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France Batailles Guerre d'Indochine (V ) Dien Bien Phu :Maquetland.com:: Le monde de la maquette



 
   

 
     

 

 


France Batailles Guerre d'Indochine (V ) Dien Bien Phu

Article écrit par : Claude Balmefrezol

Mis en ligne le 02/06/2007 à 21:50:32



La bataille de Dien bien phû.





 

L’Etat major du CEFEO pense avoir trouvé une solution miracle pour vaincre le Vietminh avec la construction de Camps retranchés sur lesquels doivent se briser les forces ennemies.
Entre 1952 et août 1953 un premier camp retranché est implanté à Na San. Avec la reprise de l avancée des forces du général Giap commandant de l'armée vietminh le commandement français décide de créer un second camp à Dien-Bien-Phu.
Situation Géographique
 La vallée de Dien-Bien-Phu est située à 250 km de Hanoi à la frontière du Laos. C'est une cuvette de 16 km sur 9 entourée par des collines dont les hauteurs varient de 400 mètres à 550 mètres et qui est traversé par la rivière Nam Youm .Dien-Bien-Phu est une zone fréquemment inondée où se maintienne souvent un épais brouillard. Sur l'un des points de franchissement de la rivière se trouve un petit village près duquel les Japonais ont réaménagé une piste d'aviation durant la seconde guerre mondiale.

  
Dien Bien Phu de nos jours (source internet )

Historique du Camp retranché
L’Opération Castor

 


photo aérienne prise avant l'établissement du camp retranché

Entre le 20 et 22 novembre 1953 débute l'opération aéroportée  « Castor » qui sera la plus grande opération aéroportée de la Guerre d’Indochine. Cela débute le 20 novembre par un survol de la zone par un DC47 transportant les géneraux Gilles  commandant les troupes aéroportées, Dechaux commandant le groupement aérien tactique et le Général BODET, adjoint de Navarre.Ils donnent le feu vert à l'opération.
A 8 H 45, des terrains d’aviation d'Hanoï  et des alentours 65 Dakotas décollent pour larguer  sur la cuvette les deux premiers bataillons chargés d'investir Diên Biên Phu

 
opération Castor (source Internet )

 

Pour la petite histoire des éléments du 6ème BPC et du génie largués trop loin touchèrent le sol à proximité d'une compagnie vietminh à l'exercice qui engagea le combat.Le bilan, au soir de ce premier jour, se solda du côté français par 15 morts et 34 blessés au combat et 1 tué et 13 blessés au saut. Les pertes vietminh s'élevèrent à 115 tués et 4 blessés capturés. Une quarantaine d'armes furent récupéréesQuelques heures plus tard, des renforts sont, largués par 41 avions : Il s’agit des éléments suivants

      

                                                                   35° RA                                                    Dakota                                                                                                             1° BCP

- Le ler bataillon de parachutistes coloniaux (750 hommes)
- 2 batteries de 75 sans recul du 35ème RALP
- 1 compagnie de mortiers de 120
- 1 antenne chirurgicale.
   
1°BEP Général Gilles 8° BPC

Le 21 novembre, suivent en deux rotations de 57 C47 deux bataillons parachutistes (le 1er BEP et le 8ème BPC des éléments du génie et le PC  avec le général GILLES.
Le 22 novembre, le 5ème bataillon de parachutistes vietnamiens est largué sur Diên Biên Phu.

 5° Bton Para 2

Le 22 novembre 1953, le camp retranché est fort de  4.195 hommes et il est sous le commandement du Colonel de Castries

Colonel de Castries
 
Les Français transforment progressivement la cuvette en véritable camp retranché .La zone est protégée par plusieurs rangées de fil de fer barbelé la piste aviation est remise en état des positions fortifiées sont construites sur des petites collines qui entourent le village au nord Gabrielle à l'est Béatrice Dominique Éliane à l'ouest Anne-Marie Huguette Claudine Françoise Liliane Junon, au centre le PC et Epervier et enfin Isabelle au sud
Chaque point d'appui est divisé en plusieurs postes, un réseau de communication en partie enterré est protégé par des barbelés, relie les points d'appui et les postes entre eux. Trois zones de largage sont aménagées avec entre les différents points d'appui dans le cas où la piste d'aviation deviendrait inutilisable. Les autorites rendent de frequentes visites au camp retranché

Cogny , de Castries,Navarre

En novembre 1953 les occupants de la garnison isolée de Lai Chau sont évacués sur Dien-Bien-Phu .Le Vietminh n'a donc plus que ce seul objectif
La Bataille 13 Mars 8 Mai 1954

Photo aérienne du champ de bataille  manque  poste Gabrielle plus au Nord( source Internet )

Après de nombreux accrochages la bataille s'engage véritablement à la mi-mars 1954.
À cette date commandée par le colonel de Castries, la garnison française compte près de 10 000 hommes appuyés par des mortiers lourds et des canons de 105.
En face Giap commande 70 000 soldats appuyés par plus de 100 pièces d’artillerie bien dissimulées
L'attaque était  prévisible depuis quelques jours car le vietminh avait fait évacuer la vallée par tous les civils. Le PC de Giap se trouvait à Muong Phan, à mi chemin entre Diên Biên Phu et Tuan Ciao, Ho Chi Minh   y est présent
 
Giap et L oncle Ho

La chute de Béatrice et de Gabrielle
L'attaque débute dans la soirée du samedi 13 mars 1954 par une violence attaque vetminh  contre Béatrice et Gabrielle essentiellement tenue par un les légionnaires et les tirailleurs algériens
Un bombardement intense d’artillerie a lieu avec près de près de 9000 coups tirés Suit alors l assault au petit matin  le point d'appui Béatrice tomba après une farouche résistance. Un malheureux concours de circonstances favorisa  toutefois cette victoire ennemi .L’EM du point d’appui dont le Lt Colonel Gaucher fut tué dès la première heure par deux obus vietminh qui explosèrent dans leur abri. De plus la 3/13 DBLE  qui tenait ce point d appui était à effectif réduit ce soir-là .
Le Lendemain le scénario se répéta sur Gabrielle Défendu par le 5/7, régiment de tirailleurs algériens, ce point d'appui est attaqué le soir après un pilonnage d'artillerie. Le combat est extrêmement violent.Le15 mars à l’aube tout est consommé Une contre-attaque française échoue.Les survivants des deux points d'appui sont recueillis mais la couverture nord et nord-est du dispositif d'ensemble de Diên Biên Phu a disparu.
Entre temps le 14 mars le 5ème BPVN du Cdt Botella est largué sur la cuvette en pleine attaque vietmin. Il subit de lourdes pertes dès son arrivée


Cdt Botella

L’intensification de la bataille 
 Le 16 mars, Bigeard et le 6ème BPC sont largués sur DBP . L’artillerie ennemie continue son ouvre de destruction ce qui pousse le Colonel Piroth, responsable de l'artillerie au suicide

        .

 Cdt Bigeard 6° BCCP Colonel Piroth

Le 18 mars, le 3ème bataillon thaï quitte le centre Anne Marie qui défendait l'accès nord-ouest. Ce centre est aussitôt réorganisé: on en abandonne une partie et ce qui reste est rattaché à Huguette qui défend le terrain d'aviation dans sa partie nord et nord-ouest. Les conditions de vie à Diên Biên Phu, sans cesse pilonné par l'artillerie, deviennent difficiles. Le vietminh s'efforce de couper la route avec Isabelle pour isoler chacun des points d'appui. Les évacuations sanitaires sont de plus en plus précaires. La piste d'aviation est sans cesse bombardée

Le16 mars 2 compagnies Thaï évacuent une partie d'Anne-Marie. La piste aviation est désormais directement sous le feu des armes automatiques ennemies.
Tout au long de la bataille chacun des adversaires ne cesse d'étoffer ses forces en hommes en matériel Le 22 mars des éléments du 35ème RALP sautent en renfort  mais les atterrissages de jour deviennent impossibles et il faut procéder à des attérissages de nuit . Mais rapidement on se rend compte que cela devient trop problematique et il  faut renoncer complètement. Meme les hélicoptères ne peuvent plus atterir. Le dernier avion décollera avec quelques blessés le 26 mars. Cela entraînera la présence de l’'infirmière Geneviève de Galard dans le camp  jusqu’à la capitalation . Elle restera parmi les combattants. Son dévouement et son courage feront l'admiration de tous.


De Galard

 

Giap procède à un étouffement méthodique de la base en creusant un réseau de tranchées tentaculaires qui enserrent les points d'appui. L'ennemi s'infiltre ainsi dans le camp. Les tranchées qu'il creuse sont destinées à isoler les différents centres de résistance et à leur servir de base de départ, à l'abri des coups, pour les assauts des points d'appui. Il ne relâche jamais ses efforts, harcelant et bombardant chaque jour les positions.
Toutefois les francais ne restent pas inactifs et le 28 mars, ils mênent  une contreattaque sur  les positions de DCA vietminh à l'ouest de Diên Biên Phu.
Les pertes sont très sévères des deux côtés 20 tués et 76 blessés côté francais et  350 morts chez les vietminh  ainsi que  la récupération d'un important lot d'armement (17 mitrailleuses, 2 bazookas, 14 FM, 100 fusils ) .



Tract du Vietminh

 

Au plus fort de la bataille, entre deux assauts et parmi le fracas des explosions, les viets avec des hauts-parleurs, haranguent les assiégés et les invitent à la désertion. Ils s'adressent surtout aux troupes nord-africaines et africaines, peut-être plus sensibles aux arguments anti colonialistes qu'ils emploient. Ils promettent la vie sauve aux déserteurs, des avantages matériels à ceux qui rejoindront leurs rangs et une libération rapide.Ils encouragent également la rébellion et disent vouloir réserver un accueil particulièrement chaleureux à ceux qui, avant de déserter, auront retourné leurs armes contre leurs chefs colonialistes. Des tracts sont également jetés dans les points d'appui mais ces  actions restent sans effet

 quelques insignes des troupes ayant combattu à DBP

Grâce aux parachutages les forces françaises présentes de la cuvette alignent jusqu'à 15 000 hommes
Les éléments naturels sont contre les francais car à partir du 25 mars une pluie tombe sans discontinuer et  aucun avion ne peut plus ni atterrir n'y coller du camp retranché. Les blessés des deux camps sont soignés sur place  Cette pluie transforme les tranchées en bourbier et fait s'effondrer certains abris. Les obus viets provoquent aussi  des coulées de boue. Tout cela fait que l'aviation ne pourra jamais jouer dans cette la bataille le rôle déterminant qui aurait dut être le sien pour plusieurs raisons:
distance trop longue entre Hanoï et Diên Biên Phu (700 Kms aller retour),
évolution inattendue de la bataille terrestre,
 météo défavorable,
 relief   difficile à survoler,
densité de la végétation offrant à l’ennemi des abris naturels impénétrables aux vues,
Puissance de DCA ennemie parfaitement camouflée.
Giap aligne 4 divisions de l'infanterie et une division d'artillerie soit 70 000 combattants régulièrement relevés et 60 000 auxiliaires utilisés dans les missions de génie et de transport de ravitaillement et matériel. Ce déploiement de forces surprend même les français.
Le 30 mars, après une préparation d'artillerie Giap lance une nouvelle offensive sur les principaux points d'appui qui dominent et protègent à l'est la base aéroterrestre.
 Dominique 2 et Eliane 1 tombent aux mains de l'adversaire qui, heureusement, échoue devant Dominique 3 et Eliane 2 où s'engage une bataille qui va durer plusieurs jours.Le 31 mars Dominique 2 et Eliane 1 sont réoccupées, mais faute de renforts doivent être évacuées en fin de journée après de lourdes pertes.
Simultanément, les positions qui protègent l'extrémité nord du terrain d'aviation, sont attaquées et Huguette est à son tour attaquée.
Le 2 avril, le 2/1 RCP est parachuté en renfort avec des éléments du RALP.



1° RCP

 

Les attaques frontales ne cessent que le 6 avril, mais la superficie de la base aéroterrestre est très restreint et les laisons avec certains points d appui comme Isabelle sont devenues impossibles. Les parachutages sont de plus en plus exposés aux feux de l'adversaire. Les pertes sont très importantes et de très nombreux blessés s'entassent dans les antennes chirurgicales où les médecins opèrent dans des conditions invraisemblables.GIAP ralentit son rythme d'attaques massives à partir du 6 avril suite aux lourdes pertes subit et aussi à un début de difficultés avec ses troupes dont certaines auraient refusé de monter à l assault
Mais maître des hauteurs le Vietminh accroît   progressivement sa pression sur la garnison française. De plus  il poursuit inlassablement son travail de terrassement avec l’edification de tranchées pour une longueur totale estimée à  400 Kms. De plus il continue à  harceler les défenses et il procède à des tirs d'artillerie sur le périmètre de la garnison.
Mais l’etat major francais continue toujours à renforcer la garnison par un larguage incessant de renforts Du 9 au 11 avril, un quatrième bataillon parachutiste, le 2ème BEP, est largué

 

2° BEP

Mais ces renforts(4306  hommes ) largués entre le 14 mars et le 6 mai ne compenseront pas les pertes subies (1.500 tués et plus de 4.000 blessés)..Les unités sont décimées. Et fin avril 54  les hôpitaux souterrains du camp retranché sont pleins et les points d'appui regorgent de blessés non évacués .Il est a noter que les blésses prisonniers sont soignés de la meme façon que les francais
Alors que toutes les tentatives de désengorgement de Dien-Bien-Phu par les colonnes de secours échouent le ravitaillement du camp retranché est rendu de plus en plus difficile par l'intervention permanente de la DCA de l'ennemi. En effet les parachutages sont de moins en moins efficaces et se perdent souvent dans les lignes vietminh ( périmètre français etroit et de l'intensité de la DCA, )Les premiers jours du mois de mai (entre le 2 et le 5 mai, ) sont largues les  derniers renforts avec le 1er BPC . les troupes francaises tiennent dans l’espoir de prolonger la bataille jusqu'à ce que la conférence de Genève, ouverte le 26 avril, parvienne à un accord sur le cessez-le feu en Indochine

L’Assaut final 2au 8 mai 1954
Avant de procéder à un assault final Giap intensifie les bombardements avec des orgues de Staline qui provoquent d'énormes dégâts.. L'effet de souffle des orgues de Staline est monstrueux. Diên Biên Phu disparaît dans des nuages de boue soulevée par les obus.Isabelle est soumit çà un déluge de feu. Les effets désastreux de la pluie  et les  bouleversements dévastateurs de l'artillerie transforment cele point d'appui en magma boueux. Les fortifications explosées sont devenues un enchevêtrement de barbelés, de structures d'abris déchiquetés et d'épaves d'engins.Le Haut commandement décide de procéder à un ravitaillement important de DBP



Insigne des Escadrons de transports Armée de l 'Air

Le 6 mai 196 tonnes  de ravitaillement sont larguées par 50 avions dont une grande partie du largage tombe dans les lignes viet De plus suite à une accalmie météo l’apui feu aérien est important ce jour là:

 

 



Insignes des unites Aeronavale et de l Arromanches

 47 bombardiers B-26, 18 Corsairs, 26 Bearcat, 16 Helldiver et 5 Privateer.
La DCA ennemie se terre.Mais dans la soirée les bombardements reprennent de plus belle. Tout le camp est en flamme. Les abris s'effondrent, les tranchées s'écroulent, la terre se soulève.A 21 h 30, c'est l'attaque générale. Le camp riposte en faisant tirer tout ce qui reste d'armes, d'artillerie et de mortiers. Puis, c'est un court répit avant une reprise des tirs ennemis à 22 heures.
Isabelle tombe dans la nuit Eliane 2 est à son tour attaquée par une gallerie de mine.(1 tonne de TNT. glissée sous les défenses françaises par un tunnel de 47 mètres de longueur ) La résistance sur Eliane 2 est acharnée qui est abandonnée au matin.A l'aube du 7 mai, la situation est confuse car les positions françaises et vietminh sont entremêlées. A 7 heures, les vietminh se rassemblent  pour l assault final.
Le général Cogny adresse un dernier message au Général De CASTRIES, souhaitant qu'il n'y ait ni drapeau blanc, ni capitulation. "il faut laisser le feu mourir de lui-même pour ne pas abîmer ce qui a été fait" précise-t -il.

Cogny

L'ordre de cessez-le-feu tombe à 17 heures. Après destruction de tout le matériel et de tout le ravitaillement, le PC de Diên Biên Phu adresse son ultime message à Hanoi à 17 H 50: "On fait tout sauter. Adieu".Quelques minutes plus tard, les viets font irruption dans le PC du général de CASTRIES et occupent les tranchées environnantes. Un drapeau rouge à étoile d'or est planté sur le PC français. Diên Biên Phu est tombé mais n'a pas capitulé.
 

Conclusion

 La bataille de Dien-Bien-Phu coûte plus de 3000 hommes aux corps expéditionnaires 1700 morts et 1600 disparus. 4400 soldats français sont blessés 10 300 dont les 4400 blessés sont faits prisonniers
L’ennemi perd au moins 8000 hommes et plus de 15 000 blessés. La victoire de Viet Minh 
à Dien-Bien-Phu annonce le désengagement des français d’Indochine à l'issue des accords de Genève qui le 21 juillet 1954 mettent fin au conflit indochinois en reconnaissant le gouvernement démocratique du Vietnam
Sur les 10 300 prisonniers français a Dien-Bien-Phu seulement 3300 sont rendus à la liberté. Les autres sont morts en captivité privés de soins épuisés affamés parfois sommairement exécutés


Mendes france et Chou en Lai
 
   


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