mais cette iconographie reste variée. Ils sont habituellement distribués au moment de l'entrée en charge du dignitaire.
La chronologie de ces diptyques est nettement définie, d'une part, du fait de la décision de
Théodose Ier, en 384, de réserver aux seuls consuls, sauf dérogation impériale extraordinaire, l'usage de ces diptyques (code de Théodose, 15, 9, 11, publié en 438), et, d'autre part, en raison de la disparition du consulat sous le règne de Justinien, en 541. Cette suppression se conjugue avec la raréfaction de l'ivoire, pour entraîner la disparition des diptyques consulaires2. Les grands aristocrates et fonctionnaires de l'Empire passent toutefois outre cette interdiction de Théodose et font réaliser des diptyques pour célébrer des charges moins importantes : Symmaque en distribue ainsi pour commémorer les jeux questoriens, puis prétoriens de son fils, respectivement en 393 et en 401.
Les ateliers responsables de cette production se trouvaient dans les deux capitales de l'Empire, Rome et Constantinople, ainsi qu'à Milan2. Mais la chute de l'Empire d'Occident, en 476, est probablement responsable de la disparition de la production occidentale, à la fin du Ve siècle : tous les diptyques consulaires conservés du VIe siècle sont originaires de Constantinople.
L'apparition des diptyques consulaires, au IVe siècle, entraîne le développement de la sculpture sur ivoire2. Les diptyques sont sculptés, en bas-relief, sur une seule face de chaque panneau, dans un style archaïsant inspiré de la Rome antique3.L’ivoire est une matière coûteuse, rare, et qui a servi aux arts de luxe depuis une haute antiquité car elle se laisse tailler très finement  . Les plaques d'ivoire ont une épaisseur comprise entre 8 mm et 10 mm4. À partir du VIe siècle, les arrière-plans sont influencés par les cultures grecque et orientale5. Des médaillons présentent des scènes de cirque, de théâtre ou d'hippodrome, avec des courses ou des combats de bêtes sauvages6. Certains diptyques étaient peints, d'autres incrustés de pierres précieuses.Les principaux centres de productions sont Rome, Constantinople et Milan
Les diptyques consulaires se composent  systématiquement de deux feuillets est semblables, la tabula ansata est gravée d'une inscription en capitales, sur deux lignes et le consul est représenté en dessous soit par une inscription,soit  pour les plus richement décorés d'entre eux, par un portrait plus ou moins élaboré du consul,
Mais pour les les diptyques les plus simples, on ne trouve une inscription de dédicace dans un décor géométrique et végétal.  C'est ce type qui fut le plus produit  en séries plus importantes, à partir de modèles faits en série et reservès à des personnages de rang
inférieur alors que les diptyques les plus sophistiqués,, étaient réservés au premier cercle de l'aristocratie romaine.
Le motif le plus courant des diptyques constantinopolitains du
VIe siècle représente le consul, en pied, présidant les jeux consulaires qui marquaient son entrée en fonction. Certains diptyques ne présentent que le buste du consul, placé dans un motif en couronne.Par contre on ignore quel genre de texte était retenu pour les diptyques de l’empereur
Les diptyques consulaires sont, par leur nature même, un instrument précieux pour la
prosopographie de l'Empire romain tardif, ainsi que pour l'étude de l'art de cette période. Ils doivent d'avoir survécu, en nombre important, jusqu'à l'époque contemporaine, à leur réutilisation, dans bien des cas, comme reliures de manuscrits ecclésiastiques, à l'époque médiévale7. Certains sont même utilisés, dans les églises, comme reliures pour des listes d'évêques ou des archives similaires . Comme. La liste ne cessait de s'allonger,  des feuilles de parchemin étaient insérées entre les tablettes, et le dyptique fut aussi appelé « livre d'ivoire 
La composition des deux feuillets est semblables, la tabula ansata est gravée d'une inscription en capitales, sur deux lignes. Le consul est représenté en dessous. Il est nommé par l'inscription, il s'agit d'Anastasius, fils de Pompéius (lui-même consul en 501) et petit neveu de l'empereur Anastase (r. 491-518). Anastasius reçut la charge du consul en 517, c'est à cette occasion que fut sculpté ce diptyque en ivoire.
 
 
Nous pouvons voir le consul trônant devant un bâtiment richement architecturé qui pourrait représenter une loge ou un tribunal. Le fronton triangulaire supporté par des colonnes corinthiennes, est surmonté par trois médaillons (imagines clipeatae) ; celui du haut flanqué de deux génies portant des guirlandes, représente l'empereur Anastase. Il est coiffé d'un diadème perlé à deux cordelettes pendantes ; le médaillon de droite est probablement le portrait de l'impératrice Ariane (décédée en 515), parée de riches colliers et de boucles d'oreilles. Sa coiffure est caractéristique de l'époque, faite de doubles rubans de perles qui enserrent ses cheveux. A gauche, on peut reconnaitre le consul Pompeius, père d'Anastasius.
Anastasius tient dans la main gauche le sceptre surmonté d'un aigle dont les ailes enserrent un médaillon de l'empereur Anastase, et, de la main droite, il élève la mappa. Il porte le costume réservé à sa charge. Les extrémités du trône dit la sella curulis sont sculptées de deux têtes de femme nimbées et couronnées de tours : ce sont les allégories de Rome et Constantinople. De part et d'autre du banc, des victoires soutiennent elles aussi, des médaillons d'Anastase.
Le registre inférieur dépeint les jeux. A droite, les spectateurs assistent à une venatio : un cavaliers et des bellulaires (dompteurs) se battent contre des fauves, l'un deux se fait mordre la jambe. Cette forme hémisphérique évoque un amphithéâtre, peut-être le cynegion de Constantinople.
Sur le feuillet de gauche, il semble que la scène se déroule dans l'hippodrome : deux amazones présentent deux chevaux ; en dessous, un homme et une femme miment la guérison de deux aveugles. De l'autre coté, trois personnages masqués jouent une scène de tragédie.
Parmi les dyptiques consulaires, celui d'Anastasius est l'un des plus remarquables. Il se distingue en effet par la qualité du travail de l'ivoire, du relief accentué, de la souplesse du modelé des chairs du visage et même du corps.
Plusieurs diptyques consulaires d'Anastasius existent, tous très semblables à celui-ci.
Ce dyptique se trouvait, certainement dès l'époque romane, à la cathédrale de Bourges, où il fut utilisé à des fins liturgiques : il était exposé sur l'autel pendant la messe et le prêtre, lors du canon, lisait les noms des archevêques inscrits sur son revers. La liste ne cessa de s'allonger, ainsi des feuilles de parchemin furent insérées entre les tablettes, et le dyptique fut appelé « livre d'ivoire ».

 
 


 
 
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