https://www.traditionrolex.com/43

Allemagne Artillerie 38-cm-Geschütz Langer Max :Maquetland.com:: Le monde de la maquette



 
   

 
     

 

 


Allemagne Artillerie 38-cm-Geschütz Langer Max

Article écrit par : Claude Balmefrezol

Mis en ligne le 18/11/2020 à 18:18:06



 
 
 
Allemagne 38-cm-Geschütz Langer Max
 
Pendant l'hiver 1917–18, Krupp construisit plusieurs nouveaux modèles de canons sur rail des EuB en vue des future offensives prévues pour le printemps par l armée allemande.
La plupart des canons utilisés pour les canons provenaient d'artillerie à plate-forme fixe ou de navires de guerre déclassés

Ainsi les 4 canons de 24 cm K.L / 30 `Theodor Otto '' ont été fabriqués en montant des vieux canons de 24 cm sur l’affût Theodor Karl '' adapté pour accepter l'ancien modèle de canon, et six canons de 28 cm K.L / 40 `` Kurfürst '' ont été construits pour remplacer les anciens canons de 28 cm sur un nouvel affût conçu pour cela
Les «Theodor Otto» et «Kurfürst» avaient des canons K.qui avaient une cadence de tir plus lente que les canons ferroviaires «SK» à chargement rapide
 


 Krupp a également converti cinq canons de 21 cm, utilisés par la marine comme Batteries fixes depuis 1915, en pièces de chemin de fer désignées 21 cm SK L / 45 «Peter Adalbert». Malgré les différences de conception, tous ces canons sur Voie ferrée avaient tous le même fonctionnellement avec des vérins de levage et un mécanisme de pivot pour fixer le canon sur sa plate-forme au sol. Les canons avaient également une portée équivalente d'environ 18 500 m.

 

Krupp a également construit huit canons de chemin de fer de 38 cm SK L / 45 'Max', qui étaient beaucoup plus gros en calibre et en taille que les autres pièces d'artillerie ferroviaire.
 La genèse de ces canons remonte à 1913
Le canon de 38 cm SKL/45 fut étudié pour tirer un projectile de 750 kg à la vitesse initiale de 800 m/s permettant une portée maximale de 20 250 m à partir des affûts doubles de tourelles Drh LC/1913 dont l'élévation maximale était limitée à 16°.
La société Krupp construisit le premier 38 cm SKL/45 C/1913 qui fut essayé au champ de tir du constructeur à Meppen au début de 1914. En août 1914, l'usinage des pièces n°1 et 2 était achevé et la construction de dix huit autres pièces destinées à l'armement et aux deux pièces de rechange des deux premiers cuirassés étaient en bonne voie de réalisation.
Entre temps la première guerre mondiale débutait et en septembre 1914, l'avance rapide des armées allemandes en Belgique et en France rendait probable le siège de l'immense camp retranché de Paris.
En effet en 1913, le programme naval allemand prévoit la construction de 4 cuirassés de type Bayern. Ces 4 navires, se distinguant par un blindage et un armement puissant

 Deux cuirassés ont été achevés tandis que les troisième et quatrième navires ont voient leur coque seulement mises à l eau avant qu’il ne soit décidé d'arrêter la construction, pour se privilegier la construction la production de sous-marins,
 
 

Cet arrêt de la construction entraîne une mise à la disposition d'un grand nombre d'équipements et d'armements
Les canons de 38 cm prévus comme armement principal furent disponible pour être utilisé à terre comme des armes de puissance spéciale.
Selon certains rapports, de telle armes comme le 38 cm SK L / 45 ont été utilisées au début de 1916. À cet effet, des positions de tir assez complexes ont été équipées, de socles en béton
 Krupp monta donc huit de ces canons sur des affûts EuB et livra le premier canon en janvier 1918.
Le 38 cm «Max» était le canon d'artillerie sur rail le plus gros jamais mis en en service par les Allemands et était mis en œuvre à la fois par l'armée et la marine.
 Lorsqu'il est mis en œuvre à partir de voies ferrées, il n’ avait une portée que de de 24000 m, mais sa portée passe suite à l utilisation d'une plate-forme à maximum 47 500 m.
En raison de son poids de 273 tonnes - «Max» avait besoin d'une plate-forme au sol différente de celles utilisées pour les canons ferroviaires plus petits de 21 cm, 24 cm et 28 cm.  Un tel complexe permettait d'attaquer des cibles dans toute la plage de tir autorisée, mais était extrêmement difficile à opérer. La construction du complexe d'artillerie stationnaire a pris plusieurs semaines.

Les premières plates-formes construites nécessitaient des travaux préparatoires importants car elles étaient bâties en béton (Betonbettung) et supportaient une plaque tournante boulonnée permettant le tir tous azimuts aux angles de tir de 55°,
L’emplacement fixe (Anschiessgerüst) ou sur la base de ciment (Bettungsgerüst) nécessite des semaines de préparation E n effet les positions de tir sont assez complexes et doivent être équipés, de socles massifs en béton et de tous les travaux annexes pour pouvoir mettre en ouvre ces canons
Ces premiers modèles furent construits lors de l'hiver 1917-1918 en vue des offensives de printemps.En mai 1918, la plate-forme béton fut remplacée par un caisson démontable en acier (Bettung mit Eisenunterba) sur lequel était boulonnée la plaque tournante.
Cette plate-forme tout en acier était plus polyvalente qui pouvait être retirée et installée sur un autre site de tir
Mais si ces canons s’ils sont puissants sont très lourds et difficile à amener pour les mettre en batterie vers une zone du front
Les défauts caractéristiques du système existant ont conduit trouver des solutions et une idée a vue le jour afin d’améliorer considérablement la mobilité des armes Le transport par voie ferrée fut la solution
Au début il n’était prévu que d'utiliser les voies ferrées uniquement pour amener la pièce au plus prêt de sa position mais il a été constaté qu'un canon pouvait être utilisé comme une unité mobile apte à tirer à partir de sa plate forme ferroviaire
Selon diverses sources, les travaux sur la version ferroviaire du système d'artillerie n'ont pas commencé avant 1916-17.
Ce projet de canon ferroviaire prometteur a reçu une désignation similaire à celle utilisée avec d'autres développements dans ce domaine - 38 cm SK L / 45 («canon à rechargement rapide de 38 cm avec un canon de calibre 45»).
Le projet a également reçu le nom de baptême de Lange Max («Long Max»). En lieu et place de Max
L’ajout de Lange permet de distinguer la version ferroviaire du canon du navire de base.
Ces canons permettaient d'attaquer tout azimut des cibles se trouvant dans le rayon d’action de l’arme mais la logistique en amont et en aval était très lourde.  Le développement du projet a été confié à la société Krupp Mais le transport d'un canon aussi gros et lourd était un défi, qui exigeait la création d'un tout pour son transport,
Il a été décidé d’utiliser la version déjà développée du type de transport et de déploiement Bettungsgerüst.
Ainsi le système devait être démonté en plusieurs fardeaux pour être déplacé via la voie ferrée. Le train de roulement n’était utilisé que pour le transports après quoi l’arme n’en avait plus besoin car elle était placée sur un socle Cette solution permettait en même temps d'accélérer le processus de déploiement des armes d’une position vers une autre mais on perdait du temps pour les travaux de terrassement et ensuite de mise et de sortie en batterie par rapport à une installation totalement fixe

L’idée germa d’utiliser le système de transport comme plateforme de tir. En effet si l’arme peut tirer à partir d’une position stationnaire préalablement préparée, elle pourra également être utilisée sur n’importe quelle partie de voie ferrée. En général, cette option d'installation peut résoudre toutes les tâches, mais elle diffère de certaines fonctionnalités. Tout d'abord, il devait avoir de sérieuses restrictions sur les angles de guidage et de tir associés aux caractéristiques de conception de l'arme et des unités associées.
Mais revenons au transport de Max vers sa position fixe
Max» sera transporté selon le schéma suivant
Quatre wagons à quatre et 6 essieux seront utilisés. Les wagons sont solidarisés par paires et équipés de pivots pour la connexion avec l'élément central du affût.

 Ce dernier était un affût large et solide de forme et de conception complexes, possédant tous les dispositifs nécessaires pour lever le tube
La poutre centrale de l affût était une unité de construction à ossature avec un espace entre les éléments latéraux. Cet espace sera utilisé pour installer divers systèmes de contrôle du tir .
En raison de la masse et de la puissance importantes, le canon possède un système de frein de recul ad hoc
Le canon devait être connecté à des dispositifs de recul hydropneumatiques, qui, à leur tour, étaient placés sur un berceau mobile. Ce dernier avait la capacité de se déplacer le long de la poutre centrale de l affût permettant d’amortir completement le recul Sur le berceau mobile suspendu entre les éléments
 
latéraux été placé un contrepoids large et lourd sur le dessus du tube En effet le canon à la longue avait tendance a pencher du nez et les l’'installation d'équilibreurs a été jugée peu judicieuse, aussi on a décidé de monter un contrepoids à côté des tourillons
Pour créer cette nouvelle pièce d artillerie il a été utilisé le canon naval 38 cm SK L / 45 qui était un canon rayé de calibre 380 mm de long 16,1 m.avec culasse horizontale

La masse totale du canon atteint 80 t. Le coup est en deux fardeaux et il utilise une charge dans une gargousse pré-dosée et un nombre variable de gargousse supplémentaires selon la distance choisie un peu comme les charges des obus de mortier
L’obus sort du tube à une vitesse de plus de 1000 m / s et il peut atteindre selon la charge utilisée une distance de 55 km.Ici il ne faut pas oublier les contraintes liés la voie ferrée qui peut avoir certaines limitations sur la portée.
Le canon de 380 mm peut utiliser des obus de plusieurs types. 


Le plus gros et le plus lourd était un obus à fragmentation de 750 kg. Il contenait 67 kg d'explosif et avait une Vo de 800 m / s pour une portée de 32,4 km.


 La vitesse et la portée maximales sont atteintes à l'aide de munitions à capuchon balistique.

En raison du poids du projectile et des autres matériels indispensables au tir, le canon Max avait besoin de grues et de véhicules spéciaux. Avec leur aide, les munitions étaient amenées sous l’affût juste à l ‘arrière la culasse du canon, et elles étaient hissées
Selon la position de tir et choit des projectiles on utilisait différents appareils.
Krupp a d’ailleurs développé deux types de matériel pour l'utilisation au combat des canons de chemin de fer, différant l'une de l'autre selon l’équipement de la position de tir.
On peut aussi les utiliser soit dans des tourelles fixes servant de batteries côtières, soit su des affûts fixes, ou Anschiessgerüst puis Bettungsschiessgerüst ,


Ce système impliquait une préparation de position longue, qui a nécessité jusqu'à trois semaines.
En effet le génie doit creuser une fosse d'un diamètre de 22 m et d'une profondeur de 3,5 m, puis y construire une structure en béton spécial
Après cela, on fixe socle cylindrique pour servir de base à la plateforme de tir
le tout étant entouré d’un mur en gradins.


Lorsque arrive, le convoi il faut calculer de positionner les rails et ensuite les grues afin de suspendre après l avoir lever l’affût et le berceau au-dessus de la plateforme, puis à l'abaisser sur celle ci
Ensuite, les wagons et les grues sont évacués alors que commence d’autres opérations avec l arrivée dune noria de chariots de transport pour projectiles Ceux ci sont placés sur les voies ferrées correspondantes.

 

Le canon SK L / 45 Lange Max de 38 cm dans cette version dite de Bettungsgerüst affichait alors des performances les plus puissantes possibles.
Les installations permettaient de diriger le canon tout azimut horizontalement et comme l’affût était surélevée par rapport au fond de l'excavation, il avait un angle d’élévation pouvant varier de 0 ° à + 55 °. 
Cette élévation permettait de toucher des cibles à des distances de plus de 45 à 50 km.
 
Mais le plein potentiel du canon ne pouvait être utilisé qu’au prix d'une longue préparation de la position de tir.
L autre équipement de tir est la méthode d'Eisenbahn und Bettungsgerüst
Il est plus facile à mettre en œuvre et nécessite pas une longue préparation.
Pour arriver à la position choisie pour le tir il fallait amener la pièce sur une voie ferrée de baisser les vérins et de préparer l'arme au tir.

 Les seules restrictions imposées l’étaient pour le tir avec une élévation qui devait être entre + 18 et30°
Cette restriction a été imposée pour éviter que le tube ne vienne heurter le sol . Les officiers du génie ont jugé inapproprié de démonter les rails et de percer un trou dans le remblai pour chaque coup
 
On voit très bien la fosse pour le recul de la culasse sur le dessin A

En réduisant l'angle d'élévation maximal, la portée de tir a chuté à 22,2 km.
Ce système ferroviaire était grand et lourd. La longueur totale du système en position de transport a atteint 31,6 m pour une masse de 268 t, sans prendre en compte les matériels annexes tels que des munitions, des wagons pour le transports, des grues et, bien sûr, des matériaux de construction pour la préparation de la position.
L'assemblage des systèmes d armes pour un nouveau type de canon ferroviaire commence en 1917. Les sociétés Krupp vont livrer ainsi huit canons
 Le nombre de systèmes ferroviaires prévus pour la construction était limité par le nombre de tubes disponibles.
À l'hiver 1917-18, l'armée a reçu les premiers canons  Au cours de la même période, la construction de futures positions fixes a commencé. La Flandre a été choisie comme premier théâtre de guerre pour les nouveaux canons.
 Les armes ont été choisie pour une utilisation dans le cadre de la future offensive de printemps. Une série de nouvelles positions fixes furent construites en prévision des
offensives allemandes du printemps 1918 : les installations de Santes permirent de tirer sur Béthune ; de Saint-Hilaire-le-Petit sur Châlons, Sainte-Menehould et Suippes ; de Brécy (dans le bois du Châtelet) sur Meaux, Coulommiers et Montmirail13
La préparation des positions devait commencer à l'avance, étant donné le temps de construction des structures en béton assez long
 De telles structures ont été construites jusqu'à la fin du printemps 1918, lorsqu'une nouvelle version de l'installation Bettungsgerüst est apparue.
 Désormais, certains éléments du poste ne devaient pas être en béton, mais en métal, ce qui permettait d'accélérer les travaux de construction.
 
Ce type d’arme n était pas une nouveauté car les canons navals de 380 mm ont été utilise pour la première fois sur terre le 15 février 1916 contre les forts de Douaumont et de Vaux, puis le 25 février contre la côte de l'Oie5.
Le tir des 3  batteries équipées chacune d'un canon de 380 mm reprennent à partir du 21 février 1916 au matin, se poursuivant pendant toute la bataille de Verdun : les positions de tir se trouvent dans le bois de Warphémont (à Duzey)6, à la ferme Sorel (Loison)7 et au bois de Muzeray, tirant vers le sud-ouest, vers la ville de Verdun. On peut y rajouter l'emplacement de tir de Semide (dans les Ardennes), tirant sur Sainte-Menehould. D'autres places-fortes françaises sont visées par les canons à longue portée allemands. La place de Belfort est bombardée à partir d'une position se trouvant en forêt de Zillisheim. Cette pièce ouvre le feu le 8 février 1916, tirant 41 obus jusqu'au 5 octobre7.
 Les Long Max eux ne sont entrés en guerre que deux ans plus tard. Il est intéressant de noter qu'un seul de ces systèmes a été mis en ouvre par l’Deutsches Heer alors que les 7 autres sont restés sous commandement de Kaiserliche Marine

. Néanmoins, malgré cette organisation structurée, la marine a aidé les forces terrestres dans leurs combats. Car pour utiliser au maximum la puissance de feu il fallait plusieurs canons.
Aussi pour être efficace 2-3 canons agissaient sur un front. Cela a permis entre autres de disperser ce type d artillerie sur plusieurs zones et de l'utiliser dans diverses opérations.
 La présence de seulement ces quelques canons sur base statique ou mobile a permis de causer de graves dommages à l'ennemi sur les arrières et ceci sans risque sérieux de destruction par des tir de contre batterie
En 1915, une pièce est installée à
Coucy-le-Château, position lui permettant de tirer sur Compiègne, Fismes et Villers-Cotterêts entre le 14 juin et la fin novembre 1915. Une autre pièce fut implantée à Hampont, dans le bois de Chaumont, du 1er janvier 1916 jusqu'au 17 janvier 1917. Il tire ainsi à une trentaine de kilomètres, plus de 150 obus, qui occasionnent des dégâts et font des victimes sur Nancy, Dombasle-sur-Meurthe et Lunéville11,12.
En Belgique La première batterie est installée près d'
Ostende à Jacobinessen (sur la commune de Bredene). Nommée batterie Deutschland, elle compte quatre canons de 380 mm (les tubes Krupp nos 9, 35, 36 et 41)4 et ouvre le tir à partir de juin 1917.
La seconde batterie est installée en 1915 en arrière de
Nieuport, à Leugenboom (sur la commune de Koekelare)8. Cette batterie, nommée batterie Pommern d'après le SMS Pommern, un navire de la Kaiserliche Marine coulé lors de la bataille du Jutland, dispose d'un canon de 380 mm (le Krupp no 15)4 dans une tourelle blindée et tire à partir de mars 1917. Le 2 septembre 1917, un de ses tirs coule le navire Ville de Cette dans le port de Dunkerque
Ces tirs furent précédés par un 380 mm sur position fixe temporaire à Predikboom (commune de Klerken, près de Dixmude) qui a tiré à partir du 26 avril 1915, puis sont soutenus par des pièces sur rails mises en batterie dans l'hippodrome d'Ostende.
 Cependant, la fin de la guerre était proche et ces armes ont peu influencées sur le cours du conflit
A la fin de la guerre en novembre 1918, l'un des canons se trouvait sur le territoire belge, où il a été capturé par les troupes belges
Les sept unités restantes avait été auparavant repliées en 'Allemagne, et affectées aux défenses côtières. 

Les 7 canons ont été démantelés conformément aux conditions de la paix de Versailles. Le8e fut conservé en Belgique pendant plusieurs années, où il fut étudié Après quoi il a été décidé de le vendre à la France en 1924
Les artilleurs français ont effectué des tests à grande échelle, au cours desquels toutes les principales caractéristiques de l'arme ont été établies. 
Après l’avoir testé il fut stocké et n'a pas été utilisé par l'armée. En 1940, les Allemands mettent la main sur le canon, mais on ne sait rien du sort ultérieur de ce canon
In fine l'apparition tardive n'a pas permis au canon ferroviaire le plus puissant d'Allemagne d'atteindre son plein potentiel.
Mais les allemands aiment les canons lourds et son heritier est le canon développé en 1934 (d'où son nom :
38 cm SK C/34) pour équiper les nouveaux cuirassés allemands, le Bismarck et le Tirpitz

Une 'installation à terre de quatre tourelles bitubes de 380 mm fut préparée, à raison de deux sur la côte danoise et deux autres près de Cherbourg (au Castel Vendon, sur Gréville-Hague)1
Par la suite plusieurs pièces du modèle C/34 furent modifiées (modèle C/39) et servirent à la défense côtière en armant les batteries longue portée du Mur de l'Atlantique.
Les batteries de Vara (
Kristiansand, à l'extrémité sud de la Norvège) et de Hanstholm (à l'extrémité nord du Danemark) tenaient sous leurs feux croisés le détroit du Skagerrak ; la batterie de Læsø (sur l'île du même nom au Danemark) contrôle le Cattégat ; la batterie de Wangerooge (en Allemagne, sur une île de la Frise-Orientale) couvrait l'entrée des ports de Wilhelmshaven et de Bremerhaven ; enfin la batterie d'Audinghen (la batterie Todt, en France), couvrait le pas de Calais1
 
 
 
Informations Techniques
Nom officiel:38cm SKL/45-C/1913
Surnom: Lange MAX (max le long), Brummer.
Calibre: 380mm (150 in).
longueur du tube: 17.1m (56 ft).
Portée: 47.5Km (28,5 miles).
Poids total: 750 Tm.
Poids obus: 750-400 kg (1653-881lb).
Vitesse d'éjection: 1040 M/s (3412ft/s).
 
 
   


Copyright © 2003-2024 MaquetLand.com [Le Monde de la Maquette] et AMM- Tous droits réservés - Contactez l'Administrateur en cliquant ici

Ce site sans aucun but lucratif n’a pour but que de vous faire aimer l’ Histoire
Droit d’auteur
La plupart des photographies publiées sur ce site sont la propriété exclusive de © Claude Balmefrezol
Elles peuvent être reproduites pour une utilisation personnelle, mais l’autorisation préalable de leur auteur est nécessaire pour être exploitées dans un autre cadre (site web publications etc)
Les sources des autres documents et illustrations sont mentionnées quand elles sont connues. Si une de ces pièces est protégée et que sa présence dans ces pages pose problème, elle sera retirée sur simple demande.

Principaux Collaborateurs:

Gimeno Claude (+)
Brams Jean Marie
Janier Charles
Vincent Burgat
Jean Pierre Heymes
Marie Christophe
Jouhaud Remi
Gris Patrice
Luc Druyer
Lopez Hubert
Giugliemi Daniele
Laurent Bouysse


Nb de visiteurs:7066874
Nb de visiteurs aujourd'hui:1028
Nb de connectés:68


https://www.traditionrolex.com/43