Grande Bretagne La chenillette Carden Loyd
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Carden Loyd Mark VI Tankette Bovington
Carden Loyd Mark VI Tankette Bovington
Carden-Loyd Mark V Tankette Arsenalen Suède
Carden-Loyd Mark VI b Tankette Parola Finlande
Bren carrier
TK3 tankette
CV 33
Renault UE
Dans l entre deux guerre il était une type d'engin blindés qui fut à la mode et qui fut contruit dans divers pays C'etait une chenillette .On la trouve en France Angleterre Pologne Italie Tchécoslovaquie
Parmi celles ci il faut construit en Grande bretagne la chenilette Carden Loyd qui faisait partie d'une série de petitsvéhicules à chenilles compacts et légèrement blindés développés principalement pour la reconnaissance, le transport de mitrailleuses et les rôles de soutien de l'infanterie.
La variante la plus réussie, fut la Mark VI, qui avait un équipage de deux hommes fonctionnant dans une coque ouverte ou partiellement fermée, alimentée par un moteur Ford Model T de 40 chevaux qui permettait une vitesse de pointe de 40 km/h sur les routes. Pesant seulement 1,5 tonne avec une épaisseur d'armure allant de 6 à 9 mm, il était armé d'une seule mitrailleuse Vickers de 0,303 pouce (7,62 mm) et mesurait environ 2,46 m de long, 1,75 m de large et 1,22 m de haut.
Environ 450 unités ont été produites entre 1928 et 1935 par Vickers-Armstrongs, ce qui en fait l'un des véhicules blindés les moins chers et les plus exportables de son époque.
Le développement de la tankette provient d'expériences de l'après-première guerre mondiale du major Giffard Le Quesne Martel, avec des prototypes monoplace construits en 1925 par Carden-Loyd Tractors Ltd. Ces premières conceptions ont évolué entre les modèles Mark I à V, qui vont recevoir des amélioration sur la suspension, la fiabilité du train de roulement et l'ergonomie de l'équipage,
C 'est en 1928 que le modèle Mark VI ne soit finalisé après l'acquisition de Carden-Loyd Tractors Ltd. par Vickers-Armstrongs.
Cette chenillette etait destiné initialement aux bataillons d'infanterie de l'armée britannique en tant que véhicule de patrouille mais il a été principalement adopté par le Royal Tank Corps pour des tâches de reconnaisance bien que son mince armure et son absence de protection aérienne l'aient limité initialement à un role de support enon de combat
Les prototypes et les premiers modèles ont subi des essais qui ont mis en évidence son agilité et son faible coût, ce qui a entraîné un intérêt généralisé à l'étranger malgré l'hésitation initiale de l'Armée Britanniques.
Vie Opérationelle
la chenilllette Carden Loyd a vu le combat avant guerrea dans des conflits tels que la guerre de Chaco (1932-1935) pour la Bolivie, la guerre d'hiver (1939-1940) pour la Finlande, la guerre franco-thaïlandaise (1940-1941)
Ensuite en combattra durant le 2e Guerre Mondiale dans les Balkans 1940-1941, où elle assurait des missions RECCE
Exporté dans au moins 16 pays, ellel a servi d de bases dans diverses adaptations comme des porte-mortiers, des tracteurs à canon et même des lutte anti char
Les Anglais vont ensuite la retirer des unités en premiere ligne pour l affecter à des rôles d'entraînement ou de service en raison de son obsolescence contre les menaces modernes.
Son autonomie de 144 km et sa facilité d'entretien ont contribué à son attrait mondial pour les armées plus petites.
L'héritage durable du Carden Loyd réside dans son influence profonde sur la conception de véhicules blindés d'entre-deux-guerres, servant d'inspiration directe ou de base sous licence pour de nombreux chars légers et charnettes dans le monde entier. Il a directement conduit à des développements comme les séries polonaise 7TP et TK, le CV-33 italien, le T-27 soviétique (plus de 3.200 construits), la Renault UE française (plus de 5.000 produits), et même des éléments du Panzer I allemand.
Son bas cout de production et dutilisation ont joué un rôle important dans la création de forces mécanisées pour des payes pauvres et ont influé par la suite s sur des plates-formes de reconnaissance plus légères et plus rapides avant la domination des chars moyens.
Développement
Au milieu des années 1920, le concept de tankette est né des efforts visant à développer des véhicules blindés légers à haute mobilité peu coûteux pour le soutien et la reconnaissance de l'infanterie.
Le major Giffard Le Quesne Martel, inspiré par les besoins tactiques de l'après-première guerre mondiale, a conçu et construit sus fond propre une tankette monoplace dans son garage à l'aide de composants prêts à l'emploi en 1925.
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Son prototype fut montré War Office, avec comme arguement offrir un véhicule rapide et à faible coût capable d'accompagner les soldats de pied sans avoir le fardeau logistique des chars plus gros.
Cette initiative a suscité l'intérêt officiel, conduisant à la production de quatre chenillettes Morris-Martel par Morris Motors pour évaluation plus tard en 1925, . Ced engins recevront un léger blindage et une motorisation Ford issue du Model T,
D autres essais vont voir le jour dans d'autres pays comme la chenillette Nalbandov en URSS ou la Saba en france
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| Nalbandov URSS (haut) Saba en france (bas) |
. Mais il est immédiatement apparu qu'il était impossible de contrôler un tel engin tout en tirant sur l'ennemi.
Mais ces premiers modèles vont mettre en lumière des prblèmes de stabilité et d''intégration de l'armement.Parrallelement L'entreprise, Carden-Loyd Tractors Ltd.se concentrée sur les véhicules à chenilles militaires, tirant parti de leur expertise dans les tracteurs légers pour répondre à la demande de conceptions blindées compactes.
En 1928, Carden-Loyd Tractors Ltd.est racheté parr Vickers-Armstrongs, et le modèle Mark VI est finalisé ? Il est le dernier maillon du programme initié en 1925 avec le MarkI qui était un engin d'environ 1,5 tonne, alimenté par un moteur quatre cylindres Ford Model T d'environ 20 chevaux, et équipé d'une mitraillette légère, mettant l'accent sur la simplicité et la vitesse de puissance de feu lors des essais initiaux Apre des essais qui ont porté sur la tenue de route en toute terrain des versions successives voient l jour avc les Mark II et III en 1926-1927, qui seront toujours monoplace, mais avec une suspension améliorée utilisant des roues de boggie en caoutchouc pour améliorer la qualité de conduite et réduire les défaillances mécaniques la chenillette impressione les des manoeuvre de 1927 à Aldershot de 1927 dans le cadre des essais de la Force mécanisée expérimentale, ces premiers prototypes ont démontré des performances impressionnantes, atteignant des vitesses allant jusqu'à 40 kms/h sur les routes et fournissant un soutien à l infanterie
Mais des problèmes persistent toujours sur le train de roulemement . apres des modifications va apparaitre le Mark VI en 1928.
Design Evolution à Mark VI
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Le Mark IV, développé en 1926, a fait progresser la tankette Carden Loyd vers une conception plus pratique à deux hommes en incorporant une suspension renforcée avec quatre rouleaux de retour et en introduisant des dispositions de boggie pour une stabilité améliorée.
Des roues en caoutchouc ont été ajoutées au boggie , ce qui améliore la traction et le confort de conduite sur un sol inégal par rapport aux configurations rigides antérieures. Armement était une seule mitraillette Vickers .303 pouces, permettant un soutien au feu soutenu dans une capacité de reconnaissance tout en maintenant le profil léger du véhicule. Le Mark V, testé en 1927, sert à tester l'ergonomtrie de la coque qui se voit agrandie pour un meilleur espace interne .De même la suspension avec des roues boggie avec des pneus en caoutchouc reliés par paires par des ressorts à feuilles pivotés. Ces modifications ont amélioré l'ergonomie de l'équipage, comme un accès plus facile et des vibrations réduites, et une capacité de stockage accrue pour les munitions et les fournitures, ce qui rend le véhicule plus adapté aux opérations prolongées. Les RETEX des essais sur le terrain,ont confirmé le potentiel de la conception pour les rôles blindés légers.
Aussi le Mark VI entre en production en 1928 en tant que véhicule de 1,5 tonne propulsé par un moteur Ford Model T de 40 ch, atteignant des vitesses de 40 -80 km/h sur les routes pour répondre aux exigences de RECCE rapide.
Son équipage est dedeux hommes (conducteur et mitrailleur) abrité dans un espace qui est protégé par des plaques de blindages inclinées jusqu’à 8 mm d’épaisseur pour une protection de base contre les tirs d’armes légères.
Cette chenilette est conforme aux spécifications militaires britanniques de 1928 pour les chars légers, qui ont donné la priorité à une mobilité élevée, un poids minimal et l'aptitude à faire des recherches avant l'infanterie ou les unités de cavalerie.
Le traian de roulement conçu et breveté par le capitaine Vivian Loyd, permet des performances fiables sur divers terrains.
Production et variantes
Production britannique
La production de la tankette Carden Loyd en Grande-Bretagne commence chez Vickers-Armstrongs, qui vient de racheter Carden-Loyd Tractors Ltd. en 1928 par l achat de 325 Mark VI qui vont ^tre mises à toutes les saauces y compris les porte-mitrailleuses, les tracteurs à canon et les porte-mortiers Entre 1933 à 1935, la responsabilité de l'assemblée s'est déplacée vers les Royal Ordnance Factorys, qui ont géré la phase finale de la production intérieure pour répondre à la demande continuede l'armée britannique Au total 450 unités seront construites Pour reduire les couts dans un contexte de crise financiere l'assemblage comprenait des composants commerciaux facilement disponibles, y compris le moteur Ford Model T et la transmission épicycloïdale à deux vitesses, ce qui a réduit la complexité et les coûts d'approvisionnement. Chaque unité a coûté environ 400 £, ce qui fait de la tankette une option économique pour les rôles de reconnaissance malgré des budgets de défense serrés. En 1935, la production a cessé à mesure que les limites de la tankette devenaient évidentes dans le contexte de l'évolution des besoins tactiques, ouvrant la voie à la conception plus polyvalente de Universal Carrier
Variantes autorisées et étrangères
La licence de production Carden Loyd Mark VI a été concédée sous licence à la Pologne en 1929 à la suite de l'évaluation d'exemples importés, conduisant au développement et à la production locale des tankettes TK-3 et TKS à partir de 1931 par le Państwowe Zakłady Inżynieryjne (PZInż) à Varsovie. Environ 300 unités TK-3 et 282 unités TKS ont été fabriquées en 1937, le TKS doté d'un moteur Polski Fiat 122 amélioré produisant 42 à 46 ch pour des performances améliorées et certains modèles équipés d'un autocanon FK de 20 mm dans un support à bille universel.
Armor a été amélioré sur le TKS avec des plaques rivetées plus épaisses offrant une meilleure résistance au feu de petites armes par rapport au design britannique original.
En Union soviétique, une licence pour le Carden Loyd Mark VI a été achetée en 1930, ce qui a entraîné la production de la tankette T-27 de 1931 à 1933 principalement à l'usine no 37 de Moscou, avec plus de 2 500 unités en service en 1937. Le T-27 a incorporé des adaptations telles que le moteur à quatre cylindres GAZ-AA à 40 ch et des plaques d'armure rivetées jusqu'à 10 mm d'épaisseur sur les sections frontales pour une protection renforcée.
D'autres produits ont eu lieu à l'usine bolchevique de Leningrad et GAZ à Nijni Novgorod pour répondre à la demande.
La Tchécoslovaquie a acquis la licence Carden Loyd de Vickers-Armstrong en 1930 conduisant à la production de la série de prototypes CL-P et par la suite du Tančík vz. 33 de 1933 à 1934 par Českomoravská Kolben-Daněk (ČKD) à Prague, avec un total de 74 unités construites, dont quatre prototypes. Les principales modifications comprenaient le moteur Praga AH de 1,95 litre délivrant 23 ch à 1 700 tr/min (réceptible à 31 ch à 3 000 tr/min), l'armure frontale portée à 12 mm et l'armure latérale/arrière de 8 mm, ainsi que l'équipement radio dans certaines variantes pour les rôles de commande.
Plusieurs autres pays ont poursuivi des versions sous licence ou importées avec des adaptations locales limitées.
La Belgique a importé six unités Mark VI en 1930 et les a modifiées au niveau national en 1933 pour monter des canons antichars de 47 mm, bien qu'aucune production sous licence complète n'ait eu lieu.
Les Pays-Bas ont acquis cinq tankettes Mark VI dans les années 1930 pour l'évaluation et la formation, restant comme prototypes sans autre fabrication.
Les importations ont également atteint la Chine (24 unités en 1929) et le Japon (6 unités en 1930), où elles ont subi des substitutions de moteur avec des centrales locales disponibles pour une aptitude opérationnelle, mais sans production sous licence significative.
Caractéristiques de conception
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| Mark I |
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| Mark II et III (simalaire sauf banages caoutchouc sur roue pour Mark III |
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| Mark IV |
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| Mark V |
Châssis et mobilité
La tankette Carden-Loyd Mark VI a utilisé un châssis compact en acier de 2,46 m de longueur, 1,75 m de largeur et 1,22 m de hauteur, avec un poids de 1,5 tonne.
Cette construction légère a facilité la production et le transport rapides
Le système de suspension comportait deux bogies par côté, chacun supportant deux roues de route en caoutchouc reliées par des ressorts à lames, complétées par des ralentisseurs en caoutchouc pour améliorer la stabilité et la qualité de conduite sur un terrain inégal.
Cette conception, qui sera améliorée à partir de prototypes antérieurs, a permis à la tankette d'évoluer efficacement en tout terrain nonobstantsa petite taille
La propulsion a été assurée par un moteur à essence quatre cylindres Ford Model T monté au central delivre 40 ch, associé à une transmission à quatre vitesses qui conduisait les voies via un simple système d'entraînement final.Cela permet de rouler
a 40 km/h sur route et à 24 km/h, en Tout terrain Les chenilles ont une largeur de 133 mm et construits à partir de liaisons en fonte malléables, distribuant le poids du véhicule pour atteindre une faible pression au sol adaptée aux sols La capacité en carburant de 47 litres, offrant une autonomie d'environ 144 km d
Les premiers modèles ont connu une surchauffe du moteur pendant des opérations prolongées, Ce problème sera réglé sur le Mark VI grâce à des bouches de refroidissement améliorées et à la ventilation de la baie du moteur.
Le conducteur dirigeait le vehicule via des leviers de direction et des pédales intégrés dans le compartiment châssis avant, permettant une manipulation précise dans les espaces confinés.
Armement, protection et équipage
L'armement principal de la tankette Carden Loyd Mark VI se résumait à une seule mitrailleuse Vickers .303 pouces (7,7 mm) montée dans une tourelle orientée vers l'avant à refroidissement par eau Elle était alimentée avec 1 000 cartouches de munitions .303, stockées dans des bacs à l'intérieur de la coque pour une opération soutenue.Sa Protection repose sur des plaques d'acier rivetées et durcies pour l'avant allant de 6 à 9 mm d'épaisseur à travers la coque et la tourelle, suffisante pour dévier les éclats d'obus et les fragments légers, mais offrant une résistance minimale au feu à petites armes ou aux projectiles plus lourds.
Ce blindage très fin nécessite un engin mobile pour qu'il survive
Son équipage de deux personnes doit pointer tirer la mitraillette tout en dirigeant le véhicule. La visibilité a été sévèrement restreinte, obtenue principalement par des fentes d'observation étroites dans la coque et la tourelle, complétées par des périscopes rudimentaires pour le commandant; cette configuration a limité la connaissance de la situation et a nécessité un positionnement prudent pour un repérage efficace. À l'intérieur, l'aménagement était extrêmement confiné, occupant un espace d'environ 6 par 4 pieds, ce qui limitait le mouvement de l'équipage et le confort pendant les opérations.
Les modèles standard manquaient de radios, forçant la dépendance aux signaux visuels entre le conducteur et le commandant pour la coordination, tandis que les trappes latérales fournissaient l'accès pour le rechargement des munitions et la sortie rapide d'urgence.
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| Merci à Vincent |
En Opération
Sous le drapeaubritannique
La tankette Carden Loyd Mark VI a été adoptée par l'armée britannique en 1928 pour les rôles de reconnaissance et de soutien à l'infanterie.
Environ 80 unités ont été intégrées dans cette force en 1929 pour évaluer les tactiques mécanisées sur la plaine de Salisbury. Dans les années 1930, les tankettes ont subi des tests près de Tidworth et Larkhill, où leurs vitesses routières élevées - jusqu'à 40 km/h - se sont avérées avantageuses pour le repérage, mais leurs pistes étroites ont conduit à de mauvaises performances de cross-country en terrain boueux ou inégal.
Ces manœuvres ont éclairé les doctrines de mécanisation précoce, en mettant l'accent sur l'utilité du véhicule dans les Reconnaissances Sur le plan organisation, les chenilettes Carden Loyd étaient rattachées à des bataillons d'infanterie à partir du début des années 1930, généralement deux par platoon afin de ssoutenir par le feu de leurs mitrailleuses la progression des fantassins
Mais le manque de fiabilité mécanique et la défiance des fantassin ont incité à réaffecter ces unités au Royal Tank Corps pour les memes tâches de reconnaissance
En 1932, environ 200 étaient en service dans toute l'armée, mais elles ont été retirées progressivement des rôles de première ligne en 1938 lorsque le Bren carrier plus polyvalent entra en service
Elles vont être utilisées comme véhicules de servitutes comme remorquer des canons antichars légers comme le 2-pounder et transporter des fournitures dans les garnisons coloniales,
Les véhicules excédentaires après 1935 ont souvent été vendus à l'étranger ou mis au rebut à mesure que les budgets donnaient la priorité aux blindés plus lourds
Ailleurs sous d 'autres couleurs
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| TKS | CV 33 |
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| TK 3 | TK 1 |
La Bolivie a acquis environ 36 charnettes Carden Loyd, qui ont vu le combat dans la guerre de Chaco (1932-1935) contre le Paraguay, principalement dans des rôles de reconnaissance et de soutien de l'infanterie malgré des taux de défaillance mécanique élevés dans les terrains difficiles La Pologne
La Pologne a employé plus de 500 tankettes TK-3 et TKS, dérivées de la conception de Carden Loyd, lors de l'invasion allemande de septembre 1939, principalement pour des rôles de reconnaissance et de soutien à l'infanterie. Ces véhicules, avec leur mince armure et leur armement léger, ont subi de lourdes pertes, la majorité étant capturée par les forces allemandes et soviétiques à la suite de la partition de la Pologne;
On pense qu'environ 300 unités TK-3 et TKS ont été perdues ou saisies au combat et aux retraites.
Un petit nombre de tankettes TKS équipées du 20 mm NKM wz. 38 FK autocannon s'est avéré efficace dans des engagements antichars limités,
L' URSS utilisa la tankette T-27 pendant la guerre d'hiver contre la Finlande de 1939 à 1940, où elle a fourni un soutien de l'infanterie et de la reconnaissance sur le terrain forestier, bien que son nombre ait été limité et qu'il ait lutté dans la neige profonde en raison du manque de fiabilité mécanique. Les forces finlandaises ont capturé plusieurs T-27 dans un contexte de pertes plus larges d'équipement soviétique, intégrant certains dans leur propre utilisation pour l'entraînement et les patrouilles. En 1941, pendant l'Unternehmen Barbarossa , les T-27 survivants ont continué dans les tâches de reconnaissance avec les unités frontalières soviétiques, mais leur obsolescence a conduit à une attrition rapide contre les avances allemandes.
La Tchécoslovaqueie va utliser la tankette Tančík vz. 33 produite sous licence,. Elle sera utilisée pendant la crise de Munich de 1938, servant avec des bataillons blindés pour démontrer sa mobilité dans les préparatifs défensifs contre l'agression allemande potentielle. Après l'occupation allemande de Bohême-Moravie en mars 1939, la Wehrmacht a saisi environ 40 des 74 unités construites, bien qu'aucun document ne confirme leur déploiement actif de combat.
La Belgique va utliser les chenilettes modifiées de Belgique, connues sous le nom de variantes T-13 et T-15, ont été affectées à la brigade d'infanterie légère des Chasseurs Ardennais et ont vu une action limitée dans la région des Ardennes lors de l'invasion allemande de mai 1940, fonctionnant principalement comme des plates-formes antichars mobiles et des tracteurs à canon dans des embuscades défensives le long de la Meuse.
Le Japon va utiliser ces chenilettes expérimentales japonaises dérivées de prototypes Carden Loyd, comme les type 94 TK, qui ont été testées dans des escarmouches mineures pendant la Bataille de Shanghai de 1937, soutenant les progrès de l'infanterie mais révélant des vulnérabilités dans les combats urbains.
La Thaïlande a importé des charnettes Carden Loyd et les a utilisées pendant la guerre franco-thaïlandaise (1940-1941), où elle a soutenu les opérations d'infanterie le long de la frontière avec l'Indochine française, contribuant aux gains territoriaux thaïlandais malgré un nombre limité et des défis logistiques
Dans les Balkans entre1940 et 1941, les dérivés de Carden Loyd ont été employés par plusieurs pays, y compris la Grèce et la Yougoslavie, principalement pour des rôles de repérage et de soutien léger pendant les invasions italiennes et allemandes, bien que la plupart aient été rapidement dépassés et capturés.
Dans l'ensemble de ces déploiements internationaux, les dérivés de Carden Loyd ont principalement rempli la Reconnaissance ou la traction des canons léger et dans des rôles de soutien auxiliaire plutôt que le combat direct, avec des taux d'attrition élevés découlant de leur protection contre les blindages inadéquats contre même les tirs d'armes légères et les éclats d'artillerie. Ces variantes autorisées ont souligné le succès de la tankette à l'exportation, mais ont mis en évidence ses limites dans la guerre soutenue pendant les premières phases de la Seconde Guerre mondiale.
Évaluation
Inconvénients et limitations
Le mince blindage de la charnette Carden Loyd, allant de 6 à 9 mm d'épaisseur, offre une protection faible contre les menaces contemporaines, se révélant inefficace même contre les tirs de fusils et de mitrailleuses standard lors d'engagements comme la guerre de Chaco, où les chenilettes Boliviennes ont été facilement pénétrés touchées
La superstructure à ciel ouvert expose l'équipage à des éclats d'artillerie, à des grenades et à des tirs aériens, ce qui a aggravé sa vulnérabilité dans les combats Cette protection inadéquate rendait le véhicule inadapté aux rôles de première ligne au-delà de la reconnaissance,
Les problèmes d'ergonomie ont gravement entravé les performances de l'équipage, les dimensions compactes du véhicule - 2,46 m de longueur, 1,75 m de largeur et 1,22 m de hauteur - créant un intérieur extrêmement exigu qui a induit une fatigue rapide pendant les opérations . De plus la mauvaise visibilité était un problème recurant car il était limité par les fentes de vision étroite et le manque de périscopes complets, tandis que le système de suspension rudimentaire entrainait des problemes physiques tels que le mal de mer, mal de tête et des vomissements après seulement 10 à 20 minutes de voyage à travers le pays.
A cela s'ajoute le manque de fiabilité mécanique et une modeste autonomie qui limite les déploiements pour des patrouilles ou des manœuvres
La garde au sol basse et la conception simple de la voie étaient susceptibles d'être endommagées par des terrains accidentés, tels que de grandes roches qui pouvaient faire provoquer le déchenillement lors de l'utilisation en tout terrain
Il y a aussi la motorisation avec ces cas de surchauffe du moteur dans les climats chauds
Coté equipage la configuration de l'équipage à deux hommes entraine une surcharge de travail pour l 'equipage, car le conducteur est aussi commandant et ne peut surveiller efficassement les alentours
Cette configuration a rendu la tankette mal adaptée aux actions indépendantes, la reléguant à des rôles de soutien où elle n'a souvent pas fourni une puissance de feu significative en raison de sa vitesse limitée et de sa maniabilité au combat.
Au milieu des années 1930, le Carden Loyd était devenu obsolète, dépassée par des chars légers supérieurs tels que le Vickers 6-Ton, qui disposait d'une armure frontale plus épaisse de 25 mm, d'une vitesse sur route supérieure et d'autres options d'armement plus puissantes, y compris un canon de 47 mm - des progrès qui ont mis en évidence la conception obsolète de la tankette pour l'évolution des besoins de guerre blindée.
Héritage et influence
La tankette Carden Loyd a servi de modèle fondamental pour de nombreuses adaptations étrangères et influençant le développement de véhicules blindés légers dans plusieurs pays.
Sa disposition compacte et son prix ont conduit à une production sous licence et à des copies qui ont vue des milliers de tankettes construites dans le monde entier pendant l'entre-deux-guerres.
Par exemple, le CV-33 italien (également connu sous le nom de L3/33) a été directement dérivé du CV-29 de construction italienne, une version sous licence du Carden Loyd, avec plus de 1 100 unités CV-33 produites entre 1933 et 1936 seulement, formant l'épine dorsale de l'armure légère italienne.
En Pologne, les tankettes TK et TKS, produites en environ 600 exemplaires de 1931 à 1937, ont adapté le châssis du Carden Loyd pour les rôles de reconnaissance, tandis que la tankette soviétique T-27, fabriquée en environ 3.300 unités entre 1931 et 1933, a agrandi et modifié la conception originale pour le soutien de masse de l'infanterie. Bien que les chars rapides de la série soviétique BT aient tiré plus directement de la suspension américaine Christie, les principes de reconnaissance légère du Carden Loyd ont indirectement façonné l'expérimentation précoce deq troupes reconnaissance soviétiques
L'héritage de la tankette s'étendait au-delà des copies directes de l'évolution des véhicules blindés de transport de troupes, en particulier en Grande-Bretagne, où sa configuration simple suivie a éclairé le développement du Bren carrier Universel, qui a été in Introduit en 1934 comme une plate-forme de transport d'infanterie et de mitraillettes à toit ouvert,
Bine que reprenant certains defaut du Carden Loyd comme une protection inadéquate et un espace d'équipage exigu en intégrant des armures en pente et des points de montage modulaires,il fut construit tout en conservant l'éthique de production à faible coût. il fut consttruit à plus de 113.000 tengins servant dans divers rôles, du transport de troupes au remorquage antichar et à voir l'action dans tous les principaux théâtres.
Doctrinalement, le Carden Loyd a popularisé la tankette comme un atout de reconnaissance dédié dans la pensée militaire de l'entre-deux-guerres, mettant l'accent sur la vitesse et la mobilité par rapport à l'armement lourd pour soutenir la progression de l'infanterie
Ce concept a influencé les tactiques de Blindés légers dans les armées favorisant l'intégration de petits véhicules agiles pour l'observation et une réaction rapide,face à iun danger
Aujourd'hui, le Carden Loyd est reconnu dans les études historiques comme le "grand-père des tankettes" pour avoir été le pionnier de l'archétype de véhicule scout à deux hommes et à chenilles qui a façonné la doctrine blindée des années 1930.