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Savoie Val-Cenis Fort Varisello









Savoie Val-Cenis Fort Varisello
English Translation
Merci à Jean Marie Brams pour les photographies ,et le texte


Historique Voir ICI
History Click HERE

À l'ouest de la Cassa, passé la barre du Mont Cenis  se trouve à un altitude de 2105m le fort de Varisello érigé à la fin du XIXe siècle. Il s'inspire du type de Fortification dite Montalembert Ce fort est de forme polygonale, avec une double rangée de casemates, avec un large fossé tout le long du périmètre, sauf sur le front occidental, parce que les murs surplombent les falaises  Des caponieres puissantes contrôlent les abords du fort. La cour intérieure se compose d'une grande caserne sur plusieurs étages, partiellement souterraine, cette structure abritait 420 hommes. 
Sur la plateforme supérieure se trouvait 7 canons de 150 mm GRC pouvant balayer la vallée du Mont Cenis. Au-dessous d'eux  on trouvait aussi 4 obusiers de 150 GRC 



Les casemates pouvaient aceuillir des tireurs.



 En 1909 les Italiens ont testé sur le fort  divers type de canons de 149 mm des mortiers et obusiersde  210  tirant de diverses positions , contre le fort du Varisello, pour éprouver sa solidité et voir les effets de l'artillería. Les dommages subis peuvent être remarqués à l'intérieur et à l'extérieur 

 

Fort de Variselle – Col du Mont Cénis

Par Jean-Marie Brams
Le fort de Variselle s'élève à 2118 mètres d'altitude. Il est une construction italienne de 1874 ayant pour but de surveiller la frontière française.
Avec une forme pentagonale, il joue un rôle défensif (il est équipé d'une forte artillerie) mais aussi logistique (il possède un four à pain, des magasins à vivres et d'armement)
il est le poste principal du réseau de communication de la défense italienne du col.
Le fort a été désarmé en 1915 pour ensuite reprendre du service dans les années 30. Il est aujourd'hui en ruine.
Le Fort de Variselle est à l'origine une construction italienne de 1874 qui avait pour objectif la surveillance de la frontière française.
Avec sa forme pentagonale, il permet de surveiller la frontière mais également les accès aux autres fortifications de la zone (Fort de Ronce, Fort de Pattacreuse, Fort de Malamot, Fort de la Turra).
Ce fort avait deux principales missions : défensive d'une part (avec une forte artillerie) et logistique d'autre part (avec un four à pain et des magasins à vivres et à armements).
Le fort fût désarmé en 1915 puis repris du service dans les années 30. Depuis le Traité de Paris (1947), tout le
plateau du Mont-Cenis, y compris le lac et les forts, est français.

Le Fort de Variselle Col du Mont-Cenis (France)

Contexte général

Le fort de Variselle (Forte Varisello), aujourd'hui à l'abandon, est une fortification italienne édifiée sur le col du Mont-Cenis, suite à la loi italienne de 1874 sur la défense.
Il constituait, avec les forts voisins de Ronce (Forte Roncia) et de La Cassa, construits à la même époque, un puissant verrou destiné à interdire ce passage aux armées françaises, en cas de conflit ouvert entre les deux pays.
Les hasards de l'histoire font que ces ouvrages se trouvent aujourd'hui en territoire français,
le tracé de la frontière ayant été rectifié en 1947 au détriment de l'Italie, pour permettre à la France de contrôler la totalité de ce col alpin reliant Lanslebourg (haute Maurienne) à la vallée de Suse (Piémont).

Contexte historique

Dès 1874, l'Italie étudie l'amélioration de la défense de sa frontière avec la France, les relations entre les deux pays étant tendues.
Une loi de programmation militaire votée par le parlement prévoit la fortification des Alpes par une série d'ouvrages d'altitude jalonnant au plus près le tracé de la frontière.
C'est ainsi que 3 premiers forts voient le jour au Mont-Cenis: Roncia, La Cassa et Varisello.
Ces ouvrages sont des améliorations du système dit Montalembert de l'Esseillon, basé sur le concept de caves à canons.
Ils sont destinés à barrer l'extrémité orientale du plateau du col, face à un envahisseur venant du nord et cherchant à emprunter ce passage pour prendre pied dans le Piémont et la plaine du Pô.
La menace d'une percée ou d'une invasion française par le Mont-Cenis est en effet prise très au sérieux par l'Italie depuis que Napoléon a transformé l'ancien chemin muletier du Mont-Cenis en un véritable route, la première carrossable des Alpes.

Le Fort de Variselle

Les forts de La Cassa et de Variselle présentaient des caractéristiques similaires. Le premier, qui formait un verrou sur le plateau du col, a été démoli et se trouve aujourd'hui noyé sous les eaux du barrage du Mont-Cenis;
le second, qui se dresse sur un éperon rocheux commandant tout le plateau, domine actuellement le plan d'eau artificiel, sur la rive sud-est du lac, à 2118 m d'altitude.
De forme polygonale, il est entouré sur trois côtés par de profonds fossés, le quatrième côté (à l'ouest) étant trop abrupt pour être sérieusement menacé.
On accède à l'ouvrage par un pont mobile en mauvais état, qui s'ouvre au milieu du front sud, le moins exposé à l'ennemi.
Les fossés sont battus par 3 splendides caponnières d'angle qui permettent le tir d'enfilade, et par de nombreux créneaux de fusillade percés dans le pourtour du rempart, au niveau du fond du fossé.
Au-dessus de ce premier niveau de défense, un second étage d'embrasures s'ouvre au raz du sol, permettant ainsi un tir rasant et meurtrier par dessus le fossé.
Ce second niveau comprend des embrasures à canon alternant avec des créneaux de fusillade.
Il permet le tir à distance tandis que les embrasures du niveau inférieur n'assurent que la protection rapprochée de l'ouvrage, au cas où l'assaillant aurait réussi à prendre pied dans les fossés.
L'artillerie du fort de Variselle comprenait 27 canons de 9ART/rét., d'une portée de 6000 m.
Ces pièces étaient installées dans des casemates voûtées, ouvertes à l'arrière.
Elles étaient maintenues sur des affûts et soutenues par des potences, pour permettre de les déplacer rapidement d'un côté à l'autre de l'ouvrage en fonction des besoins de la défense.
L'espace central du fort est occupé par un vaste casernement enterré et casematé, défilé sous le niveau de la cour;
il abrite les cantonnements, les magasins à poudre, le dépôt de projectiles, le magasin à vivres, l'infirmerie, le four à pain et les diverses infrastructures nécessaires aux besoins de l'infanterie italienne appelée à effectuer des opérations dans le secteur.
Etant donné la position dominante de l'ouvrage, les Italiens y avaient également installés la télégraphie principale de tout le réseau de communications du secteur.
La défense du plateau du Mont-Cenis était complétée par des fossés barrant le plateau et par de nombreuses batteries extérieures disposées autour du fort de Variselle.
Variselle et La Cassa sont désarmés en 1915, l'Italie étant alors l'alliée de la France face à l'Autriche et à l'Allemagne.
Les pièces, démontées, sont expédiées sur le front autrichien.
Avec l'arrivée au pouvoir de Mussolini et des fascistes, la situation géopolitique se renverse brusquement et l'armée italienne utilise les deux ouvrages
pour y installer la base et les magasins des nombreuses batteries de 149/35 modèle 98 qui sont installées au Mont-Cenis dans les années 1930
. Après la seconde guerre mondiale, le fort de La Cassa est démoli pour faire place au barrage. Celui de Variselle est démantelé puis laissé à l'abandon...

La réplique française...

La construction des trois forts italiens de Ronce, Variselle et La Cassa sur le Mont-Cenis dans le dernier quart du 19e siècle provoque aussitôt la réaction de la France qui entreprend, dès les années 1880
, une révision complète de la défense de la vallée de la Haute Maurienne.
Les Chasseurs alpins sont créés en 1885, de façon à doter le pays de troupes alpines aguerries et aptes au combat en haute montagne.
Vers la même époque, la France entreprend la construction successive du fort du Télégraphe (voire la rubrique consacrée à ce fort)
, pour bloquer l'accès de la place forte de Briançon en cas d'invasion italienne de la vallée de la Maurienne;
puis celui du Replaton et du Sappey à Modane, pour verrouiller le débouché du tunnel ferroviaire transfrontalier du Fréjus et la route nationale venant du Mont-Cenis.
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