https://www.traditionrolex.com/43

Iberie Les Guerres Celto Ibériques :Maquetland.com:: Le monde de la maquette



 
   

 
     

 

 


Iberie Les Guerres Celto Ibériques

Article écrit par : Claude Balmefrezol

Mis en ligne le 29/06/2023 à 17:01:16



Ibérie Les Guerres Celto Ibériques

 
 
Numance Massada même combat mais aussi Leg de la Seconde guerre punique
Car La chute de Carthage à laisse la porte ouverte à Rome dans cette région un temps sous domination punique
Cela a donné lieu à 90 ans d’affrontements meurtriers entre 196 et 133 AV JC qui peuvent se resumer en
18 ans de lutte indécise entre 197-179
25 ans de paix sabotée par les Romains  179 à 154
20 ans de résistance héroïque (153-133) qui se terminent par la chute de Numance
Numance est non seulement un site archéologique, c'est aussi un symbole de la résistance et de la lutte d'un peuple pour sa liberté. 
L'attitude des Numantins a eut un tel impact sur la conscience des conquérants qu'ils se sentirent à leur tour conquis par la cause numantine, comme en témoigne le fait qu'elle est la cité celtibère la plus citée par les écrivains romains (plus de trois cents fois et par vingt-deux auteurs), mettant en évidence les informations les plus complètes et les plus détaillées, fournies par Appien qui ‘est servit des écrits de Polybe ami de Scipion et témoin oculaire du siège et de la destruction de la ville.
Numance est aussi nommé dans les œuvres de Strabon, Pomponius Mela  Pline, Ptolémée, l'Itinéraire Antonin de l'époque de l'Empire romain et l'Anonyme de Ravenne du VIIe siècle. 
Sa résistance et sa fin héroïque seront montées en épingle jusqu'à l'exaltation, élevant le comportement des Numantins à un acte héroïque et lui conférant ainsi une dimension universelle. De plus, son exemple sera incorporé dans la tradition chrétienne par des auteurs, comme saint Augustin et Paul Orose, en quête de valeurs à imiter.
Cela explique pourquoi le mythe de Numancie dépasse le stade de la dimension humaine et archéologique, à travers le mythe, liée à quelque chose d'aussi essentiellement humain que la lutte pour la liberté et la défense du faible contre le fort, se fondant dans le creuset de la légende. Cela explique pourquoi dans des situations similaires à l'heure actuelle, partout dans le monde, le symbole de Numancia peut être invoqué, comme cela se produit dans les sports et en particulier dans le football, où la défense et la résistance de Numance sont fréquemment évoquées.
Prémices


La conquête de la péninsule Ibérique par Rome a eu lieu durant le IIe siècle av. J.-C.
Par leur victoire les Celtibères à la bataille de  Mons Chaunus  (Moncayo?) et la prise de  Complega en 179 Rome a imposé un traité ratifié par Tiberius Sempronius Gracchus père des fameux Gracques


Ce traite amène une paix durable, en accordant toutefois de concessions aux demandes des celtibères comme une distribution des terres


Par contre Rome demande le paiement du tribut, une obligation de faire le service militaire, de ne pas construire de nouvelles villes ou fortifier celles existantes, et accorde à certaines villes indigènes le droit de battre monnaie
1e Guerre Celto Iberique
Enfin, Gracchus a fondé une nouvelle ville,  Grachurris  (Alfaro), à l'embouchure de la rivière Alhama, pour protéger la frontière du territoire conquis.
A cette époque, la zone contrôlée par Rome ne dépassait pas  Segeda  (El Poyo de Mara, Saragosse), au sud de Moncayo, ni  Arekorataz  au nord de cette montagne (dans la ville de Muro, à Soria, qui sera plus tard refondée sous le nom  d'Augustobriga ); 


Ces cites avaient obtenu le droit de frapper des pièces d'argent et ils représentaient le soutien romain pour continuer la conquête.
Cette frontière va se déplacer en deux temps vers l'Alto Tajo-Jalón et l'Alto Duero entre 153 avant J.et 143 et 133 avant JC, dont le centre était Numance période qui se termina par la destruction de la destruction de la ville.
 Cette phase de la guerre a été appelée  Bellum Numantinum par les historiens romains, en raison de la politique de cette cité dans ses affrontements avec la République romaine, politique qui a contrecarré l'expansion romaine jusque-là imparable à travers la péninsule ibérique pendant dix ans.
Le coût de cette guerre fut élevée. Les chiffres cités par diverses sources,parlent de 600000 à 80000 hommes
Cette guerre entraîne aussi un changement notable dans la vie des peuples changement qui est toujours présent de nos jours
Le changement officiel de l année
En effet ces guerres vont causer un problème à Rome, et vont les pousser à changer le début de l’année qui jusqu’à cette époque commençait officiellement aux  ides  de mars
C ‘est à cette époque que les charges annuelles étaient attribuées et que les consuls «étaient désignés pour faire campagne . Mais nous sommes sur un théâtre d’opération hors de la péninsule il faut savoir que la guerre dans les temps anciens se faisait au printemps et en été.
Donc pour les armées devant combattre sur des théâtres d’ opérations lointains ne pouvaient rejoindre leurs positions qu’à la fin du printemps ou le début de l'été, ce qui laissait peu de temps aux généraux romains pour mener à bien leurs objectifs
Cette situation a contraint le Sénat à déplacer le début de son année officielle des ides de mars aux calendes  de janvier (jour 1).
 Comme nous sommes les héritiers du calendrier romain (à l'exception des ajustements relatifs aux années bissextiles, effectués par le pape Grégoire), le fait que notre année commence le 1er janvier est une conséquence des changements produits par les guerres celtibères, de 153 avant JC

Le prétexte pour ce conflit a été le remodelage du territoire de la cité de  Segeda  (à Poyo de Mara, Saragosse). Cette ville procédait, en l'an 154 av. J.-C., à une modification de son territoire, rassemblant de gré ou de force les habitants des environs, agrandissant son enceinte et construisant une nouvelle muraille de 8 km de périmètre,provoqua l'affrontement avec Rome, qui y voyait une violation du traité en 179 Av J Les habitants estimaient être de bonne foi, car pour eux le traité interdisait seulement la construction de nouvelles villes, mais pas une extension de cette dernière. Rome lança un ultimatum à Segeda que cette dernière ignoraAussi le Sénat romain envoya Quintus Fulvius Nobilior avec une armée consulaire contre les Segedenses qui, n'ayant pas fini de fortifier leur ville, s'enfuirent à Numancia avec leurs femmes et leurs enfants, où, selon Appien, ils furent accueillis en alliés et amis, Florus ajoute que par cet accueil Numance sera entraînée dans la guerre de cette manière injuste.Nobilior, arrivé sur zone contrôle les rives du Jalon qui est une rivière espagnole, affluent de l'Èbre.se dirige vers Numance par étapes organisant des camps intermédiaires de soutien et de protection.


Les fantassins étaient réputés rapides, habiles et vigoureux. L’équipement était léger : petit bouclier circulaire ou  caetra  de cuir ; fléchette ou lance avec laquelle ils étaient très habiles; fronde et épée courte, à pointe acérée et à double tranchant, qui fut adoptée par les Romains (« gladius hispaniensis »), et un casque en métal à double cimier ou en cuir.
La cavalerie était plus importante que chez les autres peuples


Ils entraînaient les chevaux en leur faisant gravir des pentes raides et à s'agenouiller ou s'arrêter immédiatement le cas échéant, pour lesquels on connaît des brides de fer dures et solides trouvées dans la nécropole celtibère, ainsi que de petits éperons, dans celle de Numance
.Strabon parlent des chevaux ainsi
des races ibériques... chevaux sauvages en abondance...", "ceux de Celtiberia sont tachetés ou peints de différentes couleurs, et s'ils sont transférés en Hispanie postérieure, ils changent de couleur...", " en agilité et en habileté pour la course, ils dépassent les autres peuples
Alors qu’un autre auteur parlet de Stilo Itálico des chevaux qu'Uxama (Osma, Soria) élève : « … ils sont forts pour la guerre, dans laquelle ils résistent pendant de longues années, et avec leur bravoure ils souffrent à peine la bride ou obéissent à la volonté du cavalier
Les cavaliers portaient généralement une tunique courte, un bouclier accroché sur le côté droit de la poitrine du cheval, un baudrier avec une épée courte, une ou deux lances et, parfois, un casque à double aigrette,


Lorsqu'il était nécessaire d'aider l'infanterie, elle mettait pied à terre et agissait comme tel, et le cavalier pouvait même être accompagné d'un fantassin. Ce n'est que dans les moments difficiles qu'ils se regroupaient en colonne, en forme de cuenus
Cavaliers et fantassins utilisant la tactique que les Romains appelaient " concursare ", qui consistait en des changements rapides d'attaque et de fuite (guérilla), ce qui impliquait une action surprise dans des terrains peu maniables pour une armée Romaine comme les gorges , des ravins et des zones accidentées.


 Tout cela s'écartait de la conception de la guerre d'une armée régulière comme celle des Romains, qui conduisait les historiens de l'Antiquité à parler d'indiscipline et de groupes de bandits.
Les Celtibères de Numance et de Segeda choisissent comme chef Caro comme chef, qui a attaqué les Romains par surprise et a remporté une grande victoire, tuant six mille Romains;Mais les celtibères eurent aussi de grandes pertes, dont leur chef Caro


La bataille eut lieu le 23 août, jour consacré par les Romains à Vulcain, qui fut par la suite déclaré néfaste de sorte qu'aucun futur général romain ne combattra un jour comme celui-là.
Bien que ébranlé Nobilior,poursuit son avance vers Numance et établi son camps à ,5 kms de la cité à La Atalaya de Renieblas,, en attendant des renforts. 
À leur tour, les Celtibères ont nommé Ambón et Leucón de Numance a comme chefs, remplaçant Caro.
Un mois plus tard, Nobilior reçut d'importants renforts d'Afrique du Nord, composés de trois cents cavaliers et dix éléphants, et se prépara à combattre les Numantins en rase campagne.
 Pour surprendre les Celtibères, Nobilior a organisé ses troupes en ordre, mais en cachant les éléphants à l'arrière, comme le raconte Appien


Mais cela eut un effet inverse car si l effet de surprise joua au début en affolant les chevaux un éléphant blessé devint furieux et désorganisa les lignes romaines et Ibères.
 Lorsque les Numantins virent des murs que les Romains fuyaient, ils se mirent à leur poursuite, tuèrent un bon nombre d'entre eux et trois éléphants, et saisirent leurs armes et leurs bannières.
En 152 av. J.-C., Marcus. Claudius Marcellus succéda à Nobilior aux commandes.
 Son objectif initial était de contrôler les territoires en rébellion ce qu'il a réalisé grâce à ses bons offices en tant que négociateur, exigeant seulement quelques otages et 30 talents d'argent. Cette attitude conciliante de Marcelus a également conduit la cité de Nertóbriga (Calatorao ?, Saragosse) à demander la paix, qui s'est concrétisée par l’envoi de de 100 cavaliers.
 Mais lorsque Marcellus a été attaqué par surprise alors qu'il se rendait à la ville pour conclure le pacte, il l'a assiégée avec des machines d'artillerie et des constructions d'encerclement, ravageant sa riche plaine,
Les Habitants de la ville envoient un émissaire, couvert de peau de loup, pour demander le capitulation. Marcelus l'accepta, à condition que toutes les villes celtibères se soumettent à l'accord de paix,
Les cités celtibères envoyèrent des émissaires à Rome pour négocier la paix ; mais les romains vont traiter les ambassades de façon différente
Tandis que les représentants des villes alliées d’ Hispanie Citérieure étaient admis à Rome, ceux des villes Arvaques ou Arévaques considérées comme ennemies, devaient camper hors de la ville.


 Finalement, le Sénat romain n'a pas accepté le traité de paix, alors Marcellus a reçu l'ordre de reprendre la guerre. 
Le général marche contre Numancia et campe à 1km de la ville sur la colline de Castillejo,
Mais, avant que se produise l ‘assaut le chef de Numance Litennón, demandé négocier avec Marcellus Un accord fut conclu, qui fut finalement signé par tous les Celtibères, pour lequel ils durent payer une forte indemnité de 600 talents d'argent( 30x600 soit 18 tonnes)
2e Guerre Celto-berique
La guerre éclata à nouveau en l'an 143 avant J.-C., du surtout au comportement des administrateurs romains et la situation socio-économique des villes de l'intérieur qui avaient peu changé
 Pour cette raison, les Celtibères se sont soulevés contre Rome, comme cela s'était déjà produit avec les Lusitaniens à la tête de Viriatus (147 avant JC), commençant ainsi la deuxième phase des guerres celtibères.


Mais revenons un peu en arrière avec ce qui se passe en Lusitanie
A partir de 155, l'on voit des foyers de rébellion dans la zone lusitanienne dominée par les Romains, mettant fin à la paix relative qui prévalait depuis 180.
A la mort de Caisarus la lutte reprend contre Rome qui est battue en 153, ce qui entraîne le ralliement d'autres peuples autochtones dont les Vettons et les Celtibères. La seconde période des guerres celtibériques coûtera environ 12 000 soldats à Rome sur un total de 60 000.
Des consuls sont envoyés dans la région, preuve de l'urgence de la situation. En 151-150, le préteur Servilius Galba mène une répression impitoyable, passant au fil de l'épée les habitants de nombreuses cités.
Les Celtibères et les Lusitaniens se soulèvent alors.
En 147, Viriatus berger lusitanien ayant survécu à l'un des massacres de Galba, prend la tête de la rébellion lusitanienne et parvient à infliger à l'armée romaine d'humiliantes défaites. La guerre devient une guérilla sous son commandement, bien qu'il y ait aussi des batailles rangées.
Florus écrit qu'il « ravagea pendant quatorze ans, par le fer et par le feu, tous les territoires qui s'étendent au-delà de l'Èbre et du Tage, attaqua même les camps de préteurs et [les] garnisons »
En 142, Viriatus inflige une défaite au consul Quintus Fabius Maximus Servilianus,à la tête de deux légions ce qui contraint ce dernier à signer un traité humiliant reconnaissant l’indépendance de la Lusitanie ainsi que la reconnaissance de Viriatus comme « ami et allié du peuple romain » (titre hautement honorifique).
Néanmoins, en 139, le successeur de Fabius Maximus, Quintus Servilius Caepio, reprend la guerre avec l'accord du Sénat. L'assassinat la même année de Viriatus par ses propres lieutenants, très probablement soudoyés par Rome, marque la fin de la résistance lusitanienne : les Romains peuvent poursuivre la conquête de la région.
En 141 et 140 Av JC, Quintus Pompeius a été nommé Consul avec une force de 30 000 enfants et 2 000 cavaliers,
IL tente une premier attaque mais il est vaincu par les Numantins et plus tard par les Termestinos.
 Il se dirigea pour la deuxième fois contre Numancia et tenta de l'encercler, envisageant même la création d'un fossé qui rejoindrait le Merdancho avec le Duero pour fermer le passage de la plaine orientale. Mais les attaques constantes des Numantins ont rendu ce travail de blocus difficile et ont causé de grandes pertes, de sorte que l'échec pour la deuxième fois contre Numancia l'a forcé à accepter des conditions de paix, demandées par le chef des habitants de Numance Megara.

 
Mais une fois l’accord signé, et sous prétexte de l'arrivée d'un nouveau général pour le remplacer, il a renié son serment, renvoyant l'affaire au sénat de Rome
 Pour cette raison, tout au long de l'année 139, la guerre avec Numance est en parenthèse, tandis que les émissaires de la ville discutaient de la paix à Rome. Le Sénat s'est rangé du côté de Pompée et approuvé la rupture de la paix, ordonnant à Marcus Popillius Laenas de reprendre la guerre. Cela signifiait que pour la troisième fois un général romain manquait à son engagement juré envers les Celtibères, et la deuxième fois que le Sénat contestait un traité convenu par un général.
Popilio Lenas, de retour de Lusitanie où Viriatus avait été assassiné , en 138, entreprit de poursuivre la guerre, mais il échoua devant Numance tout comme son successeur Gaius Hostilius Mancinus
Ce consul fut la cause d’une des plus grandes humiliations des armées romaines
Après une série d’échecs successifs contre Numance , il décide de se retirer, profitant de la nuit, dans la vallée de l'Èbre ; mais dans sa fuite, il fut surpris par les Numantins dans une gorge, subissant une lourde défaite et étant contraint de se réfugier, probablement dans le camp en ruine de Renieblas.
 Ici, il prend la décision de capituler malgré le fait qu'il y avait 20 000 soldats romains contre 4 000 Numantins.
 Les Numantins, au lieu de tuer toute l'armée, acceptèrent de négocier la paix et laissèrent l'armée romaine se retirer

De retour à Rome Mancinus doit se justifier
Le sénat ne jugea pas valable le traité signé, et livre le général vaincu aux Numantins, s'exonérant ainsi de la responsabilité de la parole donnée par l'un de ses généraux.
 Le consul Lucius Furius Philus, désigné pour 136 av. J.-C., avait pour tâche, en plus de faire la guerre, de livrer Mancinus aux Numantins  Il amène avec lui Q. Pompeius et Q. Metellus, ses adversaires déclarés au Sénat qui lui faisaient reproche d'avoir obtenu la mission qu'eux-mêmes avaient souhaité . Caius Hostilius Mancinus selon la procédure .est attaché nu sur un poteau, face aux murs de la ville ; cependant, les Numantins ne veulent pas de lui. Pendant 3 jours, il reste ainsi devant la ville, avant que des soldats daignent le détacher. En conséquence de sa défaite, il est exclu de l'ordre sénatorial. Humilié mais toujours étonnement vivant, on veut le réintégrer et malgré quelques difficultés, il y est réadmis en étant de nouveau élu
préteur
Lucius Furius.Philus et les deux généraux suivants, Calpurnius Pison, en 135, et Marcus Aemilius Lépide, peut-être pour éviter des complications, se s’attaquent pas à la cite
Mais la faction des faucons du Sénat romain, ne pouvait plus tolérer qu'une petite ville comme Numance cause tant de problèmes à son armée,
Aussi un général prestigieux a été nommé, Publius Cornelius Scipion Émilien, chef des faucons auréolé de sa victoire sure Carthage peut passe outre le délai de 10 ans entre 2 consulat pour être nommé consul en janvier 134
Mais Scipion se retrouve avec une toute petite armée, environ 20 000 hommes très indisciplinée,
Son premier effort est donc de la soumettre à un dur entraînement afin de remonter moral, discipline et efficacité.
A cela vont s’ajouter 4 000 volontaires de Rome et quelques hommes fournis par Micipsa, roi de Numidie, mais il eut l'aide financière d'Antiochus  VII Evergete et d'Attale III Philomator avec lesquels il put recruter de nombreux mercenaires, atteignant un nombre de 50 000 ou 60 000. .les hommes.
Selon Appien après la campagne contre les Vacceos, en 134 av. J.-C., Scipion s'avança pour hiverner dans la région de Numancia. Peu de temps après, ayant installé ses deux camps près de Numance , il plaça l'un sous le commandement de son frère QuintiusFabius Maximus Aemilius et l'autre sous son propre commandement.
 Comme les Numantins incitaient les Romains à se battre, il préféra les enfermer dans une circonvallation et les affamer. 
Disposant d'ue armée de 60 000 hommes composés de légionnaires italiens et des troupes auxiliaires indigènes il fait face à 4 000 Numantins
Il decide de d’’isoler Numance dans un circonvallation , composé de sept camps, érigés dans les collines qui entourent la ville reliées entre elles par un puissante  vallum de 9 kilomètres de périmètre
Internet

Celui ci avait mesurait 2,40 m de large et environ 4,50 m de haut, renforcée de tours de plus grande hauteur
 De plus, au confluent de la rivière Duero avec la Tera et avec le Merdancho, il a aménagé des forts avec des fortification pour contrôler le passage fluvial.

 
Les Numantins ont parfois tenté de forcer le siège sans résultat et sans que les Romains ne répondent à l'attaque.
 
Au printemps 133 av. J.-C., le chef Rétogène et cinq autres Numantins réussirent à franchir la clôture, mais ils échouèrent dans leur tentative d'obtenir l'aide des autres cités, car elles craignaient les représailles des Romains.
 Seuls les jeunes guerriers de la ville de Lutia étaient disposés à venir en aide à Numance, mais l'assemblée des anciens, essayant d'éviter les représailles romaines, avertit Scipion, qui répondit en se déplaçant vers la ville et en coupant les mains de tous les jeunes hommes.
La pénurie de nourriture a provoqué une situation intenable à Numance,
La famine fit des ravages Ils devaient cuire les cuirs et les peaux pour manger et se donner au cannibalisme
Dans cette situation,un des notables de la cité Avaros tente de négocier avec Scipion pour parvenir à une paix digne, mais le général romain, qui exigeait la paix sans conditions, leur ordonna de prendre leurs armes le jour pour combattre
Cela est inacceptable pour les Numantins, car ils savaient très bien quelle serait leur fin, soit la mort, soit leur existence en tant qu'esclaves. Beaucoup dans une telle transe ont préféré se suicider, demandant un jour de plus pour disposer de leur mort.

La ville fut rasée,  "détruite à la racine"  selont Cicéron, et son territoire fut plus tard partagé entre les indigènes qui l'avaient aidé à la conquérir. 
Parmi les Numantinos qui se sont rendus, certains ont été vendus comme esclaves et une cinquantaine ont été emmenés à Rome pour faire partie du triomphe de Scipion, qui a lieu en en 132 AvJC
Polybe, témoin oculaire des événements, puisqu'il accompagna Scipion dans sa dernière campagne contre Numancia, qualifièrent les affrontements contre les Celtibères de "guerre du feu", tant par la violence que par l'impulsion des affrontements ainsi que de leur durée, puisque, contrairement aux guerres contre les Grecs et les Carthaginois, qui se décidèrent en une ou quelques batailles, dans la guerre celtibère les combats reprirent alors qu'on les croyait éteints.
Le coût de cette guerre est bien reflété dans les chiffres cités par diverses sources, les pertes romaines ajouteraient entre 60 000 et 80 000 vies, sans parler des pertes dans les petites escarmouches.
 La comparaison est claire puisque le nombre maximum d'hommes d'armes que rassemblent les Numantins est d'environ 8 000 au début de la guerre et de 4 000 à la fin. Tous ces événements font que Numance est définie par Cicéron comme « la Terreur de la République ». », une expression qui s'est généralisée à partir de ce moment.
   


Copyright © 2003-2024 MaquetLand.com [Le Monde de la Maquette] et AMM- Tous droits réservés - Contactez l'Administrateur en cliquant ici

Ce site sans aucun but lucratif n’a pour but que de vous faire aimer l’ Histoire
Droit d’auteur
La plupart des photographies publiées sur ce site sont la propriété exclusive de © Claude Balmefrezol
Elles peuvent être reproduites pour une utilisation personnelle, mais l’autorisation préalable de leur auteur est nécessaire pour être exploitées dans un autre cadre (site web publications etc)
Les sources des autres documents et illustrations sont mentionnées quand elles sont connues. Si une de ces pièces est protégée et que sa présence dans ces pages pose problème, elle sera retirée sur simple demande.

Principaux Collaborateurs:

Gimeno Claude (+)
Brams Jean Marie
Janier Charles
Vincent Burgat
Jean Pierre Heymes
Marie Christophe
Jouhaud Remi
Gris Patrice
Luc Druyer
Lopez Hubert
Giugliemi Daniele
Laurent Bouysse


Nb de visiteurs:7093092
Nb de visiteurs aujourd'hui:1383
Nb de connectés:27


https://www.traditionrolex.com/43