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USA Aviation TBF Avenger

Article écrit par : Claude Balmefrezol

Mis en ligne le 06/03/2024 à 22:29:13



Le Grumman Avenger
 
 
 
 
 
En 1939, la marine américaine a lancé un programme ambitieux visant à moderniser les anciens porte-avions et à en construire une nouvelle classe  sur lesquels devaient  être basés des escadrons de chasseurs (VF - "fighter") et de bombardiers de reconnaissance (VSB - "scout-bomber"), avec comme avions des F4F Wildcat et des SBD Dauntless  avions qui étaient déjà en production.


Mais il est prevu que ces avions seront remplacés rapidement par des avions plus avancés, dont des prototypes sont déjà en phase de tests à cette époque
On peut citer pour les chasseurs les F4U Corsair, F6F Hellcat et SB2C Helldiver


Par contre pour les avions torpilleurs (TB Torpedo Bomber) le remplacement par des avions plus performants  que le  Douglas TBD-1 Devastator, mis en service en 1937. Se fait attendre


L'US Navy a reconnu que le Devastator vieillissant ne pouvait pas être modernisé et souffrait de deux principaux défauts, à savoir une vitesse insuffisante et une autonomie insuffisante
Il fallait un tout nouvel avion. Le début de la 2e Guerre Mondiale qui a suivit l’agression japonaise en Chine souligne   l’urgence du remplacement des Devastator par un nouveau bombardier torpilleur offrant de meilleures performances au combat.
Aussi en octobre 1939, l'US Navy lance une fiche programme pour un nouveau bombardier torpilleur devant remplacer le Devastator. 
Les exigences pour cet avion étaient les suivantes :
un équipage de trois personnes, une vitesse maximale de 500 kms/h une soute pour loger  une torpille ou trois bombes de 500 livres chacune, des réservoirs de carburant auto-obturants, une protection blindée et une tourelle de self defense et les armes équipées d'un servomoteur.
Sur les nombre d'entreprises qui ont soumis des propositions, seuls les projets de Chance Vought Company et Grumman Aircraft Engineering Company, ont été sélectionnés pour la construction des prototypes qui . 
Selon leurs termes, l'US Navy devait recevoir en avril 1940 deux prototypes expérimentaux de chaque société, désignés XTBU-1B (Chance Vought) et XTBF-1 (Grumman).


Grumman qui n'avait jamais développé de bombardiers torpilleurs auparavant, était toutefois l'un des principaux fournisseurs de chasseurs embarqués en passant du biplan FF-1 au F4F Wildcat. 


Avec cet avion Grumman Aircraft Engineering Company a déjà prouvé qu’elle était capable de résoudre des problèmes d’ingénierie complexes, aussi il n’est donc pas surprenant que le bombardier torpilleur en développement reprenne certaines caractéristiques du Wildcat.
Comme le Wildcat, le prototype XTBF-1 était équipé d'un moteur refroidi par air et était entièrement métallique. 
Il se rpésentait avec une aile médiane un fuselage haut et ovale se rétrécissant vers la queue. Le fuselage haut permettait d’avoir de l'espace pour une soute à bombes interne sous la section centrale de l'aile et pour un emplacement de canon défensif arrière inférieur immédiatement à l'arrière de la soute à bombes. 


La soute à bombes interne était une nouveauté pour les bombardiers navals, et la conception de la Grumman Aircraft Engineering Company dépassait même les exigences de la marine américaine en étant capable de transporter une torpille de 2 000 livres ou quatre bombes de 500 livres. 


Son équipage de trois personnes pilote, opérateur radio et tireur se trouvait dans un cockpit recouvert d'une longue verrière, qui se terminait par une tourelle de canon équipée d'un servomoteur. L'accès à l'arrière du fuselage pouvait se faire soit depuis le cockpit arrière, soit par une porte située à l'arrière du côté tribord du fuselage.La partie la plus difficile était d'installer une tourelle équipée d'un servomoteur. Il faut savoir que le poids et la lenteur des  tourelles mécaniques et hydrauliques les rendaient peu pratiques à installer sur un avion monomoteur

 

Aussi Grumman Aircraft Engineering Company a abordé le problème de manière créative et innovante. 
L'ingénieur  Oscar Olsen, a utilisé le principe « Amplidynes »
L’amplidyne est un amplificateur électromécanique  inventé avant la Seconde Guerre mondiale par
Ernst Alexanderson . Il se compose d'un moteur électrique entraînant un générateur à courant continu . Le signal à amplifier est appliqué à l' enroulement de champ du générateur et sa tension de sortie est une copie amplifiée du courant de champ.
L'amplidyne était utilisé dans l'industrie dans les systèmes d'asservissement et de contrôle de haute puissance, pour amplifier les signaux de commande de faible puissance afin de contrôler de puissants
moteurs électriques , par exemple.
 En collaboration avec des ingénieurs électriciens, Olsen a développé des versions miniatures des moteurs électriques "Amplidyne" qui pouvaient être synchronisés les uns avec les autres et contrôler la tourelle lors de ses déplacements dans les plans vertical et horizontal. Les tests de ces nouveaux moteurs électriques sur un prototype de tourelle ont été si réussis que la combinaison tourelle-moteur électrique a été mise en production en série sans aucune modification.
La tourelle Olsen était un module séparé avec des armes, un tireur, des commandes et des munitions situées à l'intérieur d'une tourelle recouverte d'une calotte sphérique en plexiglas, installée à l'arrière du cockpit. Le tireur était assis à côté d'une mitrailleuse de 12,7 mm dans une chaise blindée, protégée par des plaques de blindage d'un demi-pouce d'épaisseur installées à l'avant de la tourelle et sur ses côtés, ainsi que des plaques de blindage sous la chaise
Elle possédait un panneau de verre blindé
Les commandes de la tourelle étaient simples et fiables : son alignement en hauteur et en horizon était assuré par une seule poignée avec une poignée pistolet et une gâchette pour le tir. 
Deux viseurs ont été installés dans la tourelle le principal était un viseur naval réflexe standard Mk 9 et l'auxiliaire était un Mk. 11. L'accès à la tourelle s'effectuait par le bas, depuis le poste de l'opérateur radio, et pour quitter rapidement la tourelle en cas d'urgence, il était possible d'utiliser la trappe de secours située sur la tourelle ou la porte inférieure du fuselage dans le poste de l'opérateur radio
Sur Long Island, deux prototypes du Grumman XTBF-1 ont été rapidement assemblés et sur cette base de la configuration du XTBF-1, l'US Navy commanda en décembre 1940 à Grumman 286 avions, qui furent désignés TBF-1. 
Les modifications d'équipement interne requises par la US NAvy ont augmenté le poids du prototype de 453 kgs, mais la vitesse de pointe était inférieure aux 483km/hrequis.
Le premier XTBF-1 (BuNo 2539) était propulsé par un moteur Wright Cyclone R-2600-8 produisant 1 700 ch. et une hélice à pas variable Hamilton-Standard effectua son premier vol officiel le 7 août 1941. Le premier prototype était équipé d'un grand
stabilisateur vertical rectangulaire et d'un gouvernail placé à l'extrémité du fuselage arrière gracieusement effilé, mais au début des essais en vol du prototype, des problèmes rencontrés avec la stabilité directionnelle du véhicule ont conduit à une refonte du stabilisateur vertical et du gouvernail.
Un nouvel aileron a été installé devant la queue verticale, qui se fond en douceur avec le fuselage, ce qui a fourni au XTBF-1 la surface supplémentaire nécessaire pour améliorer la stabilité directionnelle.
Le mécanisme permettant de rétracter le train d'atterrissage, de replier les ailes, de manoeuvrer les volets et d'ouvrir les portes de la soute à bombes est un système hydraulique
Grumman a conçu les ailes de l'avion pour qu'elles se replient vers l'arrière dans une position parallèle aux côtés du fuselage, afin de résoudre le problème de hauteur insuffisante du pont du hangar sur les porte-avions qui se pose avec le pliage standard des ailes vers le haut. Grâce à l'entraînement hydraulique, les ailes pouvaient être rétractées ou déployées par le pilote lui-même en quelques secondes seulement, et cela ne nécessitait aucune assistance du personnel au sol. 


La plus petite taille du XTBF-1 avec les ailes repliées a été le facteur décisif pour que Grumman remporte le contrat de construction d'un bombardier torpilleur naval de Vought avec son avion XTBU-1.
Comme armement défensif le XTBF-1 possède une mitrailleuse de 12,7 mm avec 400 cartouches installées dans une tourelle, une mitrailleuse de 7,62 mm avec 300 cartouches installées dans le fuselage (face vers l'avant) mise en action par le pilote
Il possède aussi une mitrailleuse de 7,62 mm avec 500 cartouches, montée dans la partie inférieure arrière du fuselage, mise en œuvre par l'opérateur radio. 


La grande soute à bombes interne située sous la section centrale de l'aile avait une capacité de charge utile maximale de 900 kgs et pouvait accueillir des bombes, des torpilles, des grenades sous-marines, des mines ou un réservoir largable spécial de 1020 litres


Avec un réservoir de carburant monté dans la soute à bombes, le XTBF-1 avait une portée maximale de 3500 kms, bien adaptée aux missions de reconnaissance à longue distance
Pour les bombardements en piqué, un train d'atterrissage allongé pouvait être utilisé comme freins, ce qui réduisait la vitesse de vol à 350 kms/h. Le crochet d'atterrissage était installé tout à l'arrière du fuselage et était entièrement rétractable.
Le programme d'essais en vol du XTBF-1 se déroule sans problème, le prototype atteignant une vitesse maximale de 436kms/h un taux de montée de 430m/ minute, un plafond de 7000 ms et une autonomie normale de 1900 kms. 
Le 28 novembre, lors d'un autre vol, un incendie se déclare dans la soute à bombes, obligeant le pilote d'essai du Grumman Hobart Coke et l'ingénieur Gordon Israel à abandonner l'avion. Cette perte du premier prototype a quelque peu retardé le programme d'essais. 
Cependant, à cette époque, le deuxième prototype du XTBF-1 (BuNo 2540) était presque prêt et, grâce au travail 24 /24 heures il a été achevé en trois semaines. Cela a permis au programme d’essais en vol de se poursuivre et de revenir dans les délais. Le deuxième prototype effectua son premier vol le 15 décembre 1941, peu après l'attaque japonaise sur Pearl Harbor et fut baptisé Avenger. 
Les essais en vol du deuxième XTBF-1 se sont poursuivis jusqu'au 23 décembre 1941, date à laquelle la Marine a officiellement accepté le XTBF-1 et a remplacé le contrat de 286 avions par un contrat de production à durée indéterminée.
Les premiers avions TBF-1 de production étaient identiques au deuxième prototype XTBF-1 avec une fourche supplémentaire. Par mesure de sécurité supplémentaire, les cinquante premiers TBF-1 étaient équipés d'un deuxième jeu de commandes dans le cockpit arrière. Cependant, ils se sont révélés peu pratiques et, dès le cinquante et unième exemplaire de l'avion, ils ont été abandonnés. Pour améliorer la visibilité depuis le poste de l'opérateur radio, sur les TBF-1 ultérieurs, les fenêtres latérales du fuselage existantes ont été réorganisées et les deux petites fenêtres (une rectangulaire et une ronde) du côté bâbord ont été remplacées par une grande fenêtre ovale au bord de fuite du l'aile. 
L'Avenger en était déjà produit depuis un an lorsque un radar est monté sur l avion qui reçoit un mât d'antenne radar air-sol (ASB) Yagi de type B monté sous chaque aile sur ses panneaux extérieurs. L'équipement radar lui-même était installé dans le compartiment de l'opérateur radio, le radar ASB était le radar standard équipé de toutes les variantes des Avengers.
Le premier TBF-1 de production est sorti de la chaîne de montage le 3 janvier 1942, et après l'achèvement des tests en usine et des vols d'acceptation, l'avion a été officiellement livré à l'US Navy le 30 janvier. Les cinq Avengers suivants ont été livrés en février et ces six premiers avions de production ont été transportés vers la base aéronavale de Norfolk, en Virginie, où le premier escadron d'Avengers de la marine américaine était en cours de formation.
L'unité, composée de vingt et un aviateurs anciennement du VT-8 Squadron basé sur l'USS Hornet, était commandée par le lieutenant H.H. Larson, arriva à Norfolk pour recevoir les Avengers et commencer la formation sur la nouvelle technologie. 
Le porte-avions Hornet quitta Norfolk pour le Pacifique en février 1942, avec le reste de l'escadron et quinze Devastators TBD-1mais sans les Avengers qui conformément aux ordres sont restés à Norfolk pour terminer son entraînement avant de retourner sur l USS Hornet dès que possible. 
Malheureusement, en mars, les six premiers TBF-1 ont dû être renvoyés à l'usine de la Grumman Aircraft Engineering Company pour l'installation d'un nouvel ensemble de repliage des ailes, ce qui a entraîné un retard dans la conversion.
Cependant, l'unité VT-8 a terminé sa formation en un temps record et le 8 mai 1942, les Avenger transitent par voie aérienne jusqu'à San Diego, en Californie. À San Diego, les avions ont été chargés à bord du porte-avions USS Kitty Hawk (APV-1),qui vogue vers Peal Harbour


L’ USS Kitty Hawk (APV-1/AKV-1), était le SS Seatrain New York, un cargo qui  fut convertit en transports d’avions durant la 2e GM
Il rejoint  Pearl Harbour le 29 mai, un jour après le départ du USS Hornet pour Midway.Ils sont stationnés sur l'aérodrome de Ford Island,et il demandé des volontaires pour  équiper six Avengers  afin de renforcer la défense de  Midway en prévision du raid attendu des japonais.
Chacun des vingt et un membres d'équipage se portent volontaires et six furent sélectionnés pour le VT-8 (unité Midway) sous le commandement du lieutenant L.K. Feiberlinga
Ils vont voler huit heures vers l'île le 1er juin 1942
Le 4 juin 1942, peu après l'aube, l'hydravion de reconnaissance PBY Catalina découvre la flotte d'invasion japonaise se dirigeant vers Midway. A 05h45, six TBF-1 armés de torpilles décollent. Les Avengers se dirigent vers les navires japonais,

découvrant leur cible vers 7 h 10. L'enseigne Ernest, depuis le siège du pilote de son 8-T-1, pouvait voir des porte-avions japonais entourés de cuirassés, de croiseurs et de destroyers. Le groupe Avengers a rapidement lancé une attaque, qui a toutefois été contrecarrée par les chasseurs japonais A6M2 Zero
Le TBF, n'ayant aucune couverture de chasse, a plongé vers l'eau et a continué à voler vers les navires ennemis à une altitude de seulement 40 metres.
S’il n a pas été touché lors de cette phase il le fut lors du combat contre le Zero qui a suivi
Bilan la tourelle de la mitrailleuse fut touché  tuant l'artilleur Mannig. L'opérateur radio, Harry Farrier, fut également bientôt blessé et perdit connaissance, et Ernest fut également légèrement blessé, alors que les Zéros poursuivaient leurs attaques
Combats qui la perte de deux autres Avengers qui s’abattent en mer abattus par des chasseurs japonais. L'un des Zéros attaquant le "8-T-1" a cassé les barres de commande. Le TBF d’Ernest bien que touché  reussi à rejoindre Midway où il s’ecrase sur la piste


Il est le seul des six Avengers du VT-8 Squadron à revenir en mission et compte tenu de ces statistiques, les débuts au combat d'Avenger ne peuvent pas être qualifiés de réussis.
Au cours des soixante jours entre la bataille de Midway et le début de la campagne de Guadalcanal, tous les porte-avions dotés d'escadrons de torpilleurs furent rééquipés de TBF-1 Avengers, remplaçant le TBD-1 Devastator
À la fin de 1942, il sort soixante TBF-1 par mois des usines  mais l’US Navy avait désespérément besoin de plus d'Avengers que les usines de Grumman ne pouvaient en produire. Dans le même temps, Grumman était également fortement impliqué dans la production du F4F Wildcat et préparait la sortie du chasseur naval de nouvelle génération, le F6F-3 Hellcat. 
L'US Navy a décidé que la production du F6F Hellcat devait avoir la plus haute priorité et a commencé à chercher un autre fabricant pour sous-traiter la production du F4F-4 Wildcat et du TBF-1 Avenger.
Fin 1941, le gouvernement américain limita de manière drastique la production de voitures civiles. Et après la déclaration de guerre du 8 décembre 1941, General Motors Corporation dut arrêter toute production automobile, fermant cinq de ses immenses usines automobiles. La direction de General Motors a estimé que ces usines inutilisées pourraient servir à honorer  les commandes militaires et a commencé à rechercher des contrats pour produire des pièces de rechange pour les avions produits à cette époque.
Au début de 1942, le Département de la Marine organisa une réunion entre des représentants de General Motors et de Grumman. Les responsables de General Motors pensaient que Grumman cherchait un fournisseur de pièces détachées et ont été choqués d'apprendre que Grumman cherchait en fait des usines supplémentaires pour construire une production d'avions à grande échelle. Les ingénieurs de General Motors ont visité les usines de Grumman pour étudier la technologie de production aéronautique, et certains ingénieurs de Grumman ont été envoyés dans les usines de General Motors pour contribuer à l'énorme effort de conversion des usines automobiles pour produire des avions. Au milieu de 1942, les cinq usines de General Motors avaient été complètement réorganisées, devenant ainsi la division Eastern Aviation de General Motors Corporation.
Conformément à un accord entre l'US Navy, Grumman et l'Eastern Aviation Branch, cette dernière a reçu vingt ensembles de kits d'assemblage spéciaux (dix chasseurs F4F Wildcat et dix bombardiers torpilleurs TBF Avenger), c'est-à-dire des avions spécialement assemblés (« RK »). qui pourrait être utilisé pour la formation du personnel. Les avions "RK" étaient des avions standard F4F-4 et TBF-1, assemblés avec des verrous Parker-Kalon (RK) au lieu de rivets. Un tel avion pourrait être facilement démonté et remonté à des fins de formation.
L'usine de Trenton dans le New Jersey, qui fait partie de la branche Eastern Aviation, a été identifiée comme site de production du TBF-1 Avenger, et les machines de cette usine ont reçu la désignation TVM-1 Avenger. 
Au même moment, l'usine de Linden, dans le New Jersey, devait construire des chasseurs F4F-4 Wildcat sous la désignation FM-1 Wildcat. 
Les usines de Tarrytown, Bloomfield et Baltimore devaient produire des pièces et des composants pour les deux usines d'assemblage.
 La Eastern Aviation Branch a produit son premier TVM-1, assemblé à partir de pièces fournies par Grumman, en novembre 1942, et deux autres TVM-1 ont été fournis en décembre à partir de pièces  fournies par Grumman. 
En mars 1943, la Eastern Aviation Branch commença à produire ses propres pièces et assemblages, à partir desquels trente et un TVM-1 furent assemblés. La société Grumman était désormais libre de concentrer ses efforts sur la production du chauseur Hellcat.
General Motors Eastern Aviation a produit le TVM-1 Avenger et Grumman a produit le TBF-1 Avenger, ils étaient pratiquement identiques et ne pouvaient être différenciés qu'en comparant les BuNos.
La Eastern Aviation Branch a rapidement augmenté la production de TBM, livrant soixante-quinze Avengers en juin et cent en juillet.
En novembre 1943, la production atteignit 215 TVM par mois et, en 1945, la Eastern Aviation Branch atteignit un rythme phénoménal de 350 avions par mois. 

Le mois record pour la production de TVM fut mars 1945, lorsque la Eastern Aviation Branch construisit 400 avions en trente jours.
Grumman poursuivit la production du TBF-1 jusqu'en décembre 1943, après quoi l'assemblage du TBF cessa avec 2 291 avions produits et Grumman passa complètement à la production du chasseur naval F6F-3 Hellcat. 
À partir de décembre 1943, la branche Est devient l'unique fabricant d'Avengers et jusqu'à la fin de la guerre, elle produit un total de 7 546 TVM, soit 77% de tous les Avengers produits.
Pour les pilotes de l’ US Navy combattant sur les Avengers, il est rapidement devenu évident que la puissance de feu d'une seule mitrailleuse de 7,62 mm montée sous le capot moteur et tirant vers l'avant était totalement insuffisante. 
Le besoin de puissance de feu supplémentaire a conduit le Torpedo Squadron 10 (VT-10) à installer une mitrailleuse de 12,7 mm avec des munitions et un mécanisme de synchronisation à l'extérieur sur l'emplanture de chaque aile de l'avion TBF-1 du commandant de l'unité. 
Cette modification sur le terrain s'est avérée très réussie et les dessins de cette conception ont été envoyés au centre technique Grumman Hawaii
Le bureau d'études de Grumman a amélioré la conception du squadron VT-10. Désormais, les armes étaient installées à l'intérieur de chaque aile, en dehors de la zone balayée par l'hélice, ce qui permettait de ne pas utiliser de mécanismes de synchronisation lors du tir.
La modification comprenait le renforcement de la structure de l'aile du TBF-1 pour s'adapter au poids et au recul supplémentaires des mitrailleuses lourdes Browning. Des mitrailleuses étaient installées dans chaque aile sur la partie non repliable, et un casier de munition alimenté avec 600 cartouches était situé à coté des mitrailleuses. La mitrailleuse de 7,62 mm située sous le capot moteur a été supprimée et le capot a été réutilisé pour éliminer l'évidement  Le mât radio situé au sommet de la verrière a été déplacé vers la queue et l'entrée de l'antenne a été déplacée vers le côté du fuselage, sous la tourelle. 
La nouvelle aile est entrée en production le 12 juillet 1943 et l'avion modifié a été désigné TBF-1C alors que la désignation TBF-1B était réservée  aux avions Lend-Lease Lend-Lease d de la FAA du Royaume-Uni. 
Lorsque General Motors Eastern Aviation a commencé à installer une aile modifiée avec de nouvelles armes sur ses TVM-1 assemblés sur la chaîne de production de Trenton, l'avion a été désigné TVM-1C. Le TBF/TBM-1C est entré en service dans les Squadrons de combat en 1943 et a fourni aux équipages de l'Avenger la puissance de feu nécessaire pour contrer l'artillerie antiaérienne ennemie.
Le TVM-1C, produit par la branche Eastern Aviation de General Motors, et le TBF-1C Avenger, produit par Grumman, étaient pratiquement identiques et ne pouvaient être distingués qu'en comparant le BuNo. Malheureusement, d'autres problèmes liés aux armes des Avengers n'ont pas pu être résolus aussi facilement.
On commence  par la torpille standard des avions de l’US Navy  la Mk 13, qui  était trop lente et peu fiable, de sorte que les attaques contre les navires ennemis par les pilotes de l'Avenger échouaient souvent en raison de dysfonctionnements des torpilles. 


La portée de la torpille Mk-13 était limitée à une altitude de 30 m et une vitesse maximale de 190 kms/h, exposant les équipages de l'Avenger à un grand risque de devenir des cibles pour les canons anti-aériens. La faible vitesse de la torpille Mk 13 signifiait également qu'il n'était pas difficile pour les navires de guerre rapides d'échapper à une attaque de torpille.

 

Les premières tentatives visant à améliorer l'efficacité de la torpille Mk-13 consistaient à l'équiper d'un stabilisateur de queue en contreplaqué, ce qui améliore sa stabilité pendant la descente et elle se brise lors de l'impact avec l'eau. 
De plus, un capot en contreplaqué a été placé sur la proue de la torpille, ce qui a également stabilisé la torpille pendant son vol et a assuré son entrée en toute sécurité dans l'eau Ici aussi, le capot est arraché, tout comme le stabilisateur de queue). 
Cependant, ces améliorations ne constituaient qu’une solution temporaire au problème. Le véritable effet n'a été obtenu qu'après que le California Institute of Technology ait développé un anneau de queue stabilisateur de 25 cm, soudé aux gouvernails des torpilles. La torpille modifiée a été désignée Mk-13-1A et est rapidement devenue connue de l'équipage des Avengers sous le nom de torpille « à queue annelée  En 1944, la Mk.13 était essentiellement une toute nouvelle torpille et était acceptée comme la meilleure torpille d'avion de l'inventaire américain à cette époque et était créditée du naufrage du cuirassé japonais Yamato.
Bien que les problèmes liés aux torpilles aient été résolus, les Avengers étaient plus souvent utilisés comme bombardiers conventionnels et en piqué  mais aussi comme bombardiers torpilleurs. 
En effet, grâce à la charge de bombes interne, qui pouvait varier en fonction de la mission, les Avengers étaient parfaitement adaptés pour être équipés d'une variété d'armes. La soute à bombes interne pourrait accueillir une bombe GP de 2 000 livres ("General Purpose" - usage universel) ou une bombe AR de 1 600 livres ("Armor Percing" - perforant le blindage). Les charges de bombes alternatives comprenaient deux bombes GP de 1 000 lb, quatre bombes GP de 500 lb, douze bombes GP de 100 lb ou quatre grenades sous-marines de 350 lb.
Tactique d attaque
Lors de l'attaque d'un navire la tactique des Avengers consistait à larguer un  pack  complet de quatre bombes, à l'aide d'un intervallomètre qui est un dispositif qui contrôlait l'intervalle de temps entre les largages de bombes. 
Le panneau de commande de l'intervallomètre est installé dans le compartiment de l'opérateur radio et il est réglé manuellement en combinant la vitesse de vol de l'Avenger et l'intervalle requis entre les largages de bombes.
La cible est attaquée lors d'un piqué sous un angle de 30 à 45 degrés, à une altitude de 150 mètres ou moins. Le pilote largue les bombes à la sortie du piquet et, grâce à l'intervallomètre  les bombes vont toucher la cible à des intervalles réguliers  de 20 metres ce qui garantit pratiquement un ou plusieurs impacts sur la cible lors du largage du pack  de quatre bombes. Cette tactique s'est avérée très efficace et les Avengers ont acquis une réputation de bombardier très précis.
La menace posée par les U Boots allemands opérant dans l’Atlantique a conduit au développement de variantes spécialisées des Avengers et à la création d’unités anti-sous-marines dédiées au sein de l’US Navy Les pertes alliées subies par les sous-marins furent colossales à partir de février 1943  En effet les sous-marins avaient envoyés par le fond un tonnage total de plus de 600 000 tonnes, de navire qui livraient des fournitures vitales à l'Angleterre. Alors que les avions de patrouille commençaient à infliger des pertes importantes aux sous-marins allemands, l'amiral Donitz déplaça ses bateaux vers la zone médio-atlantique, où ils se trouvaient hors de portée des avions basés à terre.
Aussi pour contrecarrer cette menace dans cette partie centrale de l'Atlantique  une nouvelle classe de porte-avions a été créée aux États-Unis : le porte-avions d'escorte (CVE). Plus petit et plus lent que les principaux porte-avions d'attaque dont disposait l'US Navy, le porte-avions d'escorte transportait vingt à vingt-huit avions organisés en VC Squadron Composite
Dans la composition normale d’un squadron composite on trouve un mix de bombardiers torpilleurs Avenger et de chasseurs Wildcat. Avec son autonomie et sa capacité d’emport de quatre grenades sous-marines de 350 livres dans sa soute à bombes, l'Avenger s'est avéré être un avion anti-sous-marin très efficace.
En février 1943, au plus fort de la Bataille de l’ Atlantique le porte-avions d’escorte USS Bogue (CVE-9) et ses destroyers d’escorte commencèrent leurs opérations le long des routes des convois de l’Atlantique.
Si les avions embarqués aient pu empêcher un grand nombre d'attaques sous-marines contre les navires qu'ils escortaient, le porte-avions, contraint de rester à proximité du convoi, et il a ainsi éte dans l’incapacité de maintenir le contact avec le sous-marin détecté suffisamment longtemps pour parvenir à sa destruction.
 Pour augmenter les chances de destruction des sous-marins, le commandement naval a changé de tactique et a ordonné au porte-avions Bogue et à ses destroyers d'opérer de manière indépendante en tant que « Hunter Killer Group ».
Libéré de la nécessité de se déplacer avec le convoi selon sa vitesse et son itinéraire, le Hunter Killer Group pouvait alors traquer le sous-marin jusqu'à sa destruction. En une semaine, la nouvelle tactique s'est avérée efficace lorsque le groupe a coulé le sous-marin U-569 et gravement endommagé les U-231 et U-305.
L USS Bogue fut bientôt suivi par les USS Block Island, Core, Guadalcanal et dix autres CVE du "Hunter Killer Group".
 Les porte-avions CVE démontrent leur efficacité : entre mai et décembre 1943, un seul navire est coulé alors que 2 000 bateaux ont pu passer
Ce fut un succès incontestable par rapport à février 43 où un  total de 600 000 tonnes avaient été perdus.
En 1943, des tentatives furent faites pour installer le radar ASD-1 sur l'Avenger. 
Pour ce faire, l'Avenger était équipé d'une antenne parabolique dans un carénage monté sur le bord d'attaque de l'aile droite. Le radar ASD avait d'excellentes performances et était capable de détecter des cibles terrestres et aériennes à une distance beaucoup plus grande que les anciens radars ASB. Le carénage provoquait une légère tendance à tourner vers la droite, mais comme l'approche du pont et l'atterrissage s'effectuaient « à vitesse » avec un angle d'attaque élevé et une vitesse réduite, cette tendance ne posait pas de réel problème
Le TBF modifié avec un radar ASD a été désigné respectivement TBF-1D, le TVM a été désigné TBM-1D. En plus du radôme radar ASD-1 installé, la série TBF/TBM-1D transportait des antennes radar supplémentaires montées sur chaque aile, juste à l'arrière du train d'atterrissage principal.
Le porte-avions USS Bogue, avec à son bord un escadron mixte de VC-19, est devenu un pionnier des opérations anti-sous-marines de nuit. Deux TBF-1D ont été convertis en chasseurs de sous-marins . La tourelle, les mitrailleuses à ailes et tout le blindage ont été retirés de l'avion. Des réservoirs de carburant supplémentaires ont été installés dans le fuselage et dans la soute à bombes, ce qui a considérablement augmenté la portée et la durée de vol de ces Avengers. Les avions, surnommés les « Night Owl », étaient pilotés uniquement par un pilote et un opérateur radar. Le Night Owl pouvait décoller au crépuscule et rester en l’air toute la nuit, mais il n’avait pas d’armes offensives à bord. Si ces  avions détectent un sous-marin, ils guident  un chasseur vers la proie et dirigent ses attaques.
Les techniques d'atterrissage de nuit en étaient aux premiers balbutiements
lorsque le VC-58 fut transféré sur l’USS Guadalcanal au début de 1944 qui a mis  en œuvre cette tactique. Les vols de nuit ont commencé lorsque la lune était pleine et se sont poursuivis jusqu'aux nuits sans lune - jusqu'à ce que l'escadron commence à opérer dans l'obscurité totale - envoyant quatre Avengers en garde chaque nuit. Pour les opérations de nuit, les Avengers étaient équipés de pare-flammes spéciaux montés sur les tuyaux d'échappement. La nouvelle tactique a porté ses fruits : en 48 heures, lors d'opérations de nuit, l'escadron a coulé deux sous-marins allemands : l'U-68 et l'U-515.
Pour ce faire les principales armes utilisées par les Avengers contre les sous-marins allemands étaient des grenades sous-marines de 350 livres et une nouvelle arme : les roquettes qui ont été introduites dans l’US Navy à la demande des Britanniques et ont commencé à arriver en unités à la fin de 1943. 
Les premiers Avengers à transporter des missiles étaient les TBF/TVM-1S de dernière production, modifiés pour transporter ces roquettes e 3,5 pouces montés sur des rails de fusée Mark 4 de type britannique de 70 pouces sous les panneaux extérieurs de l'aile. 
Ces Avengers modifiés étaient également équipés de points d’attache sous les ailes pour transporter des réservoirs de carburant largables supplémentaires, des grenades sous-marines ou de petites bombes suspendues sous la section centrale derrière les puits du train d'atterrissage. 
Mais ces guides Mark 4 et les verrous anti-bombes sous les ailes ont réduit la vitesse maximale des Avengers de 17 nœuds, une perte acceptable pour un avion utilisé dans la guerre anti-sous-marine, mais inacceptable pour un avion conçu pour attaquer des navires lourdement armés et des cibles au sol.
Aussi pour réduire la traînée aérodynamique ce ces guides Mark 4, Caltech a développé un système de lancement amélioré, le Mark 5. La traînée aérodynamique et le poids du système de lancement ont été considérablement réduits, et si les roquettes étaient lancés à des vitesses de 350 kms/h ou plus , les roquettes suivent  exactement la même trajectoire que celles tirés depuis les anciens rails Mark 4.
 Pour augmenter la puissance explosive des roquettes, des ogives de cinq pouces ont été installées sur les moteurs de fusée de 3,5 pouces, cette nouvelle arme fut  désignée e five-inch forward-firing aircraft rocket or FFAR
Le California Institute of Technology a développé une fusée améliorée, la HVAR (High Velocity Aircraft Rocket) de 5 pouces, surnommée « Holy Moses ». Il comportait une ogive de 5 pouces avec un boîtier en acier trempé et était monté sur un moteur-fusée de 5 pouces. Ces roquettes vont fournir à l'Avenger une puissance de feu importante, en particulier lorsque les huit  étaient tirés en une seule salve. 
La première utilisation de cette arme au combat par un avion américain a eu lieu le 11 janvier 1944, lorsqu'un TBF-1C de l'escadron VC-58, armé de deux engins  découvre le U-758 en surface sur lequel il place  2 roquettes et  2 grenades sous-marines. 
Sur le PTO théâtre du Pacifique, les roquettes furent utilisés pour la première fois au combat le 31 janvier 1944, lorsque les Avengers du VC-7 à bord du porte-avions USS Manila Bay (CVE-61) ont attaqué des dépôts de carburant et de munitions dans les Îles Marshall.
En 1945, le Hunter Killer Group avait effectivement éliminé la menace d'attaques de sous-marins allemands dans l'Atlantique, pour la perte d’un porte-avions d'escorte le USS Block Island torpillé par le U-549 ; compensé par la destruction par les avions de l'USS Elmore du U-549 coulé le même jour
14  Hunter  Killer Group ont coulé un total de cinquante-trois sous-marins allemands et en ont capturé un, le U-549.
Le champion des Hunter Killer Group  fut celui du porte-avions USS Bogue  avec à son actif douze sous-marins détruits confirmés.
Pour le PTO  les porte-avions d'escorte les Avengers ont également joué un rôle important dans la chasse aux sous-marin en détruisant onze sous-marins japonais. La palme pour le PTO revient à l’USS Anzio (CVE-57), qui a detruit  5 sous-marins
En février 1943, l'US Navy invita Grumman à étudier la possibilité d'augmenter la puissance des moteurs des Avengers. En réponse, Grumman a commencé à développer pour l’Avenger un moteur Pratt et Whitney R-2800 de 2 000 ch.L’armement sera une tourelle Martin 250CE. 
Mais en raison de la forte demande de moteurs Pratt et Whitney de la part d'autres avions plus prioritaires, le développement de ce projet a été arrêté, mais il est devenu tout à fait clair que l'Avenger avait besoin d'un moteur de plus grande puissance.
La société de moteurs Wright, pour sa part, a mené un programme visant à augmenter la puissance du moteur R-2600-8, qui a abouti à la création du moteur XR-2600-10, développant une puissance de 1900 ch. 
Le moteur avait la même taille et le même poids que le R-2600-8, mais produisait 200 ch supplémentaires.
Grumman utilisa deux cellules Avenger  qui ont été modifiées pour accueillir le nouveau moteur. Une cellule était équipée d'un moteur XR-2600-10 de 1 900 ch, cet avion était désigné XTBF-2, tandis que la deuxième cellule était équipée d'un moteur Wright R-2600-20 amélioré ! 900 ch, cet avion est devenu connu sous le nom de XTBF-3.
Après un court programme de tests, le moteur R-2600-20 installé sur le XTBF-3 a été sélectionné pour un développement ultérieur. Le nouveau moteur nécessitait une refonte du capot afin de fournir le refroidissement et le flux d'air nécessaires au refroidisseur d'huile moteur, pour lequel un trou spécial était pratiqué dans la « lèvre » inférieure du capot. 
Pour améliorer encore le refroidissement, quatre volets mobiles supplémentaires ont été installés de chaque côté du capot  Les deux volets mobiles inférieurs de chaque côté du capot étaient identiques, et le volet le plus bas de chaque côté avait une découpe pour permettre au tuyau d'échappement de le traverser.
Le TVM-3 a conservé l'aile armée de mitrailleuse du TBF-1C, avec des rails de lancement de roquettes Mk 5 qui à cette époque étaient devenus la norme remplaçant les guides ferroviaires Mk 4 précédemment utilisés.
Pour le confort des pilotes lors des vols de nuit, l'éclairage du tableau de bord pouvant passer de l'ultraviolet à l'infrarouge. La série TVM-3, comme le TBF/TBM-1C produit précédemment, était équipée d'un radar AN/APS-3 monté dans un radôme sur le bord d'attaque de l'aile droite et était désignée TBM-3D.
Grumman livra deux prototypes XTBF-3 à l'US Navy en octobre 1943. Après les tests d'acceptation, l’US Navy  a officiellement accepté l'avion et a désigné la branche Eastern Aviation de General Motors comme constructeur. Le nouveau avion a reçu la désignation TVM-3. Le TVM-3 est devenu la principale variante de l'Avenger, avec plus de 4 000 exemplaires produits avant la fin de la guerre.
Utilisation par la Fleet Air Arm  FAA Britannique
Afin de remplacer les biplans bombardiers torpilleurs obsolètes, Fairy Swordfish et Albacore, qui étaient utilisés sur les porte-avions de la Royal Navy, la Grande-Bretagne a choisi l'avion TBF-1 dans le programme de livraison de prêt-bail pour 1942.
 Initialement, les premiers Avengers livrés à l'Angleterre conformément à l'accord de prêt-bail reçurent une désignation spéciale de la part de l'US Navy - TBF-1B, mais les Britanniques eux-mêmes les appelèrent Tarpon Mk I.

À mesure que le programme d'approvisionnement se développait, divers modèles d’Avenger furent perçus par la FAA et l'US Navy abandonna le système d'attribution de désignations spéciales aux avions transférés aux Britanniques.
L'Avenger sera l'un des avions embarqués les plus efficaces de la flotte aérienne britannique. 
Pendant la Seconde Guerre mondiale, un total de 958 Avengers de tous modèles confondus ont été perçus par la FAA se décomposant en 402 TBF-1B Tarpon/Avenger Mk I, 334 TBM-1C Tarpon/Avenger Mk II et 222 TBM-3 Tarpon/Avenger Mk III). 
Les TBF et IBM en service au Royaume-Uni ont conservé le nom de Tarpon jusqu'en janvier 1944, date à laquelle tous ces avions britanniques ont été rebaptisés Avenger pour éviter toute confusion lors d'opérations conjointes avec les forces américaines dans le Pacifique.
Après livraison en Angleterre, les Avengers furent modifiés par Blackburn Aircraft Ltd pour répondre aux exigences britanniques spécifiques. Ils étaient équipés de viseurs anglais, d'équipements radio et de systèmes à oxygène, qui remplaçaient les systèmes américains similaires. 
Le cockpit a été modifié pour placer le navigateur immédiatement derrière le pilote, des supports de propulseur de fusée ont été installés pour faciliter le décollage, une caméra F-24 a été installée dans le compartiment de l'opérateur radio et le mât de l'antenne radio a été articulé pour pouvoir être plié, car les ponts des hangars des porte-avions britanniques étaient plus bas que ceux des États-Unis. Pour améliorer la visibilité depuis le poste de l'opérateur radio, les deux fenêtres ovales sur les côtés du fuselage ont été remplacées par un blister rond.
Le premier Squadron britannique à recevoir des avions Tarpon Mk I fut le 832e Squadron. Initialement formé à la base aéronavale de Norfolk, en Virginie, le 832e Escadron, composé de quinze Tarpon Mk Is, a navigué sur les porte-avions HMS Victorious et USS Saratoga pour participer aux opérations dans les îles Salomon à l'été 1943. Le HMS Victorious participa plus tard à l'invasion de la Nouvelle-Géorgie avant de retourner en Angleterre.
Sur le ETO (Europe) la Fleet Air Arm a utilisé les Avengers principalement dans l'Atlantique Nord et la mer du Nord pour des opérations anti-sous-marines et pour attaquer des navires allemands au large des côtes norvégiennes.
Un certain nombre de squadrons britanniques  sur Avenger étaient basés à terre, effectuant des patrouilles anti-sous-marines, anti-mines et anti-navires au-dessus de la Manche. Au plus fort des raids de  V-1 à l'été 1944, les Avengers des 854e et 855e Squadrons vont abattre deux V-1, tous deux avec des tirs de mitrailleuses.


En 1945, la Royal Navy choisit l'Avenger comme principal avion d'attaque des Squadrons envoyés dans le Pacifique. La coopération entre les marines britannique et américaine s’accentue jusqu’à la fin de la guerre.
Les squadrons britanniques Avenger ont joué un rôle important dans les attaques contre les îles japonaises. Les 820, 849, 854 et 857 th squadrons étaient équipés de quatre-vingt-quatre Avengers Mk III (TBM-3), . Ils furent déployés sur quatre porte-avions britanniques : HMS Illustrious, Indefatigable, Indomitable et Victorious, qui faisaient partie de la British Pacific Fleet qui avec  les unités américaines, va former la Task Force 57, subordonnée sur le plan opérationnel à la Cinquième flotte américaine.
Le 24 janvier 1945, la Task Force 57 mène une série d'attaques contre les raffineries de pétrole de Palembang, sur l'île de Sumatra (Indes orientales néerlandaises). Les attaques britanniques ont laissé les raffineries presque entièrement détruites, aggravant encore la pénurie critique de carburant pour la machine de guerre japonaise. Les squadrons de la Royal Navy ont lancé un total de quatre-vingt-quinze attaques sur Sumatra, perdant six Avengers.
La Task Force 57 a également participé à la campagne d'Okinawa, au cours de laquelle des escadrons britanniques Avenger ont été utilisés pour détruire les aérodromes japonais de Formose afin de réduire le nombre d'avions kamikaze attaquant la flotte alliée assiégeant Okinawa. 
En juillet 1945, la flotte britannique du Pacifique fut rebaptisée Task Force 37 et participa à des frappes aériennes contre les îles japonaises. Le 24 juillet, l'Avenger du 848e Squadron est devenu le premier avion britannique à bombarder le Japon.

 

À la fin de la guerre, Fleet Air Ann a rapidement dissous les escadrons Avenger et un grand nombre de ces avions ont été jetés à la mer volontairement
Le dernier escadron Avenger britannique de guerre fut officiellement dissous en juin 1946.
Pour améliorer encore l'efficacité du TVM-3, la branche Eastern Aviation de General Motors a lancé un programme visant simultanément à alléger et à renforcer la conception de l'Avenger standard. Cette nouvelle version légère de l'avion pesait près d'une tonne de moins que le TVM-3 conventionnel et fut mise en production sous la désignation TVM-3E à la fin de 1944.
Les volets d'obturation pour la sortie d'air sur le capot moteur du TVM-3E ont été encore améliorés et sont devenus de la même taille sans évidements, bien que le volet le plus bas ait encore une découpe pour le tuyau d'échappement. 
Le crochet d'atterrissage rétractable a été remplacé par une unité non rétractable placée à l'extérieur juste en dessous de la queue (le crochet d'atterrissage externe dépassait du bord du gouvernail et rallongeait la longueur du TVM-3E), et la pointe du canon inférieure arrière a été éliminé. 
Le pylône de suspension du radôme radar AN/APS-4 a été placé sous l'aile droite, à l'extérieur des rails de lancement de la roquette  Mk 5. Grâce à son poids réduit, la vitesse du TVM-3E a augmenté jusqu'à 450 kms/h

 

Lorsque le Japon capitula en août 1945, la marine américaine annula tous les contrats de fourniture d'Avenger. La production des Avengers prit fin en septembre 1945, lorsque les vingt-quatre derniers TVM-3E furent livrés à la flotte.
L'Avenger, cependant, est resté en service pendant de nombreuses années. Le grand volume interne de la soute à bombes et du fuselage de l'Avenger en faisait une plate-forme idéale pour monter une variété toujours croissante d'équipements électroniques. La cellule TVM-3/3E a servi de base à un certain nombre de variantes d'avions spécialisés qui ont servi l'US Navy jusqu'en juin 1954, date à laquelle le dernier Avenger a été mis hors service.
Largement exportés, les Avengers ont servi dans au moins sept autres marines et forces aériennes étrangères (Royaume-Uni, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Canada, France, Japon et Uruguay) dans les années 1960.
Peu de temps après le déclenchement de la guerre de Corée, la marine américaine a ressenti un besoin urgent d'un avion cargo capable de livrer du matériel de survie aux porte-avions en mer. Par conséquent, un groupe spécial de transport aérien maritime équipé d'Avengers modifiés a été formé et affecté au Fleet Aircraft Service Squadron Eleven (FASRON-11) au Japon. La nouvelle unité a immédiatement commencé ses opérations pour transporter des hommes et des fournitures vers les porte-avions croisant au large des côtes coréennes.


L’Avenger, avec son autonomie, sa capacité d’emport de charge et sa capacité à placer du fret à l'intérieur du fuselage, semblait être une solution idéale pour créer un avion de transport embarqué. 
Les cellules existantes des avions TVM-3 et TVM-3E ont été converties en variantes de transport, désignées TBM-3R, d'où la naissance du Carrier On Board Delivery (COD). 

 


Les modifications qui ont transformé l'avion en « camion » ont consisté à retirer la tourelle le système de largage de bombes, les armes et le blindage.
 La forme de la verrière du cockpit a été modifiée afin de couvrir l'ouverture sous la tourelle, et des sièges pour sept passagers ont été installés dans le cockpit et dans le compartiment de l'opérateur radio. 
La soute à bombes a été reconstruite pour accueillir des civières avec des blessés soumis à une évacuation urgente. 
Certains Avengers avaient un carénage en tôle avec une grande fenêtre ouvrante au-dessus de l'ouverture de la tourelle, qui servait également pour les entrées et sorties des passagers.
Pour accélérer la livraison de grandes quantités de marchandises nécessaires aux porte-avions opérant près de la Corée, une méthode de transport unique a été développée. 
Un panier métallique a été fabriqué et conçu pour s'adapter à la soute à bombes du TBM-3R. Des treuils à bombes étaient utilisés pour soulever et abaisser un panier de chargement chargé dans la soute à bombes de l'Avenger. 
Le panier chargé pouvait  être rapidement retiré et remplacé par un autre, ce qui a considérablement accéléré le vol retour. Le courrier, les pièces détachées d'avion, l'équipement électronique et les fournitures médicales ne représentaient qu'une partie de la cargaison transportée par le COD Avengers. Le concept Carrier On Board Delivery a prouvé sa viabilité et le succès du TBM-3R a conduit à l'émergence d'une nouvelle classe d'avions embarqués au sein de l'escadron logistique de la flotte. Aujourd'hui, les fonctions COD sont assurées par un autre avion Grumman, le turbopropulseur C-2 Greyhound.
La guerre froide des années 1950 a été une période de tensions croissantes entre l’Est et l’Ouest. L'Union soviétique, réalisant que l'Allemagne avait presque gagné la bataille de l'Atlantique avec sa flotte de sous-marins, commença à construire et à déployer la plus grande flotte de sous-marins au monde.
 La menace des sous-marins soviétiques a contraint la marine américaine à se concentrer davantage sur la lutte anti-sous-marine et à développer un avion équipé d'équipements spéciaux capables de chasser et de détruire les sous-marins modernes. L'Avenger s'était déjà révélé être un avion anti-sous-marin performant lors de la bataille de l'Atlantique et de l'US Navy. est revenu à nouveau sur cet avion, qui devait désormais combattre une nouvelle menace.

Un certain nombre de TVM-3E existants ont été modifiés pour effectuer des missions ASW, en y installant de nouveaux composants électroniques et de nouvelles armes. La tourelle du fusil a été retirée et son ouverture recouverte. La place précédemment occupée par la tourelle est devenue le compartiment de l'opérateur radar - le navigateur. La verrière a été complétée par des panneaux métalliques qui ont remplacé une partie du vitrage. Un projecteur a été installé sous l’aile droite et une installation de largage de bouées sonar a été installée derrière le compartiment de l’opérateur radio. Le TBM-3S devant voler à basse altitude, le système d'oxygène a été démonté. Pour recevoir les informations radar de l'avion de patrouille radar, il existait un système spécial de transmission de données avec une antenne montée sur le dessus du volant. Des armes anti-sous-marines telles que des grenades sous-marines et des torpilles acoustiques ont été placées dans la soute à bombes, et des guides Mk 5 pour les missiles d'avion trouvés sur le TVM-3E ont été conservés sous les ailes.
En 1953, les Avengers furent livrés au Royaume-Uni sous la désignation Avenger AS4. Cet avion a été modifié pour transporter un radar de recherche monté dans un radôme sous le fuselage avant, dont l'électronique était située dans la partie avant de la soute à bombes. Sept escadrons de la Royal Navy étaient armés d'AS Mk 4 Avengers dans les années 1950, et le dernier AS Mk 4 (incorporé au 831e Escadron de contre-mesures électroniques) a servi jusqu'au début des années 1960. Lorsque la Force maritime d'autodéfense japonaise (JMSDF) fut créée le 1er juillet 1954, les Avengers devinrent leur premier avion. D'autres avions TBM-3S ont été exportés dans le cadre du programme d'aide militaire au Canada, en France et aux Pays-Bas. Export ASW Avengers a apporté un certain nombre de modifications à la verrière du cockpit.
Les TBM-3S, généralement utilisés en conjonction avec les TBM-3W (avions de patrouille radar) et étaient des avions d'attaque (Killer) dans la paire ASW "Killer-Hunter", agissant de manière indépendante, le groupe "Killer-Hunter" pouvait traquer et attaquer sous-marins ennemis, opérant à proximité d'un groupe de porte-avions sans l'assistance de navires de surface. La complexité croissante des tâches résolues par le TBM-3S a conduit au développement de systèmes beaucoup plus complexes et au développement d'une nouvelle classe d'avions anti-sous-marins embarqués, dont un exemple frappant est le Lockheed S-3A moderne. Viking.
 

Même au début de la Seconde Guerre mondiale, il est devenu évident que les radars de recherche installés sur les navires ne pouvaient pas détecter un avion volant suffisamment bas au-dessus de l'eau à une distance nécessaire pour repousser adéquatement une attaque aérienne. Une antenne radar montée sur un mât de cinquante pieds ne détecterait pas un avion volant à une altitude de 500 pieds ou moins tant que l'avion ne se trouvait pas à moins de vingt milles du navire. La solution à ce problème était évidente : augmenter la hauteur à laquelle se trouve l'antenne radar en l'installant sur un avion tournant au-dessus du navire.
Au début de 1942, l'US Navy finança une série d'expériences au laboratoire radio du Massachusetts Institute of Technology, qui aboutirent finalement au développement du radar APS-20, suffisamment léger pour être monté sur un avion et suffisamment puissant pour détecter des cibles jusqu'à à 136 milles. Ce projet de radar aéroporté, baptisé Projet Cadillac, a reçu la priorité absolue. Étant donné que l'avion destiné à installer le radar devait avoir un volume interne suffisant pour accueillir des composants électroniques volumineux, les ingénieurs du projet ont choisi le TVM-3 Avenger comme avion le plus approprié pour la conversion.
TVM-3, largement repensé pour accueillir le radar, a été désigné TBM-3W. Toutes les armes, armures et équipements anti-bombes ont été retirés. Le radar était monté à l'avant de la soute à bombes, recouvert d'un grand radôme en fibre de verre monté sous le fuselage, qui abritait l'antenne radar APS-20 de huit pieds sur trois. Des postes de travail pour deux opérateurs ont été organisés dans l'ancien compartiment de l'opérateur radio, et le reste de l'équipement radar, de l'équipement de transmission de données, d'une station radio à ondes ultra-courtes et d'autres appareils électroniques ont été installés dans le fuselage. La longue verrière et la tourelle du canon furent remplacées par un seul cockpit et un carénage en « écaille de tortue ». Pour améliorer la stabilité latérale de l'Avenger, des stabilisateurs verticaux supplémentaires ont été installés sur les stabilisateurs horizontaux, près de leurs extrémités. Le prototype HTVM-3W a volé pour la première fois le 5 août 1944 et l'US Navy a ordonné la conversion immédiate d'un certain nombre de cellules TVM-3 et TVM-3E existantes vers la configuration TVM-3W.
D'intenses attaques kamikaze japonaises contre la flotte alliée au large d'Okinawa ont encore souligné l'urgence du programme aéronautique, et quarante ensembles de radars APS-20 ont été rapidement fabriqués pour construire un nombre correspondant de TVM-3W. Au début de 1945, les essais étaient terminés et la formation commençait pour les équipages du TBM-3W, mais la guerre prit fin avant que l'avion ne soit livré à la Marine. Le programme d'essais a prouvé la grande valeur de l'avion d'alerte précoce Avenger et s'est poursuivi après la guerre. La première unité opérationnelle TVM-3 W apparut dans la flotte en mai 1946.
Dans le Carrier Air Group d'après-guerre, les TBM-3W ont été combinés avec l'avion d'attaque anti-sous-marin TVM-3S dans les groupes anti-sous-marins « Killer-Hunter ». Le TBM-3W était un "Hunter" et pouvait transmettre des contacts radar via une liaison de données au porte-avions et au TBM-3S (Killer). Les Avengers ont continué à jouer ce rôle jusqu'au milieu des années 50, lorsqu'ils ont été remplacés par des avions similaires - le Grumman AF Guardian et le Douglass Skyraider.

Le 5 décembre 1945, les avions Avenger sont devenus les héros d'un mystérieux incident lié au mystère du Triangle des Bermudes. Ce jour-là, cinq équipages devaient effectuer un vol d'entraînement depuis Fort Lauderdale. L'avion de tête était piloté par un pilote expérimenté, le lieutenant Charles Taylor. Le reste des équipages n’avait aucune expérience du survol de la mer. Les avions ne sont pas rentrés à la base à l’heure convenue. Seul un message radio des pilotes a été reçu, indiquant qu'ils avaient perdu leur orientation. Une opération de sauvetage a été entreprise, mais n’a donné aucun résultat. De plus, au cours de son parcours, l'un des hydravions RVM-Martin Mariner qui y participaient a disparu. Le mystère de la disparition des avions reste à ce jour non résolu, mais tout indique que la cause était des conditions météorologiques extrêmes dans la zone de la route de vol et un orage magnétique, qui pourraient entraîner une défaillance des instruments de bord. Dans de telles conditions, après avoir épuisé le carburant des réservoirs, les avions ont dû tomber dans l’océan et ont probablement coulé rapidement.
En 1956, le Service forestier des États-Unis a acheté huit avions Avenger TBM-3U à l'US Navy. Ils étaient censés être utilisés pour lutter contre les feux de foret À la fin des années 1980, elle disposait de dix-huit avions TVM Avenger en état de navigabilité.


Dans les années 1950, le Canada exploitait 115 avions TBM-3E, TBM-3W et TBM-3S. Ils étaient équipés des 880 th et 881th squadrons, basés sur les aérodromes côtiers, et sur le porte-avions NCSM Magnificent.

 


 


Au début des années 50, les États-Unis cèdent un certain nombre de TVM-3E, ainsi que des TBM-3S-2/W-2, à l'aéronavale française. Les unités suivantes en étaient armées : 2S (Lann-Bihoue) TBM-3W, ainsi que des TBM-3S 3S (Cuers), 10S (St/Raphaet), 15S (Lartigne), 4F (Karouba), 6F (Lartigne) , 9F (Aspretto). Les avions Avenger étaient également basés sur les porte-avions Arromanches, La Fayette et Bois-Belleau. Des Avengers avec des rayures blanches peintes sur le fuselage et les extrémités des ailes ont participé à la couverture aérienne de l'opération franco-britannique dans la région du canal de Suez en 1956.

 Ces avions furent retirés du service en 1963.
 


Les avions Avenger furent les premiers avions transférés à la Force maritime d'autodéfense japonaise (Kaijo Jieitai) en 1954-55. Dix avions TBM-3S-2 et TVM-3W-2 ont chacun décollé de la base d'Omura à Sasebo, destinés à détecter des sous-marins. Leur nombre a progressivement diminué (les machines défectueuses ont été démontées pour obtenir des pièces de rechange). En 1960, les Avengers restants furent convertis en remorqueurs cibles et en 1962 ils furent finalement mis à la retraite.

 

 

 

En 1953-64, la Royal Dutch Air Force a reçu 50 avions TBM-3S et TBM-3W. Ils étaient équipés du No. 1 Squadron, basé à Hato, sur l'île de Curaçao dans les Antilles néerlandaises, ainsi que du No. 4 Squadron, basé sur le porte-avions HNMLS Karel Doorman (ex-HMS Venerable). Ils étaient utilisés pour effectuer des missions de recherche sous-marine.
En 1950, environ 12 avions TVM-1C furent réceptionnés par le Servicio Aeronautica de la Marina. Certains d’entre eux étaient en service dans les années 70.
Description


Le TBM/TBF Avenger était un avion monomoteur à aile centrale de construction entièrement métallique, doté d'un train d'atterrissage et d'une roue de queue rétractables à deux roues et d'un seul stabilisateur vertical

 

 

Versions  Grumman TBF Avenger.

XTBF-1 - Prototype Model Designation; fitted with Wright R-2600-8 Cyclone radial piston engine generating 1,700hp; 2 examples produced.
TBF-1 - Initial Production Model Designation; 1,526 examples produced.
TBF-1C - Revised armament to include 2 x 12.7mm heavy machine guns in wings (sans 7.62mm machine gun in nose); increased fuel capacity; 765 examples produced.
TBF-1B - Lend-Lease Designation for British Tarpon Mk I/Avenger Mk I
TBF-1D - Added radar in pod under right wing
TBF-1CD - TBF-1C models with radar pod under right wing
TBF-1E - Additional electronics
TBF-1J - All-Weather Variant
TBF-1L - Searchlight fitted to bomb bay
TBF-1P - TBF-1 models converted to photo-reconnaissance platforms.
TBF-1CP - TBF-1C models converted to photo-reconnaissance platforms.
XTBF-2 - Prototype fitting Wright XR-2600-10 series engine
XTBF-3 - Prototype fitting Wright R-2600-20 series engine
TBF-3 - Proposed XTBF-3 production models; canceled.
TBM-1 - General Motors Production; based on initial TBF-1 models; 550 examples produced.
TBM-1C - General Motors Production; based on TBF-1C models; 2,336 examples produced.
TBM-1D - General Motors Production; TBM-1 with underwing radar installation
TBM-1E - General Motors Production; Additional electronics
TBM-1J - General Motors Production ; All-Weather Variant
TBM-1L - General Motors Production; Searchlight fitted to bomb bay
TBM-1P - General Motors Production; TBM-1 models converted for photo-reconnaissance.
TBM-1CP - General Motors Production; TBM-1C models converted for photo-reconnaissance.
TBM-2 - General Motors Production; One-off TBM-1 fitted with Wright XR-2600-10 series engine of 1,900 horsepower.
XTBM-3 - General Motors Production; TBM-1C fitted with Wright R-2600-20 series engine of 1,900 horsepower; four examples completed.
TBM-3 - General Motors Production - based on XTBM-3 prototypes; 4,011 examples produced.
TBM-3D - General Motors Production; added radar under right wing
TBM-3E - General Motors Production; sans ventral gun position; added radar facilities; reinforced airframe.
TBM-3H - General Motors Production; added surface search radar suite.
TBM-3J - General Motors Production; all-weather variant
TBM-3L - General Motors Production; searchlight in bomb bay
TBM-3M - General Motors Production; airborne missile launching platform.
TBM-3N - General Motors Production; night attack variant
TBM-3Q - General Motors Production; electronic warfare variant
TBM-3R - General Motors Production; cargo/passenger transport
TBM-3S - General Motors Production; anti-submarine warfare variant
TBM-3U - General Motors Production; utility variant
TBM-3W - General Motors Production; anti-submarine warfare variant
XTBM-4 - General Motors Production; prototype with new wing folding and stronger airframe; based on TBM-3E production model.
TBM-4 - General Motors Production; proposed model based on the XTBM-4 prototype; never produced.
Tarpon Mk I - Initial British Navy Designation of TBF-1 Avenger.
Avenger Mk I - British Navy; based on TBF-1; 400 examples received.
Avenger Mk II - British Navy; based on TBM-1/TBM-1C mounts; 334 examples received.
Avenger Mk III - British Navy; based on TBM-3; 222 examples produced.
Avenger Mk IV - British Navy; based on TBM-3S; order for 70 examples eventually cancelled.
Avenger AS3 - British Navy; anti-submarine warfare variant; sans dorsal machine gun; 98 examples produced.
Avenger AS3M - British Navy; fuselage boom added with magnetic anomaly detector.
Avenger AS4 - Based on TBM-3S; 100 examples delivered
.

Internet

.
Fuselage. 


Il avait une structure semi-monocoque de section semi-elliptique variable avec un revêtement en duralumin (en alliages 24ST, 24SO, 52S) renforcé par des cadres et des longerons. 
L'aile était fixée à la partie centrale du fuselage. 
La roue de queue était fixée à l'un des cadres à l'arrière. Un stabilisateur vertical avec fourche intégrée, ainsi qu'un stabilisateur horizontal ont été installés à l'arrière du fuselage.
 Le crochet de frein pour l'atterrissage sur porte-avions, escamotable grâce à un entraînement par chaîne, était fixé au dernier châssis.

Cabine  elle était séparé du système de propulsion par une plaque d'acier qui servait de coupe-feu. La cabine du pilote était protégée à l'avant par un auvent avec des fenêtres en plexiglas insérées dans des cadres en aluminium. La verrière du cockpit recule. Sur le côté gauche se trouvait une fenêtre à ouverture spéciale destinée à l'évacuation d'urgence.
 


Le tableau de bord principal était situé devant le pilote. Un viseur Mk.8 était monté au-dessus. Sur le côté droit se trouvaient, entre autres, les leviers de commande du moteur et le desserrage du crochet de frein. Sur le côté gauche se trouvaient des éléments d'équipement électrique, ainsi que des interrupteurs radio. Il y avait un manche de commande devant le siège du pilote.


Derrière la cabine du pilote se trouvait la cabine du bombardier. Il abritait entre autres un indicateur radar embarqué, ainsi qu'un levier de commande pour l'ouverture des portes de la soute à bombes. 
Pendant la bataille, le bombardier se déplace vers la partie inférieure du fuselage, déjà derrière la soute à bombes, où se trouvait le viseur de bombe.
Il servait également une mitrailleuse dotée d'un petit secteur de tir vers le bas et vers l'arrière. Il pouvait observer à travers de grandes fenêtres latérales recouvertes de plexiglas. La mitrailleuse de 7,62 mm du bombardier était installée selon les besoins, en fonction du type de tâches exécutées au cours de la mission de combat. Le bombardier monta à bord de l'avion par une porte spéciale située sur le côté droit du fuselage, derrière la tourelle rotative.


 La place arrière était occupée par le mitrailleur embarqué, situé dans une tourelle rotative de type 150SE-2. Un bateau de sauvetage gonflable a été placé entre son siège et la cabine du bombardier.
La tourelle rotative Type 150SE-2 était équipée d'une mitrailleuse M2 de 12,7 mm avec 200 cartouches montées sur le côté gauche de son axe de rotation. Le siège blindé du tireur a été installé au centre. La tourelle à l'avant était protégée par une plaque de blindage. Sur le côté droit, il y avait une fenêtre spéciale pour l'évacuation en cas d'urgence.


 À l'intérieur, il y avait un viseur Mk.9 éclairé et un viseur collimateur Mk. 11, ainsi qu'une mitrailleuse photo. La tourelle contenait également une valve du système d'oxygène, un indicateur de pression d'oxygène et des interrupteurs radio et d'éclairage. 
L'entraînement de la tourelle assurait sa rotation à une vitesse normale de 20 degrés/s dans le plan horizontal et de 12 degrés/s dans le plan vertical. Le commutateur de vitesse a permis d'activer une vitesse de mouvement accrue - 45 degrés/sec et 30 degrés/sec, respectivement. La déviation maximale de la mitrailleuse dans le plan vertical variait de -30 degrés à +85 degrés. Dans le plan horizontal, la tourelle pouvait pivoter à 360 degrés. Un entraînement manuel d'urgence a également été fourni. Dans la variante anti-sous-marine TBM-3S, la tourelle a été retirée pour laisser place à un membre d'équipage et à des armes supplémentaires.
Les Ailes
Elles sont en porte-à-faux, de plan trapézoïdal, avec revêtement en duralumin fonctionnel (en alliages 24ST, 24SO, 52S, 1/4N). La section centrale avait un profil NACA 23015 et les consoles avaient un profil NASA 23009. L'aile se composait de trois parties : la section centrale, ainsi que deux consoles pliantes. Une fois déployées, les ailes étaient fixées à l'aide de pinces hydrauliques spéciales, contrôlées par le pilote. 
La section centrale avait une structure en caisson avec un longeron principal. Les parties repliables des ailes avaient des nervures et des longerons. Le "V" transversal de l'aile était de 6 degrés. Au bout de l'aile gauche se trouvait un tube de Pitot. Des volets fendus en deux sections ont été installés sur le bord de fuite de l'aile.
La dérive horizontale était composée de deux parties et fixée à l'arrière du fuselage selon un angle de +1,5 degrés. La structure est à longeron unique renforcé de nervures, entièrement réalisée en aluminium. Les gouvernails sont également en aluminium et comportent un longeron principal, ainsi que des nervures percées de trous pour réduire le poids. Ils étaient recouverts de toile et fixés par deux unités mobiles au stabilisateur. Chaque volant avait des volets compensateurs montés sur des charnières. L'angle de déviation des trims variait de -10 à +12,5 degrés et celui des gouvernails de -10 à +20 degrés.
Le train d'atterrissage de l'avion est tricycle avec une roue de queue et équipé d'un amortisseur hydraulique. Il était complètement rétractable dans les niches de la section centrale. Le train d'atterrissage principal est rentré dans l'aile - latéralement, vers l'extérieur, et la roulette de queue dans le fuselage - vers l'arrière. Lors des cycles de production ultérieurs, la roue arrière était verrouillée en position déployée. 
La voie des roues du châssis Avenger était de 3,31 m.Le mécanisme de rétraction et de libération du train d'atterrissage était hydraulique. Le châssis était doté de verrous le bloquant aussi bien en position déployée qu'en position rétractée. Le déverrouillage d'urgence du train d'atterrissage pouvait être effectué manuellement depuis le cockpit ; il n'y avait pas d'entraînement spécial pour cela ; la gravité était utilisée.
Crochet de frein. Deux types de crochets de frein ont été utilisés : internes et externes. Le crochet intérieur était rétracté et relâché à l'aide d'un moteur électrique. Lors de sa sortie, des lumières spéciales étaient allumées. Il y avait un amortisseur et un arrêt automatique. Le crochet extérieur était actionné manuellement.
Motorisation
Il fut motorisé par divers moteurs :moteur Curtiss Wright Cyclone 18 cylindres de la série S-14BB, ainsi que le R-2600-8 (1 700 ch, TVM-1), le XR-2600-10 (1 900 ch, XTBF- 2) et R-2600-20 (1 900 ch, TBF-3) fabriqués par Wright Manufacturing Corp. 
Il s'agissait de moteurs refroidis par air en forme d'étoile double. L'hélice était entraînée à l'aide d'une boîte de vitesses. La turbo compression était assurée par un compresseur à un étage avec deux vitesses de rotation : 7,06 et 10,06 du régime moteur. Le moteur a pu fonctionner à puissance de combat pendant 5 minutes, c'est-à-dire jusqu'à ce que la température des culasses atteigne le maximum autorisé. Le moteur était installé sur un châssis spécial, ce qui garantissait un démontage facile et rapide après avoir débranché le câblage traversant la cloison coupe-feu. Les tuyaux d'échappement segmentés et doubles indépendants étaient en acier inoxydable.
Un carburateur Stromberg de type PR-48-A3 assurait un contrôle automatique de la composition du mélange en fonction de l'altitude de vol. Système de mise à feu. Le distributeur était alimenté par des piles. Un générateur manuel a été fourni pour l'alimentation de secours.
L'hélice Hamilton Standard Hydromatic, à pas variable utilisant un entraînement hydraulique, était contrôlée depuis la cabine du pilote.
Carburant.  3 réservoirs de carburant auto-obturants étaient situés dans la partie centrale. Des réservoirs de carburant supplémentaires largables pourraient être installés dans la soute à bombes, ainsi que sous les ailes.
Le carburant était fourni par une pompe à essence entraînée par le moteur. De plus, pour maintenir sa pression dans des situations d'urgence ou lors du passage à d'autres réservoirs de carburant au sol, une pompe à carburant électrique a été installée. La capacité des réservoirs de carburant était : central principal - 548 litres, central gauche et central droit - 341 litres chacun, dans la soute à bombes - 802 litres fixes, largables 1022 litres, sous les ailes hors-bord - 219 litres ou 378 litres.
Cet avion était équipé d’un pilote automatique de type G4 qui contrôlait tous les systèmes de l'avion (grâce à un système hydraulique d'une pression de 150 atm, alimenté par une pompe entraînée par le moteur) sans intervention du pilote, surveillant les paramètres de vol à partir des instruments.
Comme équipement de survie en plus du canot de sauvetage Mark 4 de type D stocké dans la partie supérieure du fuselage entre la deuxième cabine et la tourelle du canon on trouvait à ,son bord une trousse de premiers secours, une radio de secours, des récipients contenant de l'eau potable, des fusées éclairantes, des grenades fumigènes M-8, une corde pour les maintenir, une pompe manuelle de secours, deux rames, un kit de pêche, des briquets, un couteau, une bobine. de plaque de corde chromée pour réfléchir la lumière, Autre. Il était possible d'attacher une cible remorquée et quatre cibles largables. 
Équipement Radio:
un émetteur radio AN/ART-13, un récepteur AN/ARC-5, un émetteur VHF AN/ARC-1, un équipement de reconnaissance ami-ennemi AN/APX-2 (C37/APX-2 - installé dans le cockpit, C36/ ARX-2 - installé dans la cabine du bombardier), équipement de radionavigation : récepteur AN/ARR-2, ainsi qu'un radioaltimètre AN/APN-1. La communication interne était assurée par le système RL-7. Équipement radar : radar AN/APS-4, avec équipement émetteur-récepteur RT-5A/APS-4, écran dans le cockpit. De plus : support d'écran pilote, écran opérateur, support d'écran opérateur.
Armement.
Les armes légères consistaient en une mitrailleuse de 7,62 mm (TBF-1) dans le fuselage ou en deux mitrailleuses de 12,7 mm tirant vers l'avant, installées dans les ailes. Une mitrailleuse de 7,62 mm était installée au bas de la télécabine, tirant vers le bas et vers l'arrière. Il ne fonctionnait que lorsque le bombardier tirait dessus. Les cartons de cartouches ont été chargés avant le vol. La recharge s'effectuait hydrauliquement et il y avait une gâchette électrique. Les cartouches étaient éjectées par des trous dans l'aile. Les mitrailleuses étaient alimentées à 280 cartouches par mitrailleuse + 40 cartouches par ceinture. Pour viser, on a utilisé un viseur lumineux Mark 8. L'avion était équipé d'une mitrailleuse photo, avec un objectif d'une distance focale de 32 mm, fonctionnant pendant que les mitrailleuses tiraient.
Sur les guides de missiles, il était possible de suspendre des conteneurs Douglas équipés de mitrailleuses. Le conteneur contenait deux mitrailleuses de 12,7 mm et 380 cartouches. 
le tir est déclenché à l'aide d'une gâchette électrique. Il était possible de tirer avec une ou deux mitrailleuses à la fois. Les conteneurs auraient pu être largués en plein vol. Une mitrailleuse de 12,7 mm était montée dans la tourelle rotative, décrite ci-dessus.
Bombes
Les combinaisons de charges de bombes suivantes pourraient être utilisées : 12x45,4 kg, 4x227 kg, 1x454 kg, 1x726 kg, 1x907 kg. 
Le largage des bombes était contrôlé par le bombardier à l'aide d'un entraînement électrique, ou par le pilote manuellement. L'avion était équipé d'un mécanisme spécial permettant de programmer le largage de bombes en série. Un intervalomètre a également été utilisé, conçu pour définir l'intervalle de temps entre les largages successifs de bombes. Les bombes pouvaient être larguées lors d'une plongée, qui pouvait être effectuée avec les portes de la soute à bombes ouvertes et fermées.
Roquettes
 Sous chaque console d'aile, quatre roquettes de type HVAR pourraient être installés sur des poutres de guidage de type Mark 4 (TVM-1S), ou sur une suspension sans poutre de type Mark 5 (TVM-3). Les moteurs-fusées étaient allumés électriquement, d'un seul coup ou par paires - simultanément, une fusée sous chaque aile. Un interrupteur dans le cockpit du pilote permettait de régler l'ordre de tir des missiles, ou de tir en une seule salve.
Torpilles
La soute à bombes abritait une torpille Mark 13. Son largage était contrôlé par le pilote manuellement ou électriquement. La profondeur était réglée par une fenêtre spéciale du bombardier. L'avion était équipé d'une caméra qui surveillait le vol de la torpille.

 

 
 
   


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