Grande Bretagne Blindés Mark VI

Article écrit par : Claude Balmefrezol

Mis en ligne le 02/12/2025 à 17:25:52



Le Char Mk VI
 
ll se trouve que, durant les dernières années de l'entre-deux-guerres, les chars Mk.VI  vont constituer l'épine dorsale du Royal Tank Corps. Lorsque le programme de modernisation de l'armée fut lancé en 1937, il apparut que la Grande-Bretagne n'était pas prête à mener une guerre moderne. Les conséquences de la Grande Dépression entraînèrent l'annulation de la production en série de véhicules tels que le char moyen à trois tourelles Mk.III et le char moyen à cinq tourelles A1E1.
 Personne ne souhaitait remplacer les chars moyens Mk.II, ce qui, à l'époque, convenait au ministère de la Guerre britannique, soucieux de réaliser des économies.
Il était également impossible d'organiser la livraison de chars d'exportation tels que le Vickers M1933/1937 ou le Vickers Mk.E à l'armée britannique, ces véhicules ne répondant pas aux spécifications approuvées.
Description
Le British Light Tank "Vickers" Mk VI a été adopté en   1936 et lLa même année,  les entreprises Vickers, Vulcan, Ruston et Hornsby, ainsi qu'au Lokomotiv britannique Nord vont commencer à le fabriquer  
Mais ce char  léger  n'était équipé que de mitrailleuses et peu blindé aussi  il t était dépassé avant même le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale.
Développement et historique
Lors de la mise en service es  chars de serie  Mk.l - Mk.lll, les britanniques sont arrivés à la conclusion que ces machines sont loin d'être parfaites
En cause Blindage et  armement  faibles, petit volume de compartiment de combat,  équipage réduit
Mais malgré  le  souhait d'accroître la fabrication de la production afin de réduire le coût  la crise financière de 1929 est passée par là et le financement de l'armée est resté à un niveau assez bas
Mais les recherches vont continuer et la lignée des chars  qui vont remplacer  les  Mk.l - Mk.lll, est assez  fournie et  commence, paradoxalement, par les chars amphibies légers A4E11 (L1E1) et A4E12 (L1E2), construits sur ordre de l'armée britannique par la société "Vickers" dès 1931.

 

Conçus sur la base du Vickers-Carden-Lloyd (VCL) 1929 3 chars furent  produits,
Ces chars amphibies avaient un nouveau  châssis  dont la flottabilité supplémentaire était apportée par des flotteurs spéciaux montés sur les côtés, remplis de mousse


 L’architecture  du char   était traditionnelle pour les engins  britanniques
A l avant les éléments de la transmission, et derrière le moteur
 Le mécanicien-conducteur se trouvait dans une petite cabine blindée à droite
Ensuite se trouve le poste de  combat monoplace La seule arme du char à savoir une - mitrailleuse Vickers de 7,71 mm montée dans la tourelle  cylindrique déportée   à droite. L’équipage a une vison du terrain  fortement limité car le  conducteur possède  une  fente d'observation avec  verre blindé installé et le commandant  avait l’optique de  mitrailleuse comme outil

Une image contenant texte, menu, noir et blanc, monochrome

Le contenu généré par l’IA peut être incorrect.

 
Mais le plus grand intérêt  demeure  le châssis, en particulier la suspension, car à l'exception d'un certain nombre d'améliorations mineures, il sera utilisé  sur   tous les Light tanks  expérimentaux  et de  série  ultérieurs
Il se compose de quatre galets  regroupés par deux dans un chariot et une roue d'attaque. Utilisés sur les chars  légers de la famille Mk.l et  Mk.lll et les rouleaux de support ont été abandonnés, principalement afin de simplifier la conception et de réduire les coûts. Par la suite, ce schéma a été utilisé pour les chars de  la série Mk.IV - Mk.VI
   

Par conter  si le chassis semble similaires  extérieurement   les type  A4E11 (L1E1) et A4E12 (L1E2) présentaient un certain nombre de différences dans le  Blindage , la puissance du moteur,
Bien que les tests aient été généralement couronnés de succès, la direction de l'armée britannique a refusé d'acheter ces chars  amphibies et la société "Vickers" devait chercher des acheteurs à l4 exportation ; Ils vont trouver acquéreurs en  Chine, qui a commandé  29 engins aux Pays bas Siam et Finlande,
Mais  les Finlandais vont refuser le char au motif  tenue de route imparfaite faible blindage et armement
Mk.IV
Lorsque l'armée a émis une fiche programme pour un nouveau char léger pour le service en Inde (Light Tank Indian Pattern), c'est vers le  A4E12 (L1E2) qui se sont, porter les travaux d’approche et il va servir de point de départ
les principaux changements ont affecté la forme de la coque qui  va perdre sa fonction d’amphibie
Le  châssis et le train de roulement seront modifiés   L'utilisation de la nouvelle suspension a permis de réduire la longueur de la machine (de 61 cm par rapport à Mk.lll) et de faciliter la conception du châssis.
Le chassis est  similaires au Vickers Light Tank M1933 (Vickers Commercial).Si le char perd sa fonction amphibie l'équipage est plus confortablement installé.
Une image contenant véhicule militaire, transport, véhicule, roue

Le contenu généré par l’IA peut être incorrect.

 
 
Au total, deux prototypes ont été construits, A4E19 (Light Tank Anti Pattern No.1 et L2E1 et L2E1) et A4E20 (Light Tank Pattern No.2 ou L2E2), légèrement différents dans la forme de la coque et une  tourellle  empruntée  au Mk II pour  l'A4E19, et l'A4E2 0.Celui ci servira de base pour la série Mk.IV.Le nouveau modèle a été apprécié par les représentants du RTC (« Royal Tank Corps »). En 1933, le char  a été adopté sous le nom de Light Tank Mk.IV.. Lors de la  fabrication , les machines série auront par rapport au prototype A4E2 un rouleau de support supplementaire et un  blindage porté à 12 mm. La motorisation est fourni par un moteur Meadows  ESTE d'une puissance de 88 CV
Une image contenant transport, véhicule militaire, véhicule, texte

Le contenu généré par l’IA peut être incorrect.
34 chars Mk.IV seront produits de 1934 à 1935
Sur les Light Tank Indian Pattern on trouve une modification au niveau de la tourelle avec  installation d’une «kinderbox» (installation au lieu d'une tourelle de commande).
Jusqu'en 1942, les chars légers Mk.IV seront   utilisés à des fins d'entraînement au Royaume-Uni. Plusieurs chars ont été capturés par les troupes allemandes en France au printemps et à l'été 1940. Ces chars de la British Expeditionary Force ont été abandonnés par les Britanniques à Dunkerque. Dans la Wehrmach, ils ont reçu la désignation Leichter Panzerkampfwagen Mk.IV 734(e). Seuls quelques-uns des Light Tank Mk.IV ont été préservés. L'un d'eux est exposé au Tank Museum de Bovington.
Une image contenant texte, menu

Le contenu généré par l’IA peut être incorrect.
Mk.V
Les ancetres du Light Tank Mk.V étaient les prototypes des L3E1 et L3E2, créés sur la base de Mk.IV afin d'essayer d'augmenter la puissance de feu en installant une nouvelle tourelle.
 La coque elle-même n'a subi que des changements mineurs  donc, en raison du transfert d'un grand réservoir de carburant à la poupe, les dimensions ont légèrement augmenté. Il n y a aucune  modification au niveau du epaisseur du blindage et le châssis et le moteur sont restés inchangés, seul le système de refroidissement de ce dernier a été amélioré.
Une image contenant transport, véhicule militaire, Véhicule de combat, Artillerie automoteur

Le contenu généré par l’IA peut être incorrect. Une image contenant texte

Le contenu généré par l’IA peut être incorrect.

 
 
La principale différence avec Mk.IV se trouve dans la  rourelle qui a été  agrandie afin de recevoir un montage double de  Vickers calibre 7,71 mm. Sur le toit de la tourelle on trouve un tourelleau  avec 2 trappes à deux feuilles et un dispositif d'observation dans un panneau avant incliné. L'équipage du char est passé à trois personnes: le commandant, le tireur et le conducteur mécanicien.
Toutefois les prototypes L3E1 et L3E2 testés en 1933 ne  seront pas été adoptés
La société Vickers  propose alors de modifier l’armement de la tourelle en y installant  une mitrailleuse de 12,7 mm
Comme le projet traine en longueur on propose d’ utiliser  la coque modernisée avec des améliorations appliquées à la L3E2 sur laquelle sera installée  une  tourelle  cylindrique biplace avec tourelleau  placé à l arrière équipé de deux mitrailleuses de 7,71 mm.
Ainsi les premiers Mk.V  de série  ont reçu les tourelles  de  Light Tank Mk.IV, avec un tourelleau  de commandement.

Ces machines sont entrées en service avec le 9th Queen's Royal Lancers Certains des chars  étaient équipés de  radio placé dans une caisse blindée  de la  tourelle et  vont ressembler à des Mk.VI.
Une image contenant véhicule militaire, plein air, transport, véhicule

Le contenu généré par l’IA peut être incorrect. Une image contenant texte, menu, noir et blanc

Le contenu généré par l’IA peut être incorrect.
 
Le char  était toutefois plus lourd de 500 kgs . En raison du centre de gravité elevé  le char  avait tendance à se verser en tout terrain donc la vitesse a été diminuée.
En 1935-1936, 22   Mk.V ont été construits, après quoi les chaines  sont passées au  modèle amélioré le Mk.VI.
 Ses performances au combat  étant faibles,ce Light Tank Mk.V a été utilisé principalement comme véhicules d'entraînement.
 12 véhicules de production seront affectés le premier bataillon léger du Royal Tank Corps (1st ligth bataillon  Royal Tank Corps) en 1934.
 Dix chars ont été envoyés en Australie en 1936. Les machines ont fait leurs preuves pour la reconnaissance et la poursuite de l'ennemi en retraite, à condition qu'il n'y ait pas de défense antichar. Dès que les chars légers britanniques ont fait face à un ennemi sérieux, ils ont subi de lourdes pertes. Cela s'est produit en France, en Grèce et en Égypte au début de la Seconde Guerre mondiale. Un certain nombre d’engins furent remis en service par la Wehrmacht, où ils ont servi sous la désignation Leichter Panzerkampfwagen Mk.V 735 (e).
Sur la base du  Mk.V, plusieurs versions ont été testées
 Un char  expérimental a été équipé d'un Mk.ll de type seamlin, un autre a testé une chenille en caoutchouc de 10 pouces. D'une manière expérimentale on a  installé un diesel, mais en Grande-Bretagne,  Un autre char  était équipé de flotteurs , mais n'est pas entré dans la série.
Une image contenant arme, Véhicule de combat, citerne, texte

Le contenu généré par l’IA peut être incorrect.

 
 
Un autre version a développé en version AA  en lieu et place de  la tourelle
deux mitrailleuses BESA de 15 mm ont été installées avec un bouclier blindé sur une plate-forme ouverte, ou une tourelle d'aviation Boulton-Paul avec quatre Vickers de 7,71 mm. Aucune des options n'a été adoptée. A ce jour, pas un seul Light Tank Mk.V n'a survécu.
Mk.VI
Le dernier avatar de cette séri fut let Light Tank Mk.VI. Cet engin terminer la  lignée de développement des chars léger  démarrée en  1929 avec A4E1.

 
 
Il faut savoir que le  Royal Tank Corps considérait le modèle Mk.V comme une mesure temporaire avant l'apparition d'une nouvelle version armée d'une mitrailleuse de 12,7 mm de grand calibre. Avec sa nouvelle tourelle équipée d’ une mitraillette de 12,7 mm et 7,71 mm et une niche arrière  où il était prévu de placer une radio il fut la modèle le plus abouti de la lignée des  Light Tank
Le  Mk.VI est entré en production et au total, 1285 (ou 1282 selon d'autres sources) furent produits en quatre  versions: Mk.VI, Mk.VIA, Mk.VIB et Mk.VIC.
Une image contenant véhicule militaire, transport, Véhicule de combat, texte

Le contenu généré par l’IA peut être incorrect.

Comme déjà mentionné, le char n’a pas subi de changements notables. A l’avant  droit du châssis  se trouve  le moteur Meadows ESTL de 88 chevaux et une transmission mécanique de la société Wilson.
Le côté gauche recevait divers équipements. Dans la tourelle prenait place  un mitrailleur et le chef de char  La tourelle  biplace différait d'un modèle antérieur avec la présence d'une niche dans la nuque de tourelle , dans laquelle se trouvait une station de radio avec une antenne à broches était installée.
L’armement se composait d’une  installation de mitrailleuses jumellées » Vickers de 12,7 mm et 7,71 mm avec des angles de guidage verticaux de -10' à +37°.
On trouvait  2900 cartouches pour les armements
 Sur les côtés de la tourelle se  trouvait  deux lance-grenades fumigènes. Sur le toit, il y avait une tourelleau   de commandant et une trappe pour le tireur.
Le chassis et le train de roulement  du Mk.VI est  identique au  Mk.V. avec essieux à   deux galets de support avec suspension Horstma  de chaque côté. Le barbotin est à l avant et un rouleau de retour se trouve au centre pour supporter l’étroite chenille au centre entre les deux essieux La chenille était composée de 158 maillons métalliques de 241 mm de large et  48 mm de long

 

 
La production en série du char Mk.VI débuta en 1936. Quatre-vingt-onze exemplaires furent produits en quelques mois. La production d'un modèle amélioré, le Mk.VIA, commença ensuite. La principale modification consistait à déplacer le galet de support à l'arrière, entre les boggies avant et arrière. Ceci réduisait les vibrations sur terrain dur. La coupole du chef de char, auparavant cylindrique, devint octogonale et intégra deux dispositifs d'observation. Le moteur fut remplacé par un modèle ESTB.
Cette modification donna naissance à la série la plus prolifique de Mk.VIB, avec  850 chars furent construits entre avril 1937 et janvier 1940. La coupole du chef de char, toujours cylindrique et équipée de deux dispositifs d'observation, fut considérablement rehaussée. L'affût de la mitrailleuse antiaérienne Vgep de 7,92 mm sur la tourelle fut modifié. Des volets blindés simples remplacèrent les volets doubles au-dessus du compartiment moteur.
Une image contenant texte, menu, document, capture d’écranLe contenu généré par l’IA peut être incorrect.
 
 
Un petit nombre de version Indian Pattern  furent produits à partir des modèles Mk.VIA et Mk.VIB. Ces véhicules étaient équipés d'un périscope blindé à la place de la coupole du chef de char. Au total, 60 chars de chaque version furent construits, contre 43 pour les Mk.VI.
En décembre 1939, la production de la dernière version, le Mk.VIC, débuta. Sa conception était similaire à celle du Mk.VI Indian Pattern. La principale différence résidait dans le remplacement des mitrailleuses Vickers par des mitrailleuses BESA6 de 15 mm et 7,92 mm. Le châssis demeurait inchangé, mais la largeur des chenilles fut portée à 254 mm afin de réduire la pression au sol. Les chars Mk.VI devinrent un adversaire redoutable pour les chars légers et les véhicules blindés allemands.
La production du char Mk.VIC s'est poursuivie jusqu'en juin 1940, avec un total de 130 unités produites.
 
Le War Office considérait les chars légers Mk.VI comme de bons véhicules. Fiables et faciles à produire et à utiliser,mais  ils souffrent cependant d'un armement très faible. En 1940, six chars Mk.VIB furent équipés d'un nouveau châssis doté d'une roue de tension arrière. La suspension devenait ainsi similaire à celle du char léger Mk.III, améliorant la mobilité du char.
 Les Mk.VIB modernisés furent envoyés en France, mais après la défaite du BEF  en juin 1940, le verdict tombe Les Mk.VI étaient obsolètes et que leur modernisation était inutile.
Un canon automoteur antichar fut créé sur le châssis du Mk.VIB. Au lieu de la tourelle standard, une tourelle plus grande et sans toit fut installée, abritant un canon de 40 mm (deux livres). Cette modification ne connut pas de développement ultérieur.
Une image contenant arme, Véhicule de combat, Artillerie automoteur, véhicule militaire

Le contenu généré par l’IA peut être incorrect.
Au milieu de l'année 1940, deux canons antiaériens automoteurs furent développés sur le châssis du char Mk.VIA et produits en série ou plutôt, convertis à partir de chars existants.
 Le premier canon antiaérien automoteur dérivé du Mk.VIA fut le Tank Light AA Mk.1, doté d'un affût quadruple de mitrailleuses BESA de 7,92 mm à rotation sur 360°. Le nombre exact de canons antiaériens automoteurs ainsi obtenus à partir de chars Mk.VIA demeure inconnu.
En 1941, la version modifiée du char léger antiaérien Mk.II entra en service.
 Le Mk.II était doté d'une tourelle plus grande, offrant un meilleur confort au tireur. L'arrière de la caisse fut allongé pour accueillir un bunker à munitions externe.
 Un peloton de quatre chars Light AA Mk.II devait être affecté à chaque compagnie d'état-major de régiment. En réalité, seul un petit nombre de ces engins AA  fut assemblé, la quasi-totalité étant envoyée en Afrique du Nord, où ils servirent avec succès jusqu'en 1943.
Un petit nombre de chars Mk.VI ont été capturés par la Wehrmacht et ont reçu les désignations Leichter Panzerkampfwagen Mk. VI 734(e), Mk.VI 735(e) et Mk.VI 736(e).

 

Versions
  Mk.VI est la version de base, 81 copies.
Mk.VIA - changements mineurs au bélier et au châssis du commandant, 115 exemplaires.
Mk.VIB - modifications mineures de la réservation et du support pour la fixation de la mitrailleuse supplémentaire de 8,7 mm.
 Mk.VI Version indienne (anglais) Mk VI India Pattern) - 60 Mk VIA et 43 MK VIB sans tourelle de commandement destinée à être livrée aux troupes indiennes.
  Mk.VIC - mitrailleuses de 12,7 mm et 7,7 mm remplacées par des mitrailleuses BESA de 15 mm et 7,92 mm, 129 exemplaires
 
Modification du réservoir léger Mk VI
MK VI – Modification Standard. Le moteur est installé devant à droite, le compartiment de combat à l'arrière. Il y avait une station de radio dans la poupe de la tour. La tourelle du commandant avait une forme cylindrique. L'armement était composé de deux mitrailleuses de calibre 7,7 et 12,7 mm. Dans la partie de course, il y a quatre patinoires de soutien et un partisan. La suspension est sur les ressorts de Hortsman. Fabriqué 81 unités.
MK VIA - Le char est équipé de la tourelle d'un uniforme hexagonal d'un commandant, il y a aussi des changements mineurs dans le châssis. 106 unités ont été réalisées.
Mk VIB - La version la plus populaire de Mk VI.  La tourelle cylindrique du commandant comme le Mk VI d'origine. Capuchon blindé unique sur les stores de la fleur d'air au moteur dans la proue du corps, contrairement aux deux installés plus tôt. Produit 960 unités.
MK VIC - mitrailleuses BESA de 7,92 et 15 mm avec refroidissement par air. Il n'y a pas de tourelle de commandant. 229 unités ont été fabriquées.
 
Versions


 

Le Mark VI au combat
 Ainsi, en septembre 1939, la Grande-Bretagne ne disposait que de 1 002 chars légers Mk.VI. VI et seulement 146 autres types de chars (79 chars de croisière Mk. I et Mk. II, ainsi que 67 chars d'infanterie Mk. I Matilda). Parmi ceux-ci, seuls 196 chars légers et 15 chars d'infanterie étaient en service dans l'armée.Les Britanniques, cependant, ne désespérèrent pas. Des renforts étaient en route, mais lorsque le BEF  commença à se former, les sept régiments de cavalerie envoyés en France conservèrent des chars Mk.VI, à raison de 27 par unité. Il s'agissait principalement de chars Mk.VIb, bien que quelques chars Mk.VIc plus récents aient également été envoyés en France. En avril 1940, leur nombre total s'élevait à 257, dont 21 étaient affectés au 3rd Armoured Brigade .
Avant l’offensive allemande  ces chars vont  remplir des missions routinières  comme des patrouilles  et garder les installations militaires. L'offensive allemande, qui débuta soudainement le 10 mai, contraignit les Britanniques à revoir fondamentalement leur tactique de combat.
Renforcées par la 1st Armoured Brigade  les troupes britanniques tentèrent à plusieurs reprises, sans succès, de repousser les forces allemandes qui avançaient dans le nord de la France. Les premiers combats contre les chars Pz. II et Pz. III démontrèrent clairement l’obsolescence de ce type de char Mk. VI face aux chars allemands Néanmoins, des pertes importantes furent évitées durant la première semaine. L'un des premiers revers sérieux survint le 22 mai 1940, lors de la bataille entre Calais et Boulogne
 
. Le 3rd Royal Tank Regiment, qui s'y trouvait, et ne bénéficiant d'aucun soutien aérien ni d'infanterie fut lourdement touché  par les raids aériens allemands,
Suite aux attaques aériennes l’avance des chars fut retardés  tandis que Guderian s'emparait de Boulogne S’ensuit l’ordre de chasser les Allemands de Boulogne qui s'avéra in fine suicidaire
Le  23 mai au matin ,le régiment de chars légers Mk. VI envoyé en reconnaissance fut entièrement détruit. Peu après, les Britanniques affrontèrent des unités de la
1re Panzerdivision allemande dans un combat frontal . Au cours d'une série d'escarmouches, au moins 10 Cruiser Tanks Mk. VI et 12 Mk. III furent perdus. Les survivants du régiment furent contraints de se replier sur Calais le 24 mai, où les 12 chars Mk. VI et 9 chars Mk. III restants participèrent à la défense de la ville et furent détruits. Pendant ce temps, l'essentiel de la 1st Armoured Divsion   se préparait à une offensive majeure près d'Abbeville.
 
En cas de succès, les Britanniques auraient eu l'opportunité de prendre les Allemands à revers et de les anéantir, mais en raison d'un commandement incompétent, la manouvre ne marcha pas  Sur les 180 véhicules de combat engagés dans l'attaque, les Allemands en détruisirent 120, dont 51 chars légers Mk. VI. Certains purent sortir de la nasse quatre jours plus tard, lors d'une contre-attaque de la 4e division blindée française, équipée de chars moyens D-2 et de chars lourds B-1bis.
 Mais en vain : la retraite rapide des forces britanniques vers la côte vers la poche de Dunkerque voit la fin des chars Mk. VI survivants. Quelques véhicules furent capturés par les Allemands en parfait état de marche, qui  furent être abandonnés faute de carburant et de munitions.
En 1940, les forces allemandes capturèrent plusieurs chars anglais Mk. VI. Les véhicules capturés furent renommés Leichter Panzerkampfwagen Mk. IV 734(e) et utilisés à des fins d'entraînement par la Wehrmacht jusqu'à l'automne 1942. En novembre, il a été décidé de développer une artillerie sur la base des véhicules capturés. En 1942, les modifications avec des obusiers de campagne de 105 et 150 mm 10.5 cm leFH 16 Geschützwagen Mk VI 736 (e) furent


développées. Toutes ces engins furent perdus lors des combats en Normandie n été et automne 1944.
Apres l’évacuation des troupes britanniques durant l’opération Dynamo les Britanniques vont continuer le combat contre les Forces de l Axe et le prochain théâtre d'opérations pour les chars légers Mk. VI fut la Yougoslavie.
le 3rd Royal Tank Regiment,et le 4th Queen's Own Hussars  furent transférés en urgence sur place, fort de 52  Mk. VIb et Cruiser Tank Mk. II chacun


 Couvrant le terrain aux alentours de Florina, les chars britanniques furent contraints d'affronter la 9e Panzer Division  et la Leibstandarte SS Adolf Hitler (LSSAH ). Entre le 10 et le 17 avril, les Britanniques se replièrent jusqu'au col des Thermopyles, mais ne parvinrent pas à le tenir et durent se retirer à nouveau vers la côte. Finalement, les deux régiments perdirent tous leurs chars sans infliger de pertes significatives à l'ennemi.
Apres l’évacuation de la Grèce et la perte de la Crète le Mk. VI fut  employé en Afrique du Nord et Orientale où il connut un succès relatif du moins au début car il était opposé aux chars du Regio Esercito
 Arrivés en Égypte au printemps 1940,
les 4 et 6rd Royal Tank Regiment, présentaient une force blindée  très hétéroclite, comprenant des chars A9, A10, Matilda et Mk. VI (134 unités). Ils furent ensuite rejoints par le 7e Queen 's Own Hussars , qui intégra la 7th armoured Brigade , mais celle-ci n'était équipée que de Cruisers tanks et surtout de Light Tanks

 


 À partir de juin 1940, cette unité participa aux combats en Somalie britannique, alors envahie par les troupes italiennes et ensuite en Libye ou la première expérience du Mk. VI au combat ne fut pas très concluante car lors de l'attaque du fort Capuzzo le 14 juin, plusieurs véhicules furent mis hors de combat et trois autres détruits par des mines. Néanmoins, lors des batailles suivantes, les pertes blindées furent minimes.
Ainsi, le 20 octobre, le régiment disposait de deux Cruiser Tank A9 et de 36 Mk. VI. Le régiment comptait initialement six chars légers, et le 26 décembre, le nombre de chars était passé à quatre puis à 34. Cependant, après son envoi en Égypte, le 7e régiment de hussards fut rééquipé de Cruiser Tanks
Mais  il faut savoir que dépourvu de canon, le Mk. VI n'était efficace que contre l'infanterie et lorsqu’ils furent  confrontés  M11/39 italiens, la situation changea radicalement. Ainsi le 5 août 1940,les Italiens infligèrent de lourdes pertes aux unités blindées britanniques, principalement équipées de Mk. VI.
 Malgré cela, en décembre 1940, le nombre de ces chars légers atteignait 195 unités, au sein de la 7th armoured Division  . Le Mk. VI continua de remporter des succès jusqu'à l'arrivée de l'Afrika Korps, qui repoussa les Britanniques en Égypte.
Fin 1941, les derniers chars légers de ce type furent retirés à l'arrière et remplacés par des M3 Stuart américains. Par la suite, les Mk. VI furent utilisés pour des missions de garde et de patrouille, conformément à leur vocation première.
Entretemps  des chars légers Mk. VIa et Mk. VIb furent fournis aux unités australiennes (ANZAC )arrivant au front pour renforcer les forces britannique sur le front africain.
La première division à arriver en janvier 1940 fut la
 6th Division (Australia) , formée en octobre-novembre 1939 conformément à l'ordre établissant la Force impériale australienne, destinée aux opérations à l'étranger.
 La division comprenait un régiment de cavalerie, mais manquait cruellement d'équipement, et les Australiens arrivèrent en Égypte sans chars. Sur place, elle fut équipée de six chars mitrailleurs Mk. IIb, ayant appartenu à l'armée égyptienne
 Les Australiens après réparations, vont remettre les  six véhicules  mis en service et les utiliser pour l'entraînement. Quelques mois plus tard, en octobre 1940, la division partit pour la Palestine et fut cantonnée à Abbasia. Cependant, le régiment de cavalerie resta en Égypte et participa à l'assaut réussi du fort italien de Maddalina les 11 et 12 décembre, ainsi qu'à la bataille de Bardia en janvier 1941.
 À cette époque, le régiment était principalement armé de véhicules légers de transport de mitrailleuses (MGC) de type Universal Carrier, bien que les Australiens aient réussi à capturer plusieurs chars moyens italiens M11/39.
Suite à cela, en avril 1941, le régiment fut transféré à Helwan et participa à la libération d'Es Saloum. Les chars furent ensuite envoyés en Palestine, où la 6e division d'infanterie prit part aux combats contre les forces françaises au Moyen-Orient.
Les Australiens y reçurent plusieurs  Mk. VIB, transférés par les Britanniques après que leurs unités eurent été rééquipées avec du matériel plus moderne. Les tankistes eurent l'occasion de mener des assauts sur plusieurs localités en Syrie, où le terrain était peu propice même aux chars légers. Les Australiens connurent  leur baptême du feu le 7 juin 1941, aux côtés de la 21e brigade d'infanterie. Quelques jours plus tard, à Rosh Pinna, la division subit une attaque surprise des forces françaises, qui utilisèrent des chars R-35 appuyés par l'artillerie lourde et l'aviation. Face à une telle résistance, le corps expéditionnaire fut contraint de battre en retraite. Après s'être regroupé et avoir lancé une contre-attaque, l'ennemi fut repoussé et les Australiens capturèrent trois chars Renault (dont l'un fut plus tard détruit par un canon de campagne de 75 mm). La division resta en Syrie jusqu'en mars 1942, date à laquelle elle rentra aux États-Unis.
Le corps expéditionnaire australien au Moyen-Orient fut renforcé par la 7th division(Australie) en février 1941, mais son régiment de cavalerie avait déjà été envoyé en Égypte en avril. À l'instar du régiment de la 6e division, cette unité reçut plusieurs chars Mk. VIB, mais l'essentiel de ses troupes vont utiliser de véhicules  chenillés, certains équipés de fusils antichars. Il est également affirmé que, durant cette période, les Australiens reçurent des tracteurs d'artillerie armés de canons antichars de 40 mm (2 livres). Le régiment resta dans la zone du canal de Suez pendant plusieurs semaines, et en mai 1941, les chars furent transférés à Chypre, où ils devaient repousser un débarquement allemand.
Chaque régiment de cavalerie, selon son organisation et son équipement, était censé disposer de 26 chars légers et de 44 véhicules de transport de troupes.
 En réalité, les Australiens possédaient 15 chars Mk. VI.A et Mk. VI.B, 44 véhicules porte-mitrailleuses, 65 véhicules motorisés, 26 motos et quatre canons automoteurs de 40 mm (2 livres) montés sur des châssis de camions Morris CS.
 Grâce aux documents d'époque, les numéros de série de la plupart de ces véhicules ont pu être reconstitués.
Char léger Mk. VIa – T2444, T4677
Char léger Mk. VIb – T1666, T1708, T2057, T2073, T2125, T2159, T2206, T2211, T2243, T2356, T4205, T4255, T5767
Universal Carrier Mk. I – T12047, T12976, T13066, T13109, T14221, T14328, T20611, T20771, T20813, T20918, T20922, T20924, T20928
Pour contrer  l'invasion allemande , le 3rd (The King's Own) Hussars   doté de 15 chars légers Mk. VIB, fut également déployé à Chypre 

 

; toutefois, son rôle y fut mineur. Les chars furent principalement utilisés pour des patrouilles, la protection des installations stratégiques (ponts, quartiers généraux) et l'entraînement. Il est difficile de se prononcer sur l'utilisation au combat des chars australiens Mk. VI à Chypre, car le personnel du régiment fut évacué vers l'Australie le 23 août 1941 et les chars restants furent transférés  en Palestine
Cependant, à cette date, les chars Mk.VIb, devenus obsolètes, avaient été entièrement remplacés par des Cruiser tank  Crusader Mk. I et des chars légers américains M3 Stuart.

 
 
   


Copyright © 2003-2025 MaquetLand.com [Le Monde de la Maquette] et AMM- Tous droits réservés - Contactez l'Administrateur en cliquant ici

Ce site sans aucun but lucratif n’a pour but que de vous faire aimer l’ Histoire
Droit d’auteur
La plupart des photographies publiées sur ce site sont la propriété exclusive de © Claude Balmefrezol
Elles peuvent être reproduites pour une utilisation personnelle, mais l’autorisation préalable de leur auteur est nécessaire pour être exploitées dans un autre cadre (site web publications etc)
Les sources des autres documents et illustrations sont mentionnées quand elles sont connues. Si une de ces pièces est protégée et que sa présence dans ces pages pose problème, elle sera retirée sur simple demande.

Principaux Collaborateurs:

Gimeno Claude (+)
Brams Jean Marie
Janier Charles
Vincent Burgat
Jean Pierre Heymes
Marie Christophe (+)
Jouhaud Remi
Gris Patrice
Luc Druyer
Lopez Hubert
Giugliemi Daniele


Nb de visiteurs:8636702
Nb de visiteurs aujourd'hui:2274
Nb de connectés:77