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Iran Parthes L' Armée Parthe

Article écrit par : Claude Balmefrezol

Mis en ligne le 28/10/2021 à 08:12:46



L'Armée Parthe
 

 

Les guerres Médiques et les victoires d'Alexandre ont prouvé que les troupes légères ne pouvaient pas arrêter l'infanterie lourde, bien entraînée et bien commandée du type des hoplites ou des phalanges. Les hoplites ou la phalange ne pouvaient être battues ou mis en échec qu’avec une cavalerie lourdement armée et hautement professionnelle provoquant le désordre dans les rangs massés, puis les attaquant sur les points vulnérables avec des tirs d'arc capables de percer les armures et des attaques avec des lances efficaces contre les boucliers.
Cette leçon a été assimilée par les Parthes qui, en chassant les Séleucides d'Iran, ont eu maintes fois occasion de combattre cette infanterie professionnelle lourdement armée dirigée par les rois macédoniens, pour ensuite se heurter à l armée Romaine
Ils ont aussi bâti une armée sur des bases solides, en tenant compte de ce qui était nécessaire et de ce qui était à leur disposition.

 


En étendue, l'empire parthe était bien plus petit que celui des Achéménides et beaucoup moins centralisé.
Aussi il lui manquait, par exemple, une armée permanente
l y avait bien sûr les garnisons dans les villes et des forts ainsi que les cortèges armés des chefs tribaux, des seigneurs féodaux et du Roi des Rois lui-même, mais ceux-ci étaient peu nombreux et ne se connaissaient pas entre eux , ne pouvant former une armée unie
Les forces militaires ont également été utilisées à des fins diplomatiques. Par exemple, lorsque les ambassadeurs chinois se sont rendus Parthes fin IIe siècle avant J.-C., on a déterminé que 20.000 cavaliers ont été envoyés à la frontière orientale pour escorte aux ambassadeurs
Les préoccupations militaires étaient conditionnées par ce système féodal : lorsque le besoin s'en faisait sentir, le Grand Roi faisait appel à ses rois subordonnés au nombre de  18  des seigneurs régionaux et tribaux et les commandants de garnison pour rassembler ce qu'ils pouvaient et les amener à un endroit désigné à un moment donné
Les seigneurs féodaux et les fonctionnaires procèdent à ces levées de troupes ou  hamspāh et ils les complètent par l’apport de mercenaires étrangers
L'épine dorsale de l'armée (Parth. spāδ) et le principal pouvoir qui contrôle de l'empire se composait d’Iraniens
Habituée dès son plus jeune âge à l'art de l'équitation et habile au tir à l'arc, la dynastie parthe s'est forgée une réputation qui trouve encore son écho dans le terme persan pahlevān (< Pahlav  Parθava ) tandis que la tactique et le tir parthes sont des exemples dans les récits de combats .
La nature de leur pays et leurs conditions politiques combinées aux leçons de l'histoire ont imposé une structure militaire inhabituelle à la Parthie :
Les nomades nord-iraniens ont constamment menacé les frontières orientales tandis qu'à l'ouest, les Séleucides, puis les Romains, seront toujours un danger avec leurs invasions à grande échelle.
Pour contrer cette double menace il faut une force mobile et rapide pour aller de l'Arménie au Jaxartes( Indes)  dans les plus brefs délais
La solution que les Parthes ont trouvée était de s'appuyer sur la cavalerie ( asbārān ; 'sb'r attesté dans les documents Nisa )


Mais il faut pas oublier que les armées parthes avaient aussi des fantassins, mais leur nombre était faible et leur rôle sur le champ de bataille insignifiant


Sur le plan tactique seule la cavalerie pouvait être utile aux Parthes, car les nomades de l'Est pouvaient facilement battre toute infanterie que les Parthes étaient capables de leur opposer e de plus les Parthes étaient conscients qu'aucune infanterie parthe n'aurait pu égaler les phalanges ou les Légions sur le front occidental.
Aussi les nobles parthes ( āzāt, traduit en grec ou latin par hommes libres formaient l'armée en emmenant leurs vassaux traduit par les historiens gréco-latins par le terme esclaves 
L'exemple les plus frappant est celui de Suréna ou  Erān-Spāhbed Suren -Pahlav qui n'avait pas encore trente ans lorsqu'il vainquit Crassus à Carrhae:

 

 

 

 

les deux versions de la mort de Crassus Au combat ou supplicie par Suréna en lui faisant couler de l ar fondu dans la bouche


Il gagne la bataille sur les légions romaines avec sa propre troupe forte de 1000 cavaliers lourés qui sont épaulés par beaucoup plus de cavaliers légères, qui forment une armée de 10 000 cavaliers
En effet le 9 juin 53 av. J.-C., à l'issue d'une longue bataille, 20 000 Romains furent massacrés sur-le-champ. Beaucoup d'autres soldats vont mourrir des suite dess blessures, et les prisonniers furentt déportés  Quelques jours plus tard, au cours d'une escarmouche, Crassus lui-même fut tué. Pourtant, le désastre de Carrhes, l'une des défaites les plus cuisantes de l'histoire de Rome [ne découragea pas les ambitions romaines. Au contraire : la défaite fut le point de départ d'une situation conflictuelle chronique, une véritable « guerre infinie » entre Rome et l'Iran. Neuf ans après Carrhes, après avoir obtenu le pouvoir presque absolu à Rome, Jules César était déjà prêt à se lancer dans une campagne de grande envergure, avec le projet de venger Crassus et de conquérir l'Empire parthe. Mais il fut assassiné trois jours avant son départ vers l'Orient, fixé le 18 mars 44 av. J.-C. L'objectif de César fut repris par Marc Antoine en 36 av. J.-C., mais sans succès.
Contre Marc Antoine  400 āzāts vont lever une armée de 50 000 guerriers montés contre Marc Antoine
D'ailleurs Auguste Obtient la restitution  des Aigles perdusà Carraeh . La scène est rerproduite dans la
Statue d'Auguste de la Primaporte conservée à Rome

Mais apres Auguste on assiste au  départ d'une situation conflictuelle chronique, une véritable « guerre infinie » entre Rome et l'Iran. Le Mirage d'Orient   et le projet d'attaquer l'Empire parthear apparaissait comme des rêves aussi glorieux que chimériques On suivait le modèle d' Alexandre le Grand. Les commandants romains qui partaient vers l'Orient se réclamaient depuis toujours du Macédonien; Mais il fallut attendre, Trajan  qui se présentait comme un nouvel Alexandre, qui at conçu un plan en s'inspirant de l'itinéraire d'Alexandre. avec  comme objectif non Babylonet en pleine décadence - mais Ctésiphon. A l'origine, Ctésiphon (Tyspun en langue parthe) était une agglomération située près de Séleucie sur le Tigre, le centre le plus important de la Mésopotamie hellénistique. Quand les Parthes occupèrent définitivement la région, dans les années 110 av. J.-C., ils en firent leur résidence d'hiver en raison de son climat favorable, et surtout de sa position géographique.
Entouré d'un Etat Major exceptionnel et avec une armée parfaitement équipéé  La  lorica segmentata protégant efficacement le soladats des fleches   Trajab avance en Territoire Parthe .Il envisagea même un moment avec son ingénieur 'Apollodore de remettre en oeuvre un ancien canal dit le nahr malka (« fleuve du roi » en araméen), qui traversait la Mésopotamie moyenne en reliant le Tigre et l'Euphrate. et même il songea à dériver l'Euphrate dans le Tigre par un canal afin que ses navires, après avoir passé ce canal, lui permettent de construire un pont ; mais apprenant que l'Euphrate est beaucoup plus élevé que le Tigre, il renonça à ce projet, car il craignait que l'Euphrate ne cesse d'être navigable après que l'eau en mouvement, amoncelée en mascaret, se serait précipitée vers l'aval ; il fit donc transporter les navires en utilisant des treuils sur la brève distance qui sépare les fleuves
Ainsi la flotte romaine descendit donc l'Euphrate  puis, les navires furent transportés jusqu'au Tigre et de elles vont se diriger vers : Ctésiphon. Vers la fin du printemps de l'an 116, ou au plus tard en été, Trajan entra dans la ville. Contraint de prendre la fuite, le roi Chosroès abandonna ses richesses. Les Romains capturèrent plusieurs prisonniers de rang, y compris une des filles du roi, et s'emparèrent du trône royal en or.
Trajan vainqueur devient  Parthicus « vainqueur des Parthes », et fit battre des  monnaies avec la légende Parthia capta (« La Parthie a été conquise »). Il envisagea également la possibilité de créer une province romaine englobant toute la Mésopotamie. Il voulut prendre d'abord possession de la totalité du pays, en descendant dans le royaume de Mesène (le territoire de l'actuelle Bassora), jusqu'au golfe Persique
Mais  la conquête de la Mésopotamie s'avéra éphémère : suite à la révolte en Judée fin  116  un certain nombre de soldats fut transféré vers la Judée et aussitot  des révoltes éclatent dans toute la Mésopotamie.
Il fallait donc remettre à plus tard le plan d'une occupation directe de la Mésopotamie, aussi Trajan etabli sur le trône parthe un « roi ami », Parthamaspatès, un fils de Chosroès qui avait fini par collaborer avec les Romains
Entre-temps, les Parthes avaient retrouvé leur unité politique et chassé les Romains de l'Arménie. Sur le chemin du retour vers Rome Trajan tomba malade et succomba en 117 à Sélinonte de Cilicie, un petit port d'Asie Mineure, alors qu'il rentrait à Rome pour célébrer son triomphe.
Après la mort de Trajan, les Romains  vont revenir dans la region avec Lucius Verus (corégent de Marc Aurèle) mais c 'est  une épidémie de variole qui mit fin à cette campagne  Septime Sévère, lui, parvint à la conquérir en 197, ce qui lui permit de s'octroyer le titre de Parthicus maximus, une référence évidente au titre de Parthicus de Trajan. L'empereur donna l'ordre d'exposer des peintures représentant ses victoires orientales ; son fils et successeur, Caracalla, fit construire un portique au nom de son père, où ces scènes furent reproduites.
Ces guerres vont  affaibli t l'empire des Parthes, favorisant la montée d'une nouvelle dynastie, celle des Perses sassanides, qui prit définitivement le pouvoir en 224. La guerre infinie entre l'Iran et Rome reprit, et les Romains réussirent à prendre Ctésiphon une dernière fois en 283, avec de l'empereur Carus.
Cela confirmait is que, pour l'armée romaine, il était facile de conquérir les nations étrangères, mais difficile de s'y maintenir.
Après cette dernière invasion, le dispositif défensif sassanide assura la défense de la ville contre les invasions romaines puis byzantines.

 

 

 


L'expérience avait démontré que la cavalerie légère armée d'arc et flèches ainsi qu’ une épée convenait aux escarmouches,harcèlement avec sa tactique d’attaque rapide et de fuite . Si elle pouvait faire ces attaques rapides elle ne pouvait par soutenir un combat rapproché
 Pour cette mission c’est le rôle d’une cavalerie lourde . Ainsi il fut formé , une cavalerie lourde (cataphraoti) équipée de casques d'acier d’une cotte de mailles atteignant les genoux faite de cuir brut recouvert d'écailles de fer ou d'acier qui lui permettaient de résister aux coups violents
Cela s'apparentait à l'armure lamellaire des Saciens de Jaxartes qui, en 130 avant notre ère, renversèrent le royaume gréco-bactrien
 Le cheval était également recouvert de la tête aux genoux par une armure faite d'armures en écailles qui auraient été en acier ou en bronze 
 Un exemple de cette armure de cheval a été retrouvé à Doura-Europos  . IL faut ajouté que nous possédons aussi un célèbre graffiti d’un cataphractaire parthe trouvé sur le même site de Doura Europos qui détaille de façon très claire toute sa panoplie

 


Comme arme offensive, le cataphracte possédait une lance et un arc. La lance avait une épaisseur et d'une longueur inhabituelles mais elle était utilisée avec une telle habileté qu’ en conjuguant son son poids et sa puissance , elle permettant avec assez d'élan de percer deux hommes à la fois »
L'arc était du type composite puissant et large qui surpassait les types en service dans la légion et ses flèches, tirées avec rapidité, force et précision, pénétraient l'armure des légionnaires
le cataphractaire était probablement aussi équipé d'un couteau
 Ainsi armé c’était un des soldats le plus redoutés Les Romains vont par la suite adopter ce type de cavaliers dans leur Armées

L'armée parthe était parfois en plus soutenue par des troupes à dos de chameau 
Les chameaux ont bien des avantages sur les chevaux : bien qu'ils soient  ombrageux ils sont dociles s'ils sont menés correctement, et sont naturellement moins peureux que les chevaux. Vivant dans le désert, les chameaux sont plus endurants et peuvent supporter de longues périodes sans boire. Cet avantage offrait une certaine flexibilité stratégique aux commandants, et ainsi, les longues marches dans des conditions arides ne constituent plus un problème. Face à la cavalerie conventionnelle, la taille et l'odeur des chameaux faisaient fuir les chevaux . L'invention de la selle d'Arabie du Nord au IVe siècle av. J.-C. facilita leurutilisation comme animal pouvant porter un cavalier L 'animal pouvait mieux supporter le poids du guerrier et de son armure et il était plus endurant que le cheval et de plus , l'archer pouvait  scruter le champ de bataille et de choisir des cibles facilement car il décochait  ses flèches d'une position élevée
Mais les romains avaient trouvé une parade avec leurs mines anti personnelles de l’«époque ; Je veux parler du
tribulum qui, éparpillé sur le champ de bataille, blessait les pieds des soldat et des chameaux .
Les engagement

Les romains et d'autres armées vont utiliser le chameau ou dromadaire  pour des taches militaires


La tactique parthe consistait à harceler l'ennemi par des raids forçant celui ci à diviser ses forces en faisant semblant de battre en retraite afin d attirer l’ennemi , puis de faire demi-tour de manière inattendue et d'arroser l'ennemi de flèches mortelles, et, enfin, lorsqu'il a été très diminué, de l'entourer et de le détruire avec des volées de flèches


Mais cette tactique ne pouvait marcher dans des combats au corps à corps ou lors des sièges de forts et villes fortifiées
les Parthes ne pouvaient pas non plus soutenir de longues campagnes, surtout pendant les mois d'hiver
Comme ils manquaient d'engins de siège, les Iraniens sous la dynastie parthe n'ont fait aucun usage des machines romaines chaque fois qu'ils les ont capturés
Et de plus comme l'armée était composée principalement des dépendants des āzāts, il fallait dissoudre celle ci tôt ou tard et retourner à la terre et aux cultures.
Le général parthe désirait mettre un terme à une campagne le plus tôt possible et rentrer chez lui.
Lorsque le roi des rois dirigeait l'armée, cette hâte était doublée par la crainte d'une insurrection à l'intérieur, dont la fréquence était la plus grande faiblesse de l'empire parthe.
 La bataille est souvent violente et bruyante avec des cris de guerre et timbales qui retentissent afin de semer la peur dans les rangs ennemis
Montés sur des chevaux légers, les archers arrosaient l'ennemi de volées après volées, puis se retiraient mais se retournaient à nouveau pour tirer alors que le destrier était au grand galop C ‘était ce que les ancien on appelé la Flèche du parthe


Puis la cavalerie de choc (cataphractes) s’avance mais en, évitant toujours le combat au corps à corps
Elle charge toutefois avec sa lance afin de faire plier et percer le front ennemi
Les Parthes ont évité une des faiblesse de la cavalerie achéménide en faisant transporter leurs flèches sur des chameaux afin de ravitailler sur le terrain les combattants dès qu’ils sont à court de munitions
Cela permet des engagements à longue portée soutenus et efficaces afin d’affaiblir l’Ennemi .

 L'organisation de l'armée parthe n'est pas claire, mais il faut se mettre dans la têt que faute d'une force permanente, avec une organisation stricte et compliquée était de toute façon inutile.

La plus petit unité est un wašt  alors que la grande unité était Drashš et une division un gund
La force d'un Drashš était de 1000 hommes  et celle du Gund 10 000
 Il semble donc que le Parthes aient utiliser le système décimal pour l'organisation de l'armée.
L'ensemble du spāδ etait placé sous un commandant suprême (le roi des rois, son fils, ou un 
 spadpat  spāδpat , choisi parmi les grandes familles nobles).
La plus grande armée que les Parthes organisèrent était celle formée le fut contre contre Marc Antoine avec 50 000 Hommes
A  Carrhae la proportion des  Cavaliers Lourds
face aux chevaux légers était d'environ un à dix, mais aux Ie et IIe siècles, le nombre et l'importance des lanciers en tant qu'acteurs majeurs du champ de bataille augmentèrent considérablement 
 Les Parthes portaient diverses bannières, souvent ornées de figures de dragons, mais le célèbre emblème national de l'Iran, le Drafš-a Kāvīān, semble avoir servi de bannière impériale


Les Iraniens marchaient rapidement mais très rarement la nuits
Ils n'utilisaient pas de chars de guerre et limitaient l'utilisation du chariot au transport des femmes accompagnant les commandants lors des expéditions 


 

Conclusion
Plusieurs rois des rois parthes, dont le premier et le dernier sont tombés au combat, et leurs conflits de trois siècles avec Rome ont eu des effets profonds sur l'organisation militaire romaine.
 Car non seulement ils ont réussi à repousser les tentatives romaines répétées de conquête de l'Iran, mais ils ont infligé sept défaites sévères aux envahisseurs romains grace à leurs tactiques de combat ,de la cavalerie blindée parthe et des archers montés,
 Les Parthes se sont finalement soumis à une autre dynastie iranienne qui avait des liens étroits avec eux et a conservé le pouvoir de leur noblesse,
“““<l'une des raisons de leur défaite étant que, alors qu'ils portaient encore l'armure lamellaire à l'ancienne, les Sassanides sont allés se battre avec cuirasse type Lorica hamata de type romaine. , c'est-à-dire une armure de maillons de chaîne, qui était plus souple et offrait une meilleure protection

   


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