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Rome 2 Bataille Alésia 52 Av JC

Article écrit par : Claude Balmefrezol

Mis en ligne le 20/09/2023 à 10:56:25



Alésia  52 avant JC
in Memoriam Alain Houot

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Parmi les grands généraux de l’ antiquité nous allons trouver en tête pour les latinistes  Jules César alors qu’il est mis en concurrence avec des personnages aussi habiles que Scipion l'Africain, Gaius Marius ou Trajan. 
Bien sûr, César a écrit ses mémoires  en deux volumes écrits qui jouent également un rôle dans cette renommée.

Mais avant voyons l’ascension de cette petite bourgade établie sur les rives du Tibre pas loin de la mer et qui va devenir une grande puissance

Il faut savoir que  le sort de la Gaule était scellé bien avant César en 58 avant JC.
Au cours des deux siècles qui ont suivi le déclenchement de la première guerre punique en 264 av. e., Rome est devenue une superpuissance méditerranéenne.

Après avoir traité Carthage, les Romains commencèrent à s’attaquer au vestige de l’immense empire qu’avait créée Alexandre en s’attaquant aux rois et les princes des États créés sur les ruines de l'ancien empire d'Alexandre. 

 

 


Les unes après les autres, comme des dominos, les puissances hellénistiques tombèrent. Et lorsque les Romains eurent fini de démembrer l’héritage d’Alexandre ils tournèrent leur regard vers le nord, vers les terres du vieil ennemi juré. Les Gaulois
 

Les Gaulois connaissent depuis longtemps Rome Tout le monde se souvient de la  prise et le sac de Rome avec l’’épisode des oies du Capitole et la phrase Vae Victis


Les romains ont toujours craint les gaulois mais  au début du IIe siècle avant JC. e. Les Romains ont finalement annexé à leur État les terres de la Gaule cisalpine, territoires de la vallée du Pô, occupant le nord de l'actuelle Italie.Les acquisitions se sont révélées précieuses non seulement d’un point de vue économique mais aussi culturel. Les natifs de la Gaule cisalpine se sont révélés plus tard être des poètes romains tels que Catulle (né dans les environs de l'actuelle Vérone) et l'auteur de l'Énéide, Virgile (né dans la région de l'actuelle Mantoue).Après avoir sécurisé les nouvelles conquêtes, les Romains vont franchir les Alpes et lors des campagnes de 125-121 av. e. créa une nouvelle province appelée Transalpine (littéralement « au-delà des Alpes ») Galia. Les gens s'obstinèrent à appeler ce nouveau territoire Narbonne Gaule du nom de la principale ville romaine de la nouvelle province - Narbonne.

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Les guerres ont été couteuses en vies humaines
Lors de batailles notamment lors de la bataille décisive sur le Rhône, une énorme horde de Gaulois se serait précipitée en masse sur un pont fragile, qui, comme on pouvait s'y attendre, s'est effondré sous un tel poids. Les chroniqueurs romains ont noté avec vantardise qu'en ce jour glorieux, pas moins de 125 000 Gaulois sont morts noyés Les Romains n'auraient perdu que quinze personnes dans cette bataille. Quoi qu’il en soit, Rome a annexé sans trop de difficultés ces territoires situés au sud de la France.et qui seront le  Languedoc
La facilité fortuite de la conquête a conduit au fait que les Romains se sont établis presque immédiatement dans de nouveaux territoires et, au lieu du nom officiel dans les conversations quotidiennes, ils ont appelé les nouvelles possessions simplement et avec goût - "Province Nostra", en termes plus simples - "notre province". ». Ou simplement - « Provincia», d'où vient plus tard le nom de la région française de Provence
La poursuite de l'expansion plus profondément en Gaule n'était qu'une question de temps, en ce milieu du 1er siècle avant JC.

 

Caius Iulius Caesar IV

Cnaeus Pompeius Magnus

Marcus Licinius Crassus


 L’occasion parfaite s’est présentée. En 60, trois hommes faisant partie de l’élite romaine - César, Pompée et Crassus - concluent un accord qui restera dans l'histoire sous le nom de Premier Triumvirat. 
L'objectif principal de cette alliance était de pousser César au poste de consul, après quoi, utilisant ses nouveaux pouvoirs, il résoudrait tous les problèmes dans l'intérêt des deux autres membres. En 59, le plan se réalisa et Jules César , obtint ce qu'il voulait.
Il faut savoir que les consuls ont  de grands pouvoirs et disposent  de fonds importants. Lorsque l’année du consulat fut terminée les pouvoirs de César à ce poste prirent fin, aussi  on lui proposa de devenir proconsul  en dehors de Rome et
C’était un piège monté par les deux autres membres du triumvirat éloigner César de l’Italie car  : l’Italie étant le cœur du système  avait le statut de territoire démilitarisé. Quiconque y arrivait à la tête des troupes était immédiatement déclaré rebelle. On verra cela plus tard avec l’épisode du franchissement du RubiconAprès avoir refusé un mariage qui pouvait le lier avec un membre du Triumvirat César accepte une nomination dans la Gaule transalpine qui est  à la limite même des possessions romaines, là où, de l'avis des nobles du Sénat, la civilisation elle-même s'arrêtait.
Mais César n’y voyait que des possibilités  car ces vastes territoires invitaient littéralement le conquérant à s'y rendre, et la loi martiale instaurée dans la province frontalière lui laissait les mains libres. Il avait  43 ans et était servi par un   état major et des troupes qui étaieint  les meilleures que le monde ait jamais vu
Mais il fallait un prétexte pour faire passer ces troupes en Gaule Chevelue ou allia Comata ou transalpine


On est donc parti pour plusieurs années de campagnes militaires afin dans un premiers temps éliminer le dangers Helvète e ensuite soumettre la Gaule qui voit  durant 6 ans se succéder  massacres et incendies, sur la quasi-totalité du territoire de l'actuelle France et  du Benelux.Voic les cartes par ordre Chronologique

 


La raison d'une nouvelle guerre a été trouvée presque immédiatement

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En 58 av.JC. Les tribus helvètes sous le Commandement d'Orgetorix, pressées par les Germains cherchaient désespérément un nouvel endroit où vivre. Donc en toute logique ils vont migrées vers le sud, où ils vont se heurter aux possessions de Rome déjà implantée dans ces régions convoitées  Ils, quittent leur territoire dans l'Oberland bernois,  détruisant villages et recoltes et projettent de s'installer chez les Santons, dans l'actuelle Saintonge. D autres peiples se joignent à eux ce qui entraine une masse de plus de 350000 personnes dont environ 90 000 combattants.. Mais ils font tout dans les regles en demandant à tous les peuples qu'ils vont rencontrer l'autorisation de traverser et donc à Rome, la permission de franchir le Rhône à la hauteur de Genève
César fait couper le pont et temporise  jusqu'au mois d'avril tout en faisant construire des fortifications qui une fois terminées permettent à, César de refuser le passage.
Aussi les Helvètes vont modifier leur trajet en passant par le  territoire des Séquanes
Mais le peuple des Eduens se sentent menacer et leur  druide Diviciac demande au nom des Eduens, l'aide de Cesar qui peut intervenir comme le protecteur
Il traverse le Rhône au confluent de la Saône avec cinq légions, rattrape et fixe les Helvètes au pied du mont Beuvray. Entretemps il  avait au passage écrasé lesTigurins qui n'avaient pas encore traversé la Saône
A Bibracte,  César defait les Helvetes en capturantcamp et bagages. Les Helvètes font leur soumission.

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Cesar leur ordonne de retourrner d'où ils viennent apres avoir été ravitaillé en blé par les Allobroges
Surgit alors une nouvelle menace avec les Germains d' Arioviste  Le consul se dirige vers eux apres  avoir  rassurer ses troupes impressionnées par la réputation des Germains.
En Alsace  il defait les germains  pres de Mulhouse, probablement dans la plaine de l'Ochsenfeld  Les légions prennent leurs quartiers d'hiver chez les Séquanes...

 
Année 57

 


L 'année 57 av JC,voit une partie des peuples de la Gaule Belgique se révoltet
Avec deux deux légions supplémentaires levées en Gaule citérieure.César envahit le territoires des Rèmes, qui se placent sous sa protection  tout en l informant des effectifs ennemis.
César  joue sur les divisions internes des gaulois depuis un camp fortifié au nord de l'Aisne, fait se battre les Eduens contre les Bellovaques.et apporte son soutien aux Rèmes
Ensuite avec toutes ses forces il attaque et defait les Belges qui  décident de revenir chez eux,
César envahit le pays des Suessions, et met le siège devant leur capitale, Noviodunum. Alors les Suessions se soumettent et leur roi Galba est fait prisonnier. Jules César marche sur les Bellovaques et à la demande des Eduens, accepte leur soumission.
après avoir recu la soumission des Ambiens  il se dirige vers les Nerviens, commandés par Boduognatos. Ceux ci sont alliés aux Atrébates et les Viromandues
A la bataille de la Sabis César frole la défaite
et les Nerviens dont le chef a été tué dans la bataille se soumettent  Boduognatos est mort,  Apres César se tourne contre les Atuatuques, descendant des Cimbres  qui se soumettent
entretemps un lieutenant de César, Publius Crassus, avec une légion, soumet les peuples marins vivant au bord de la mer, entre la Seine et la Loire.
Laissant des troupes sur place hivernert  à proximité de la Loire ou en Belgique.il part vers l Italie
Au passage du Grand  St bernard la XIIe  Fulminata et une partie de la cavaleris ont vivement attaquées par les Seduns et les Veragres  Voyant la situation désespérée Le Legat Servius Sulpicius Galba accepte la proposition du primipile Publius Sextius Baculus d'effectuer une sortie par toutes les portes en même temps. Cette manoeuvre permet aux Romains de redresser la situation de de battres les gualois Puis, la légion vient prendre ses quartiers d'hiver chez les Allobroges.
Année 56 C'est une année de durs combats dans toute la Gaule

 

 

 

Cette année voit la revolte des Vénètes qui refusent de livre du blè à la VIIe legio commandée par  Publius Crassus installée près des Andes, au bord de l'Océan,
 Les Vénètes sont un peuple puissant qui contrôlent tout le commerce maritime de la région. Ils prennent en otages les délégués romains,et ils demandent  aux Romains un echange d'otages en échange des envoyés romains.
Mais les causes de cette révolte sont plus profondes et complexes car c'est une histoire de  guerre économique car les Vénètes, peuple maritime  voient d'un mauvais œil la domination grandissante des Romains
Ils craignent donc de devoir affronter cette puissance maritime


Ils cherchent des alliés pami les Bretons insulaires
Jules César durtant l hiver fairt construire une flotte sur la Loire et recruter des marins.
Au printamps il décide d'etouffer la revolte dans l'oeuf 
Alors il répartit ses forces entre l'Aquitaine et la Gaule Belgique pour empêcher les Germains de venir et les autres Gaulois d'aider leurs frères de l'Ouest et il charge Décimus Brutus du commandement de la flotte romaine et des navires fournis par les peuples gaulois pacifiés. Jules César engage son infanterie contre des places qui sont inaccessibles à marée haute.en utilisant des chaussées semi submersibles

 


Mais ,il faut battre la flotte Venete qui possède des navires mieux adaptés aux tempêtes comme aux fonds plats, peu sensibles à l'éperonnage et qui dominent les vaisseaux romains par leur hauteur.

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A la bataille du Morbihan. les romains vont battre la flotte Vénête avec des faux au bout de longues perches, qui coupent les cordages qui tiennent les vergues immobilsant  ainsi les navires ennemis
Ensuite on passe à l abordage. La victoire est totale et les Vénètes se rendent  Mais César est furieux de la façon dont on a traité ses ambassadeurs et  fait exécuter tous les sénateurs et vendre les survivants comme esclaves.

 

 

Dans le même temps un lieutenant de Cesar Quintus Titurius Sabinus se dirige contre une coalition comprenant les Unelles, Aulerques Eburovices et les Lexoviens  qu'il defait  Dans le sud Ouest Publius Crassus  avec des renforts venus de la Narbonnaise se prepare a subir un assaut  des Sotiates



Puis Publius Crassus se rend dans le pays des Vocates et des Tarusates quiqui recoiventdes renforts venus d'Hispanie.
Crassus décide d'attaquer le lendemain et defait les Aquitains et Cantabres L'essentiel des peuples de l'Aquitaine se soumettent spontanément.
A la fin de l'été,  seuls resistent ancore les Morins et les Ménapes, dans la Gaule Belgique, Malgrè une attaque Cesar est obligé cde tout arreter car  la mauvaise saison est trop avancée et le mauvais temps interdit de poursuivre cette campagne.
Année 55

 

L'hiver n arrete pa les opérations militaires du cotés de Germains car Les Suéves attaquent deux autres  peuples germaniques, les Usipètes et les Tenctères, et les chasent  de leur territoi. ensuite apres avoir vaincus les menapes ils franchissent le Rhin près de Clèves  et s'installent à leur place. Les germains sollicités par les gaulois et sont recrutés comme cavaliers, Face à cette menace Cesar  leur propose de s'établir sur le territoire des Ubiens dans le but de faire un bloc contre les invasion des Suèves. Mais c'est un mafché de dupes car les germains ne cherchent qu'à gagner du temps  afin d'entrainer des troupesCésar ordonne à son avant garde de cavalerie de ne pas attaquer l'ennemi.Un incident se produit incidenrt qui voit  les cavaliers germains attaquer la cavalerie romaine par surprise  César décide de livrer bataille dès que possible et retient captive la délégation de Germains, comprenant tous les chefs, vennue présenter ses excuses
Les legions se deploient  rapidement et s'emparent du camp ennemi . C'est une déroute pour les germains dont un grand nombre fuient et tentent de traverser le fleuve à la nage où beaucoup périssent.
César décide de franchir le Rhin pour protéger le peuple des Ubiens des attaques des Suèves et montrer aux Germains qu'une armée romaine pouvait traverser et menacer leurs biens .

 

Malgre la promesse de livraisons de bateaux par les Ubiens  Cesar préfère construire un pont. C'est fait en dix jours et laissant une forte garde aux deux têtes du pont, il s'avance vers le pays des Sugambres chez qui les cavaliers Usipètes et Tenctères
OIl mene une guerre eclair en incendianrts villages et recoltes Il se retire ensuite chez les Ubiens qui se promet de proteger contre les Suèves qui se préparent à une grande bataille. Jules César, après 18 jours de campagne, repasse le Rhin et détruit le pont.
Bien que l'été soit bien avancé César envisage un débarquement en Bretagne car il vuet coupe l'envoi de renforts aux gaulois ennemis  de Rome. Aussi il envoie un tribun militaire,
Un de ses lieutenant Caius Volsenus Quadratus,est chargé de faire une reconnaissance de la côte bretonne, avec un navire de guerre et l'ordre de revenir très vite.
Cesar se dirige  vers le pays des Morins, la côte la plus proche de la Bretagne et y rassemble une grande quantité de navires. Ayanrt recu de nombreuses déléguatiosn de bretons et  de Gaulois César fixe un nombre élevé d'otages à livrer, etaccepte leur soumission. Puis il fait armerr 80 navires de transport pour deux légions et 18 transports pour la cavalerie. Le légat Publius Sulpicius Rufus est chargé de la garde du port.

Cesar profite d'un temps favorable fin Aout  pour appareiller avec ses légions La cavalerie devant partir d'un autre port et devant le rejoindre.
Le debarquement à lieu près de Douvres et apres un bombardement  par l escadre romaine avec balistes fronde et arcs les bretons cède  permettant le debarquement des troupes Les Bretons demandent la paix et livrent des otages. toutefois les éléments sont contre Cesar car la flotte transportna tles chevaux et les renforts et vivres est dispersée par une tempête très violente Toutest perdu et les romains ne disposent plus de  provisions
Les bretons harcèlent les  et tendent une embuscade aux légionnaires sortis moissonner le blé
La bataille qui s'ensuit tourne à l avantage des romains César rembarque ses troupes La flotte atteint intacte le continent, sauf deux bateaux qui atterrissent chez les Morins Apres une breve bataille les  Morins qui se sont révoltés sont battus
Par contre les opérations de contre guerilla contre les Ménapes  se soldent par un echac Toutes les légions hivernent dans la Gaule Belgique.
Année 54

 

 l'année 54 av JC,voit la deuxième expédition de César,contre la Bretagne . D'italie oun il se trouve il ordonne de construire le plus grand nombre de vaisseaux et de faire réparer les anciens. Vers le mois de mai, cesar de retour en Gaule trouve  600 naviresde transport et et 28 vaisseaux de guerre.
Apres une raid chez les Trévires César se rend à Portus Itius ou il  retrouve tous les contingents gaulois qu'il a demandés.
Apres avoir réglé diuvers problemes avc les tribus gauloises et un retard d'environ vingt-cinq jours du au chorus, un vent qui souffle sur ces côtes il ordonne l'embarquement



il laisse pour assurere ses arrueres Labienus avec trois légions et deux mille cavalier et il  embarque avec cinq légions et deux mille cavaliers.
Jules César fait débarquer ses troupes à Quintus Atrius Laissant des troupes  pour garder la flotte restant à l'ancre il avance vers l'ennemi pour livrer bataille  durant laquelle la VIIE legio  donne la victoire. Le lendemain, la poursuite est lancée mais Quintus Atrius signale qu'une très violente tempête a rompu les amarres et que les navires sont très endommagés.César après un retour au camp de base fait réparer les navires qui pouvaient l'être,mais  quarante sont perdus. L
es navires sont tirés au sec et protégés par une fortification commune à celle du camp.
peu apres  l'armée bretonne est sous les ordres de Cassivellaunos attaque  avec  cavalerie et  chars ennemis  Le lendemain,nouvelle attaque qui se solde par une victoire, ; Aussi Cesarrl veut porter la guerre dans le pays de Cassivellaunos, au delà de la Tamise.

 

Apres un combat sur la Tamise  Cassivellaunos ne garde que quatre mille conducteurs de chars et surveille la marche des Romains, retirant vers les bois, les hommes et les bêtes et interdisant aux cavaliers romains de s'éloigner de la colonne d'infanterie. La capitale de Cassivellaunos est prise d assaut
Mais les Bretons du bord de mer, attaquent le camp et la flotte. La garnison fait une sortie et tue beaucoup d'ennemis et perdant leur chef  Lugotorix. Découragé par ces échecs, Cassivellaunos est prêt à se soumettre. Jules César, voulant passer l'hiver sur le continent pour faire face à d'éventuels soulèvements en Gaule, ordonne la livraison d'otages et fixe le tribut annuelque la Bretagne doit payer, en outre, il interdit formellement à Cassivellaunos d'attaquer Mandubracios roi des Trinnovantes. Devant les alées de la mer  César décide d'embarquer ses troupes en une fois et profite d'une accalmie pour ramener ses navires intacts. et les troupes sont envoyées hiverner dans un grand nombre d'endroits peu éloignés les uns des autres. Le proconsul décide de rester en Gaule tant que les camps d'hiver ne sont pas fortifiés.
Année 53

 


C'est la révolte générale en Gaule

Liste des Tribus de la Gaule Chevelue ici

 


Tout d abors en Gaule Belgique chez les Carnutes. Puis les Eburons et les Trévires Ambiorix  defait les romains Apprenant la victoire d'Ambiorix, les Atuatuques se joignent au mouvement ainsi que les Nerviens.
Les romains sont assiégés dans un camp et veulent la reddition César réagit très vite et mobilise 2 légions  et laisse à Titus Labienus le choix de venir le rejoindre avec sa légion
La bateille rude tourne à l avantage des romains. La nouvelle de cette victoire dissuade les Trévires d'attaquer le camp de Labienus. Jules César décide de rester en Gaule pendant tout l'hiver et il est informé des projets de révolte des Gaulois.
Mais ces echecs  poussent les Tribus Gauloises a reprendre les armes.
Les Trévires tente d'attirer les Germains mais sans résultat.autour d'exu vont se rassembler les Sénons, Carnutes, Nerviens et Atuatuques mais Labienus retient ses légionnaires pour faire croire que les Romains ont peur et il fait venir des cavaliers en renfort Enfin Labienus met en déroute l'adversaire,. apres la disparition de leur chef les Trévires Eburons et Nerviens se dispersent et la Gaule redevient calme.Mais César s'attend à un vaste soulèvement en Gaule et décide d'augmenter ses effectifs. Il charge ses légats de lever des nouvelles troupes et il demande au proconsul Pompée, de mobiliser et lui faire parvenir les recrues de Gaule Cisalpine. Les rapports se sont relâchés entre les deux hommes depuis
la mort de Marcus Licinius Crassus dans sa campagne contre les Parthes et surtout celle de Julia, la fille de César et femme de Pompée. Néanmoins, ils pensent encore avoir besoin l'un de l'autre. Pompée envoie rapidement  trois nouvelles légions

Du côté gaulois, on se prépare à la guerre,aussi à la guere  en particulier chez les Trévires Au printemps, à l assemblée de la Gaule voulue par les Romains sont absents  les Sénons, les Carnutes et les Trévires. César  marche vers le pays des Sénons. qui vont utiliser les Eduens comme mediateur. Les Carnutes lui envoient aussi des députés et des otages et utilisent la médiation des Rèmes. Jules César leur fournit la même réponse et commande aux cités de lui fournir des cavaliers avant de clore l'assemblée.
Dans le nord et  l'Est,  César  va attaquer les Ménapes suel peuple a n avoir jamais voulu négocier arvec Rome Leur territoire est protégé par une ligne continue de marécages et de forêts.
Mais  César fait construire des ponts  des chaussées semi summersibles et à la fin  les Ménapes doivent demander la paix et livrer des otages et ensuite il marche contre les Trévires  quj'il écrase Les Germains apprenant cette déroute  font demi tour.

Jules César, arrivé dans le territoire des Trévires décide de traverser le Rhin et il fait à nouveau  construire un pont près du précédent,  Mis devant les difficultes il décide de rentrer en Gaule, mais il fait couper les deux cents derniers pieds du pont, côté ubien, fait construire à son extrémité, une tour de quatre étages, fortifie ce lieu et laisse une garnison de douze cohortes.. Villages incendiés, bétail massacré, céréales moissonnées, la campagne est faite en septembre, tout est fait pour que les survivants subissent la disette

Après ces dévastations, Jules César conduit l'armée à Durocortorum en pays Rème et y convoque l'assemblée de la Gaule. Il juge le Sénon Acco dans l'affaire de la conjuration des Sénons et des Carnutes. Acco est exécuté à la romaine et cet acte va jouer un rôle dans la mobilisation des Gaulois l'année suivante. Le proconsul répartit ses légions en quartiers d'hiver, deux près des Trévires, deux chez les Lingons, les six autres dans le pays sénon, à Agendicum et les approvisionne en blé, puis il part pour l'Italie. où il entreprend une levée dans sa province comme l'ordonne le senatus consulte pour toute l'Italie.

 


Comme on vient de le voir  le parcours militaire de César, n’at été  facile avec cette la longue guerre des Gaules. Au début, César n'est qu'un homme politique qui doit encore apprendre le véritable art de la guerre et gagner la confiance de ses soldats. Six ans plus tard, près d'Alésia, c'est un commandant expérimenté, brillamment versé dans toutes les nuances de la guerre, un homme que les légionnaires sont prêts à accompagner contre vents et marées

Bien qu'il n'y ait toujours pas de commandant  de légion  permanent, ce qui  perdura jusqu'à l'établissement du Principat sous Auguste, il y avait  comme au temps de Marius, six tribuns militaires, tribuni militum, dans chaque légion.
De même, les tribuns étaient toujours élus par les citoyens dans les comices centuriata, tout comme le jeune César le fut (Plutarque César 5.1).
En revanche, des tribuns supplémentaires pouvaient être choisis par un général lui-même.
Les demandes des amicitiae sont ainsi satisfaites en engageant dans son premier cercle des amis et fils  d'associés politiques, qui vont ainsi pouvoir acquérir dans ce poste une expérience qui leur seraient très utiles pour leur future excursion en politique.
Cependant, il n'existe aucun exemple de tribun commandant une légion en action lors des campagnes de César en Gaule. En effet ce poste de tribun était en général occupé par des politiciens qui avaient les yeux tournés vers Rome, et ils pouvaient parfois être plutôt embarrassants.
Aussi à leur place, César nomma  un officier supérieur, un légat legatus, à la fois pour le commandement des légions et comme commandant d'un corps expéditionnaire détaché de l'armée principale
Généralement de rang sénatorial, certains de ces hommes pouvaient être d'anciens gouverneurs proconsulaires ou commandants de l'armée, apportant le leadership, l'expérience et la stabilité dont la légion avait besoin pour fonctionner efficacement.
En Gaule, le plus important de ces légats était Titus Atius Labienus, commandant en second de César en tant que legatus pro praetore (« officier subordonné agissant à la place d'un préteur »), qui était parfois employé comme commandant d'armée indépendant et qui commandait toute l'armée en l'absence de César. Lors du conflit entre César et Pompée, on retrouvera Labienus de l'autre côté une fois la bataille engagée. Un autre des légats de César à Alésia était Marcus Antonius.
Ensuite on trouve les Centurions


Les centurions sont de véritables héros. Il s’agissait d’un groupe d’hommes coriaces, triés sur le volet, d’une grande fiabilité et d’un grand courage. La série Tv Roma  fait, référence à ces célèbres rivaux Titus Pullo et Lucius Vorenus, qui rivalisaient de bravoure, César dit que les deux centurions étaient « sur le point d'entrer dans les primi ordines » (BG 5.44.1).
Les six centurions de la première cohorte étaient collectivement connus sous le nom de primi ordines (« premiers rangs ») et jouissaient d'un immense prestige. Les centurions primorum ordinum sont mis au même rangs que les tribuns et étaient considérés comme membres des conseils de guerre qu'il tenait régulièrement avec ses légats. Les commandants avisés reconnaissaient la valeur de leurs centurions non seulement pour diriger les hommes au combat, mais aussi pour fournir de précieux conseils basés sur leur expérience de la guerre. César lui-même aurait écouté leurs points de vue et les aurait utilisés pour transmettre des informations et des ordres à la base
. Leur compréhension d’un plan de bataille prévu était essentielle au succès, simplement parce qu’ils dirigeaient les hommes sur le terrain. Les centurions étaient la clé du succès d’une armée au combat, et César le savait.
Proconsul de la Gaule cisalpine après avoir soumis apparemment la Gaule Chevelue il pense en  53 av jc avoir atteint son but et peut déclarer la Gaule transalpine province romaine. 
Cependant, en cette fiin de 53 avant JC. e. les Gaulois se révoltèrent.

 


 En 53 av. e. Lors d'une assemblée à Bibracte, auquel participaient de nombreuses tribus gauloises’ Arverne Vercingétorix fut nommé commandant en chef des insurgés
Un petit retour en arrière s’impose
Sur les terres de la tribu des Arvernes, qui habitaient les territoires du sud de la Gaule non loin des frontières de la province romaine, l’Auvergne actuelle  un nouveau chef va prendre le pouvoir : Vercingétorix, le fils de Celtillus. Son défunt père avait était un leader et avait des prétentions à être roi mais son ambition lui fut fatale car  il avait  décidé d'unir les autres tribus gauloises sous sa main et de devenir roi, mais a perdu et a été exécuté. 
Son fils Vercingétorix possède les mêmes ambitions que son père

Le jeune chef militaire écrasa rapidement toute opposition, captura Gergovie, la capitale arverne, puis commença à envoyer des émissaires aux tribus gauloises voisines, les exhortant à s'unir et à vaincre ensemble les Romains.
Et cela marche car les tribus gauloises, qui n'avaient jamais réussi à s'entendre sur quoi que ce soit, oublient leurs vieux griefs et vont conclure une alliance. Et ce qui était absolument surprenant, c'est que Vercingétorix commençait à imposer une discipline de fer dans l'armée unie, punissant sévèrement toute volonté personnelle ou toute violation des ordres.
Et César dans tout cela ?
 Alors que les Gaulois étaient en train de former une alliance militaire sans précédent, César se trouve en Gaule cisalpine avec ses légions en cette fin de l'hiver 53-52 av.JC
Des rumeurs font état de rébellion et de massacres de marchands romains, notamment à Cenabum ou Orléans Le jour convenu, les Carnutes entraînés par Cotuatos et Conconnétodumnos, à un signal donné, massacrent  les citoyens romains qui faisaient du commerce et parmi eux, Caïus Fufius Cita, un chevalier que César a chargé de l'intendance des vivres
Ayant rapidement réuni une armée, Vercingétorix envoie le Cadurque Lucterios avec une partie des troupes chez les Ruthènes et part chez les Bituriges qui demandent aux Eduens dont ils sont clients, de les aider contre les ennemis. Les Eduens, sur les conseils des légats, envoient des secours aux Bituriges. Mais ces cavaliers et fantassins, une fois arrivés sur la Loire, s'arrêtent et s'en retournent en expliquant aux légats qu'ils craignent la perfidie des Bituriges. Après le départ des légats, les Bituriges se joignent aux Arvernes.
Le proconsul, sans attendre le printemps, leva à la hâte des troupes et traversa les Alpes. Au cœur de l'hiver.


Il  franchit ensuite  les Cévennes couvertes d'une neige très abondante.et débouche  chez les Arvernes. Lucterios a stoppé son mouvement et reculé, ne voulant pas s'aventurer au milieu des détachements romains. Les Arvernes sont frappés de stupeur par l'arrivée du proconsul, ils se croyaient protégés par les Cévennes en cette période de l'année. Jules César envoie ses cavaliers terroriser l'ennemi le plus loin possible. Aussitôt les Arvernes pressent Vercingétorix de défendre leurs biens. Le roi Arverne lève le camp, quitte le pays des Bituriges pour le pays des Arvernes. en effet personne ne s'attendait à une telle astuce. Vercingétorix, surpris par la manœuvre du proconsul, décide alors d’appliquer la tactique de la terre brulée en détruisant villages et villes ainsi que les ravitaillements qui ne peuvent être emportés des toutes les Tribus
En se retirant et rassemblant leurs forces, les Gaulois laissèrent un désert sur le chemin de l'armée romaine. 
Face à cette tactique les tribus de la coalition commencent à grogner : les gens se demandaient à juste titre pourquoi ils devraient détruire leur propre maison, alors que les foyers des autres à l'intérieur du pays restaient indemnes
A Avaricum,  capitale des Bituriges. Vercingétorix convoque les chefs gaulois et après cette série de revers, justifie un changement complet de stratégie. il repète qu'il faut priver les Romains de fourrage et d'approvisionnements. C'est bientôt l'automne, une saison où l'herbe ne pousse plus et les Gaulois disposent d'une abondante cavalerie. Les Romains devront se disperser pour fourrager et la cavalerie pourra les anéantir quotidiennement
Aussi il explique qu'il  faut incendier  villages et les fermes mais  aussi les cités. Et ce programme est approuvé à l'unanimité et mis en exécution rapidement. Un conseil de guerre décide du sort d'Avaricum.
Les Bituriges font valoir sa position défensive : Avaricum est entouré par l'eau et le marais presque complètement. Vercingétorix s'oppose d'abord à cette proposition puis se laisse fléchir et organise la défense et installe son camp abrité par les bois et des marécages près d'Avaricum. Il est régulièrement informé du déroulement du siège et peut transmettre ses ordres. Les détachements romains qui recherchent du fourrage et du blé sont attaqués.
Peine perdu la ville est prise après un siège mémorable les réserves accumulées dans cette cite permettent à César de nourrie son armée avec les provisions capturées
Avaricum

 


Cette scène représente la construction d'un massif remblai de siège, conçu pour niveler le terrain abrupt à l'extérieur d'Avaricum. L'intention de César était de permettre un assaut massif d'infanterie sur les remparts gaulois, mais des structures similaires furent utilisées à d'autres occasions pour amener des béliers jusqu'aux murs des villes ennemies. Deux tours de siège ont été érigées afin de commander les créneaux et de fournir aux ouvriers un feu de couverture, et les ouvriers étaient protégés par des lignes d'abris, tandis qu'ils se déplaçaient d'avant en arrière le long du remblai. Les Gaulois élevaient des tourelles sur leurs remparts, en face du remblai, à mesure qu'il se rapprochait ; de là, ils tiraient des flèches et des pierres sur les légionnaires en activité, et les bombardaient de pieux et de rochers durcis au feu. Les travaux se poursuivirent jusqu'à leur terme, mais César écrit ensuite que « le remblai fumait, car l'ennemi avait mis le feu en dessous via un tunnel » (BGall. 7.24). L'incendie a été rapidement éteint, mais l'histoire souligne le risque d'incendie posé par le contenu en bois de la structure.
 Les rebelles infligent alors plusieurs défaites assez graves aux troupes romaines.
Cesar se prépare à partir en campagne quand une députation de nobles Eduens vient l'implorer d'intervenir dans un conflit qui risque de s'envenimer et dégénérer en guerre civile. Le proconsul veut éviter que le clan perdant rejoigne Vercingétorix et il se rapproche du territoire Eduen, perdant ainsi du temps. Il tranche en faveur de celui qui a été nommé sous la présidence des prêtres et invite les Eduens à se consacrer à la guerre et lui envoyer toute leur cavalerie et dix mille fantassins.  Mais César commet une erreur
Il divisa ses forces en deux parties, ce qui, comme les événements l'ont montré, était une erreur. 

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Puis il confie quatre légions à Labienus pour marcher contre les Sénons et les Parisii et dirige lui même les six autres légions chez les Arvernes, vers la cité de Gergovie en suivant l'Allier sur la rive droite. La cavalerie est partagée entre les deux armées. Vercingétorix fait couper tous les ponts de l'Allier et remonte le fleuve sur la rive gauche.
Les deux armées sont face à face et Jules César ne veut pas attendre l'automne, période où l'Allier est guéable. Alors il va camper dans un région boisée face à l'un des ponts détruits et y reste avec deux légions dissimulées tandis que le reste de ses troupes part avec tous les bagages, en changeant l'ordonnancement pour faire croire que l'armée est au complet. Quand l'heure est venue de faire le camp, le pont est reconstruit. Mais sa partie inférieure n'a pas été détruite ainsi le pont est rapidement terminé. Les deux légions traversent l'Allier et installent le camp. Le proconsul rappelle les autres légions. César dispose de six légions, la VIIIè, la Xè, la XIè, la XIIIè, la XIVè et la XVè. Avec avec cinq légions et la cavalerie germanique, rencontra l'armée de Vercingétorix à la bataille de Gergovie. La bataille fut un échec pour les Romains ; Bien que Vercingétorix n'ait pas réussi à gagner, César a été contraint de battre en retraite. Labienus n'a pas non plus agi avec beaucoup de succès dans le nord en raison du manque de forces disponibles.
Voir Article ICI
Ces échecs des Romains ont entraîné une nouvelle flambée dans de la propagation de la révolte dans toute la Gaule. Même la plupart des anciens alliés romains - les Éduens se rangent du côté des rebelles.
 Il semblait que tous les efforts déployés par Rome pendant six ans pour conquérir la Gaule sont en train de s’écrouler
Jules César refuse d'envisager de descendre en Provence. Ce serait déshonorant pour lui et dangereux pour Labiénus et ses légions. Le proconsul atteint la Loire et sa cavalerie trouve un gué que les légionnaires utilisent. L'armée romaine trouve du blé et du bétail et se réapprovisionne, puis se dirige vers le pays des Sénons.
Mais Vercingétorix va commettre une erreur Si les troupes gauloises sont valeureuses  leur cavalerie ne peut lutter contre les Auxillaires montés Germains que César a engagé secrètementLors d’une escarmouche il compte bloquer l’avance des légions  en Bourgogne mais avec l aide décisive de la cavalerie Germanique en août 52, 
César mit en fuite la cavalerie gauloise, Vercingétorix fut contraint d'admettre sa défaite et de chercher le salut dans la forteresse d'Alésia, située au-dessus de la vallée à 118 mètres d'altitude. Deux rivières, Oz et Ozeren, entourent le plateau et la vallée du Lom s'étend sur quatre kilomètres devant la ville. De tous côtés, des montagnes aux pentes abruptes forment une protection naturelle.Vercingétorix, en prévision de la venue de puissants renforts, occupe la forteresse presque imprenable d'Alésia, située dans la région de la tribu mandubienne. César réuni des légions et se dirige également vers Alésia. La connexion de l'armée de Vercingétorix avec la gigantesque armée de renfort ne pouvait en aucun cas plus se faireAlésia se dressait sur un plateau en forme de losange de mille cinq cents mètres de long, mille de large et cent cinquante mètres de haut. La ville elle-même n'occupait que la limite ouest du plateau, et à l'autre extrémité se tenait l'armée de Vercingétorix, forte de quatre-vingt mille hommes. Arrivé à Alésia avec une armée unie de soixante mille hommes, César comprit que la position des Gaulois ne pouvait être prise d'assaut et décida d'organiser un blocus complet de cette forteresse naturelle.

Nous avons une assez bonne idée des travaux d’d'investissement  érigées autour d'Alésia puisque la description détaillée de César en a été corroborée par les travaux d'archéologues français (et plus récemment allemands).
Les fouilles et les relevés topographiques furent commencés à l'instigation de Napoléon III sous la direction de l'infatigable colonel baron Stoffel, et se poursuivent encore aujourd'hui avec l'apport supplémentaire de la photographie aérienne et du relevé magnétique.
Bien que le récit de César donne l'impression que ses travaux de siège étaient plus étendus que ne le suggèrent les preuves actuelles, les romains  étaient  experts dans l'art de déplacer la terre.
On peut le voir que ce dessin qui a saisi un épisode de l’édification des fortifications
Cette reconstitution  montre les opérations d'ingénierie romaine en plein essor autour d'Alésia. Les légionnaires ont entassé leurs armes et armures, se retrouvant dépouillés de leurs tuniques et de leurs ceintures militaires (1). D'autres légionnaires en ordre de combat font office de sentinelles. On voit également un des légats de César en tournée d'inspection (2) ; il est occupé à discuter avec un centurion (3). Le légat est accompagné d'un légionnaire, large de bœuf et aux sourcils noirs, qui lui sert de garde du corps (4) ; il est en ordre de combat sans le pilum. Le centurion tient ce qu'on appelait un décempédae, une tige de 10 pieds (romains) de longueur (5).
 Végése dans un passage décrivant ce qu'il appelle une castra stativa, camp stationnaire, dit que lors de la construction du fossé et du rempart, les « centurions mesurent l'ouvrage avec des tiges de dix pieds, pour vérifier que personne par paresse n'a creusé moins que son ». Partager ou être hors ligne » (Vegetius 3.8).
 Les hommes de César portaient tout leur barda sur leurs dos c’étaient les descendants des Mules de Marius . Dans l'encart, nous voyons la construction détaillée des obstacles – le lilia (6), les stimuli (7) et le cippi (8). L’intention était qu’ils entravent l’avancée de l’ennemi par tous les moyens possibles.

 

 

César plaça ses légions autour de la ville et délimita une ligne de fortifications de siège. Les lignes intérieures longeaient le pied des collines au nord et au sud de la ville, puis le long de la plaine, à environ un kilomètre et demi de la ville. Les lignes extérieures longeaient les sommets des collines et traversaient la plaine à environ deux cents mètres des lignes intérieures, laissant un grand espace pour le mouvement des troupes
. Dans cette optique, César construisit d'abord vingt-trois redoutes pour couvrir les soldats qui construisaient des fortifications, puis ordonna de creuser des fossés. 
Tout d'abord, les légionnaires ont creusé un fossé aux parois abruptes d'environ six mètres de large au pied du plateau. Cela a été fait afin d'empêcher d'éventuelles attaques pendant la construction des principales fortifications de la plaine. A quatre cents mètres de ce fossé, les légionnaires ont creusé deux fossés de cinq mètres de large et, si possible, ont rempli d'eau le fossé intérieur. Ces deux fossés traversaient la plaine et longeaient le pied des collines entourant la ville, se fermant en une circonvallation de seize kilomètres.
 La terre retirée des fossés était déversée derrière le fossé extérieur, de manière à former un rempart sur lequel était érigée une palissade en bois avec des tours tous les vingt-cinq mètres. Le rempart sur sa face dirigée vers l’ennemis était parsemé de pieux aiguisés saillant horizontalement pour empêcher l'ennemi d'y grimper.
Afin de libérer la plupart de ses troupes de la garde des fortifications et de leur donner la possibilité de se nourrir et de fourrager, César installa de nombreux pièges aux abords des fortifications. 
Ils creusèrent des fossés d'un mètre et demi de profondeur, dont le fond était parsemé de branches pointues, de manière à former une clôture épineuse.
 Devant ces fossés, cinq rangées de trous ronds étaient creusés, au fond desquels étaient plantés des pieux aiguisés. Les soldats surnommaient ces fosses « lys » en raison de leur ressemblance avec une fleur.
 Les pièges étaient recouverts de broussailles pour les cacher des attaquants. Et devant les « lys », ils ont enterré des souches de rondins d'une trentaine de centimètres de long dans le sol, avec des pointes dentelées enfoncées dedans.

Cette scène représente un assaut contre la ligne intérieure de siège de César. Les Gaulois avaient fabriqué de nombreux panneaux de vannerie et s'étaient équipés d'échelles et de grappins. Les panneaux étaient destinés à combler les fossés, ainsi qu'au remplissage en terre ; les échelles servaient à monter le rempart, et les crochets à abattre le parapet romain. L'assaut fut soutenu par des frondeurs et des archers gaulois. César rapporte que les Romains repoussèrent les Gaulois « avec des frondes jetant des pierres de 1 livre, ainsi qu'avec des pieux qui avaient été distribués dans les ouvrages de siège et des balles de fronde », et ajoute que « de nombreux missiles furent tirés de l'artillerie » (BGall .7.81). Beaucoup de ceux qui ont survécu au barrage ont marché sur les pointes ou sont tombés dans les fosses à nénuphars dans la zone d'obstacles de César, et l'assaut a finalement échoué. Les découvertes les plus récentes ont été intégrées pour donner une image précise des fortifications de César sur la Plaine des Laumes ; notez, par exemple, les tourelles rapprochées et les barrières lumineuses masquant certaines parties du fossé intérieur. Le plus intéressant de tous est le compartiment entre les deux lignes de siège (appelé « 4 bis »), qui a été reconstruit en castellum, avec un hébergement sous tente pour environ la moitié d'une cohorte de légionnaires.

 

 

 

Malgré les attaques constantes des Gaulois, les Romains complètent la ligne principale de fortifications dirigée contre les assiégés par une nouvelle ligne non moins puissante, tournée vers l'extérieur, contre les milices gauloises attendues de l'extérieur. 


Cette ceinture extérieure de fortifications à la fin des travaux s'étendait sur près de vingt-huit kilomètres. De plus, sur ordre de César, un approvisionnement en blé et en fourrage pour trente jours fut concentré à l'intérieur de toutes ces lignes fortifiées. 
Ainsi, l'armée de César, assiégeant une puissante forteresse avec une grande armée, était elle-même bien préparée à un éventuel siège de l’armée de secours gauloise. Il s’agit franchement d’un incident rare dans l’histoire militaire mondiale.
Le siège d'Alésia dura plus d'un mois.

Je ne vais pas reprendre toutes les escarmouches sauf une qui est l’assaut nocturne contre la ligne de circonvallation intérieure voir le dessin ci-dessous

 César ne parle  que d’une seule sortie nocturne, organisée contre « les lignes de défense de la plaine » (BG 7.81.1), on peut supposer qu'avant l'arrivée de l'armée de secours,
Vercingétorix n'avait pas chômé l'été. Des sorties auraient été organisées contre les ouvrages de siège non seulement pour perturber la progression pendant la phase de construction, mais également pour tester les défenses une fois achevées.
Les Gaulois étaient devenus plus pointus dans leurs méthodes de guerre de siège et, dans cette reconstitution d'artiste, nous les voyons armés de fascines, d'échelles d'escalade, de perches et de grappins, pour franchir les fossés et gravir le rempart (1). Certains portent même ce que César appelle des musculi, des « hangars ».
Étant portables, il s'agissait probablement de lourds boucliers en osier, similaires en taille et en conception au pavé médiéval, destinés à se protéger contre les flèches et les projectiles romains (2). L'heure la plus propice pour une surprise était ordinairement une heure ou deux avant le lever du jour, car à ce moment les sentinelles étaient généralement moins vigilantes et celles qui n'étaient pas de service dormaient profondément.
De plus, les opérations, après la surprise initiale, seraient facilitées par l'approche du jour. Cependant, l'assaut des Gaulois fut rendu plus difficile à cause de l'obscurité. dans les combats confus qui s'ensuivirent le long de la contrevallation, de nombreux projectiles furent  échangés dans l'obscurité.
 Dans son récit de la sortie nocturne dans la Plaine des Laumes, César laisse entendre que les pertes ont été causées des deux côtés par des  tirs amis
Dans cette reconstruction, nous sommes en pleine nuit et les Gaulois assiégés à Alésia ont lancé un assaut à grande échelle contre la contrevallation de César. Après avoir surmonté les embûches et les pièges (destinés à les ralentir et à les exposer plus longtemps à la grêle meurtrière des missiles de l'ouvrage principal), les assaillants ont rempli le fossé intérieur de fascines et escaladent les remparts romains (3). un corps à corps sanglant est sur le point d'avoir lieu autour du parapet en osier. Depuis leurs créneaux et leurs tours, les défenseurs lancent  une multitude de projectiles et tout ce qui leur tombe sous la main pour gâcher l'assaut gaulois (4). Naturellement, en période de besoin urgent – comme aujourd’hui – n’importe quoi serait utilisé. Les Romains tirent également à bout portant avec des scorpions montés sur les tours d'observation en bois (5).
après cet échec les gaulois se retirent  sur le plateau de l’oppidum mais la famine commença dans la ville assiégée. Diverses idées ont été exprimées, notamment des propositions de reddition. Cependant, une décision de compromis a été prise. Il a été décidé de supprimer tous ceux qui ne pouvaient plus être utiles à la défense, réduisant ainsi le nombre de mangeurs. Avec leurs femmes et leurs enfants, arrivés aux fortifications romaines, ils supplièrent, les larmes aux yeux, d'être acceptés comme esclaves, pour peu qu'ils soient nourris. Mais César interdit catégoriquement aux gardes de laisser passer les réfugiés, et Vercingétorix ne les laissa pas rentrer dans le camp. En conséquence, la plupart des réfugiés sont tout simplement morts de faim dans l’espace étroit entre les deux lignes de fortifications.
À la fin du mois de siège, une gigantesque armée de secours, comptant 50 000 personnes, s'approcha des fortifications d'Alésia. 
César lui-même comptait environ 30 000 personnes (10 légions incomplètes et troupes auxiliaires)
Cette armée de secpours avait quatre commandants, L’Atrébate Commius et le cousin de Vercingétorix nommé Vercassivellaunus. les Aedui Viridomarus et 
Eporedrix , l'atrébate Commius  et l'Arvernius Vercassivelaunus
Les assiégés reprirent courage et toutes leurs forces se sont jetées dans la bataille

 


 À deux reprises au cours des jours suivants, les fortifications romaines sont attaquées à la fois par les troupes de Vercingétorix et par les renforts venues à leur secours. Mais les deux fois, les Romains se sont défendus avec acharnement.

La troisième bataille s'avère décisive. 
La dernière attaque contre les lignes d'investissement romaines, menée simultanément de l'intérieur et de l'extérieur, devait être décidée par une action de cavalerie.
Pour protéger son camp extérieur, Vercingétorix avait fortifié les abords orientaux du plateau calcaire. A propos du Mont-Auxois, César avait lancé une bi-circonvallation, maintenant attaquée par l'armée gauloise de secours venue d'au-delà. Ce dernier est sur le point d'être surpris par l'apparition des cavaliers germaniques de César (et de leurs fantassins) derrière ses arrières. dans cette reconstitution d'artiste, nous voyons la situation au plus fort de la bataille. Nous assistons au point culminant de la dernière attaque, et la Victoire a suspendu la balance entre les combattants. Au premier plan, Romains et Gaulois sont farouchement engagés dans une lutte acharnée au corps à corps pour les défenses romaines (1), tandis que César, dans un dernier effort audacieux, mène ses dernières réserves dans la mêlée et combattra au coude à coude. avec ses hommes (2).
Vercassivelaunus et son armée lancent une attaque massive, tentant de toucher les points faibles des fortifications romaines découvertes par les Gaulois. Au même moment, Vercingétorix effectue une sortie. César envoya sa cavalerie à l'endroit où opéraient les troupes de Vercassivellaunus. 
Vercassivellaunus, parent de Vercingétorix, doit percer une fois pour toutes les défenses de César. Les deux assauts précédents n'avaient abouti qu'à un désastre sanglant, c'est pourquoi cette fois une reconnaissance minutieuse fut menée par des éclaireurs dirigés par des agriculteurs locaux qui sondèrent les lignes romaines, à la recherche de l'endroit le plus susceptible d'être frappé de manière concentrée. Sur le tronçon nord-ouest de la circonvallation, un camp avait été établi sur les pentes inférieures des hauteurs qui ancraient ce secteur, une décision qui donnerait sa chance à Vercassivellaunus. Après avoir rassemblé les meilleurs guerriers parmi les tribus de l'armée gauloise assiégeante, cette force marcha autour du flanc nord de la position romaine sur la colline, apparaissant sur les hauteurs devant le camp
 Alors que les Gaulois sortaient de leur abri et commençaient leur avance, ils inondaient les Romains qui tenaient les tours de guet de flèches et de javelots, les hauteurs leur donnant un avantage en termes de portée.
Prouvant que les Romains n'étaient pas les seuls à pouvoir apprendre de leurs ennemis, les colonnes des Gaulois se rassemblèrent en formations denses de testudo, emboîtant leurs boucliers devant, sur les côtés et au-dessus de leurs têtes, créant une masse d'hommes pratiquement invulnérable aux Romains. des archers et des frondeurs (sinon des artilleurs) positionnés sur les remparts de terre.
Grâce à cette nouvelle formation tactique, les Gaulois couvrent lentement le terrain jusqu'au mur, neutralisant au fur et à mesure toutes les défenses romaines. Au moment où l'après-midi atteignait son apogée, les avant-gardes des colonnes gauloises s'étaient frayé un chemin jusqu'au rempart romain  pouvant porter un coup fatal  à  César ce qu'il fallait arrêter à tout prix.

César lui-même lance une contre-attaque contre les soldats de Vercingétorix et les repousse derrière les fortifications
Tout dépend désormais de quel camp pourra tenir le plus longtemps et dont les armes de base se révéleront les plus efficaces.
 Mais se pose également la question vitale de savoir si des forces jusqu’ici non engagées pourront reprendre l’avantage à leur camp. Ici, peut-être, César semble avoir l’avantage. En arrière-plan et à l'arrière des Gaulois en bataille, on aperçoit l'arrivée des cavaliers germaniques, qui s'apprêtent à avoir un impact impressionnant (3)

.Mais César  avec ses alae de cavalerie fortes d’environ six mille cavaliers, attaque de manière inattendue l'armée de secours  des Gaulois, qui paniqua et commença à battre en retraite.

Les Romains remportèrent une victoire complète.
 Soixante-quatorze bannières capturées furent apportées à César. De nombreux chefs de la milice gauloise moururent dans cette bataille ou furent capturés. Mais le résultat le plus important de la victoire doit être considéré comme le fait que, littéralement le même jour, une fuite générale du camp gaulois a commencé et, en substance, l'effondrement de toute l'immense milice.

 Le lendemain, Vercingétorix capitule, César exigea une reddition sans condition et devant frapper les esprit


, Plutarque décrit de manière très colorée la scène de la capitulation de Vercingétorix. Il dit que le commandant en chef gaulois a revêtu les meilleures armes, a richement décoré son cheval et, faisant le tour de l'estrade sur laquelle César était assis, a arraché toutes ses armures et s'est assis silencieusement à ses pieds. Le chef gaulois fut arrêté, emmené à Rome, emprisonné dans le Tullianum et il fut par la suite exécuté lors du triomphe de César où il est emprisonné pendant 6 ans jusqu'au triomphe de César, le 26 septembre 46 avant JC,


Entretemps les évènements vont se précipiter
Crassus étant mort en Perse face aux parthes Cesar se retrouve seul fac à Pompée son gendre qui vient de perdre son épouse fille de César
Les conservateurs, se rallient à Pompée pour faire barrière à César qui se trouve toujours en Gaule Cisalpine avec ses troupes depuis la fin de la révolte en Gaule.
Depuis le nord de l'Italie, il manœuvre pour faire élire
Marc Antoine au poste de tribun de la plèbe pour l’année suivante. Il manouvre pour que des politiques lâchent Pompée et  passent  de son côté
Il finance des travaux sur le Forum romain en versant des fonds nécessaires à la réfection de la
basilique Aemilia
Mais les nouveaux consuls élus  pour 49,  Lucius Cornelius Lentulus Crus et Caius Claudius Marcellus i lui sont farouchement hostiles. Et ses ennemis tentes de fragiliser la position de César en débauchant ses propres fidèles comme  Titus Labienus, le meilleur lieutenant de César
L «’année 50 voit des passes  d’armes légales
Apres un proposition de licenciements des légions de Pompée et César qui avorte Le Sénat décide que Pompée et César envoient chacun une légion pour préparer la guerre contre les
Parthes. Pompée choisit la Ire légion, qu’il a prêtée à César, César renvoie la XVe, et doit se dessaisir ainsi de deux légions
Il lui en reste neuf, dont une l’accompagne en Gaule cisalpine tandis que les autres hivernent en Gaule
Pompée envoie ces deux légions prendre leurs quartiers d’hiver en Italie du sud. En chemin, leurs officiers se livrent à un intense travail de désinformation, affirmant que César est devenu odieux et détesté par ses soldats, et induisent Pompée à le sous-estimer
Toujours par l’intermédiaire de Curion et Marc Antoine, désormais tribun, César tente une nouvelle proposition :Il peut conserver  deux légions et le gouvernement de la Gaule cisalpine et de l’
Illyrie, pourvu qu’on accepte sa candidature au consulat.
 Malgré la recherche d’un compromis
Caton refuse qu’un simple citoyen impose ses conditions à l’État ; le nouveau consul Lentulus s’emporte et fait expulser du Sénat Curion et Marc Antoine.
César saisi cette occasion car s’en prendre aux tribuns de la plèbe, les représentants sacro-saints du peuple. Et très grave
Le Sénat décrète que César doit abandonner son poste de gouverneur et revenir à Rome en simple particulier
Dans la nuit du du 10 au 11 janvier 49 , César franchit le Rubicon et pénètre en Italie accompagné d'une seule légion, la legio XIII, répétant apparemment, en grec, un proverbe de l'époque : « que les dés soient jetés ».
C’est ce que dit Plutarque (Pompée 60.1), bien que généralement cité en latin on doit dire  iacta alea est inquit.
 Quoi qu'il en soit, il est clair qu'il avait maintenant a remis son avenir entre les mains du destin. Le Rubicon était un ruisseau boueux par ailleurs insignifiant qui séparait la province de Gallia Cisalpina de l'Italie proprement dite.
 D'un côté, César détenait toujours l'imperium pro consulare et avait le droit de commander des troupes, mais de l'autre, il n'était qu'un simple privatus, un simple citoyen.

 


 Nous n'avons pas besoin d'entrer dans le fond du différend de César avec le Sénat, il suffit de dire que sa traversée du Rubicon était un acte de guerre en soi et qu'elle se résumerait donc à une affaire de soldat romain contre soldat romain.
 César avait atteint le Rubicon dans la fraîcheur de l'obscurité précédant l'aube et avait apparemment longuement hésité sur la rive nord. Homme politique accompli, César n’a jamais sous-estimé l’importance de traverser le cours d’eau crasseux vers l’Italie. Il dit à ses hommes : « nous pouvons encore reculer mais une fois ce petit pont traversé, nous devrons nous battre » (DI 31.2). Ils ont traversé. Pour les hommes de César, après avoir franchi le Rubicon, il fallait qu'ils sortent victorieux. Autrement, ils seraient condamnés comme ennemis de l’État et traités en conséquence.

 

Mais cela est une autre histoire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   


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