https://www.traditionrolex.com/43

Bataille 1757 Leuthen Triomphe de L artillerie Prussienne :Maquetland.com:: Le monde de la maquette



 
   

 
     

 

 


Bataille 1757 Leuthen Triomphe de L artillerie Prussienne

Article écrit par : Claude Balmefrezol

Mis en ligne le 08/12/2019 à 09:37:09




L'artillerie de campagne de Prusse à la bataille de Leuthen
5 Décembre 1757
 
 
 


La victoire sur les Prussiens à Leuthen Autrichiens en 1757 est considérée comme l'une des plus grandes victoires de la dix-huitième siècle. Elle conclue une campagne rapide après la victoire de Frédéric le Grand sur les Français et les Autrichiens de la Reichsarmee à Rossbach le 5 Novembre

Avec l autorisation d'Alain Houot


En Silésie autrichienne les concentrations de troupes menacent Breslau, qui est couvert par une armée prussienne commandée par le duc de Bevern. Frederick espère arriver rapidement pour l’aider .Mais l’'armée prussienne de Bevern doit toutefois évacuer Breslau le 24 Novembre Suite à cette évacuation la ville se rend aux Autrichiens, peu après,
Frederick décide d'attaquer les Autrichiens, avant de pouvoir prendre ses quartiers d’hiver tout en protégeant la Silésie


Après avoir rassemblé ses forces à Parchwitz il avance vers Breslau. Les Autrichiens de leur coté avancent vers l'ouest leurs arrières étant assurés suite à la capitulation de Breslau
Alors que les Autrichiens croient que les Prussiens ne traverseront pas le fleuve Katzbach ils se rendent compte que Frederick marchent vers eux . Ils s’installent en position défensive face au nord à Leuthen. Pour eux l’attaque principale des Prussiens doit intervenir sur leur aile droite . mais ceux que les Autrichiens ignorent c’est que ce terrain est tres bine connu de l ennemi car c’est le terrain de manœuvres de l’armée prussienne en temps de paix
Frederick attaque sur le flanc sud et met en déroute les Autrichiens

L'infanterie du Wurtemberg chez les alliés n'était pas formait avec de mauvais soldats, mais leur origine protestante les rendait plus sympathiques à Frédéric que les troupes des États catholiques du Saint-Empire romain germanique. De plus, il s’agissait de troupes nouvellement levées donc non testées au combat. Malgrè cela  et ce choix peut surprendre ces troupes furent placées sur l'ale gauche du dispositif  par les commandants autrichiens  De plus les autricheins savent que la tactique préférée de Frédéric était d’attaquer l’un ou l’autre de ses flancs ennemis. Ici   nous voyons le 23 IR Meyerinck qui arrive sur les Wurtemburgeois du régiment d'infanterie Roeder à 'approche de cours d'eau  Kiefenberg bordé de saules.
Les Frei-Korporals Barsewisch et Unruh portent les couleurs du 1er bataillon du 26e IR.
Les bataillons de mousquetaires prussiens ont 4 drapeaux Le premier bataillon portait le Leib fahne (armes du roi  celui de gauche et un Ordinaire fahne  armes du Regimental  à droite  Le deuxième bataillonlui avait la garde des deux Ordinaire fahne.
Pour protéger les couleurs vous avons des sous-officiers armés de hallebardes  car la pert des couleurs était considérée comme un grand déshonneur pour un régiment
La première décharge n'a guère ralenti l'avance prussienne, certaines des troupes du Wurtemberg ont commencé à se débander Ici nous notont l 'absence d''officier  tandis que le sous-officier commandant son unité face au régiment prussien qui avance, ne peut pas faire grand-chose seul pour empêcher les hommes de se debander
Comme ses homologues des autres pays  le sous-officier porte une hallebarde et une canne, ce dernier avait l'habitude de porter un coup violent si ses ordres n 'étaient pas accomplis
L'infanterie du Wurtemberg portait des uniformes très similaires à ceux des Prussiens et avec une coupe ajustée similaire. car il faut noter qu'a cette époque ,l'équipement standard de la plupart des soldats était très similaire avec un sac en cuir de veau a été porté sur l'épaule droite contenant une chemise de rechange, des guêtres de rechange, de la cire pour les chaussures et la moustache, une brosse, un miroir et du matériel de nettoyage.
On trouve usi une gourdee en métal pour l'eau, tandis que la ceinture croisée sur l'épaule gauche porte la cartouchière qui possède à l interieur  une boîte de cartouche en bois  ouverte en haut et percée de trous pour  une réserve de 60 /80 cartouches. La cartouche était un tube de papier bleu, bourré de poudre noire et avec une balle de mousqueton en plomb à une extrémité.

 

Avec le flanc gauche de l'infanterie prussienne exposé alors qu'ils attaquaient le village de Leuthen et la ligne autrichienne reformée derrière, le général autrichien de cavalerie Lucchese a vu une opportunité de lancer une charge décisive contre le flanc exposé de l'infanterie prussienne. Alors qu'il menait la charge  des ses escadrons, Lucchese ne savait pas que les régiments de l'aile de cavalerie du lieutenant-général Driesen étaient cachés derrière le Sophienberg sur leur flanc.
Driesen, au sommet du Sophienberg, a renvoyé des ordres pour que ses troupes se déplacent vers le nord pour leur permettre d'attaquer le flanc de Lucchese. Il a convoqué ses commandants de régiment au sommet de la colline pour s'assurer qu'ils comprenaient clairement leurs ordres. Il lance ensuite ses cuirassiers sur les Autrichiens avec des conséquences désastreuses pour les cavaliers de Lucchese. L'attaque prussienne a été dévastatrice et le général Lucchese a été tué de le debut de l'actoin
Le régiment autrichien d'Anhalt-Zerbst   qui était en deuxième ligne  réussi à se tourner pour faire face à la charge prussienne .c'est l'action que l'on voit ici en faisant face au régiment prussien Driesen
Les cuirassiers Anhalt-Zerbst étaient un très bon régiment autrichien . Si lors de cette bataille is ne fuernet pas vainqueurs ils ont toujours bien combatu par la suite (bataille de Hochkirch en octobre )
Quelques-uns des régiments de cavalerie autrichiens suitès sur la gauche du dispositif  ont réussi à s’éloigner et à chercher refuge derrière la nouvelle ligne d’infanterie autrichienne derrière le village de Leuthen lui-même.
toutefois malgrè cet effet de surprise  la lutte est restée incertaine jusqu'à ce que le Prince von Württemberg  lancee ses 30 escadrons de cavalerie légère prussienne dans la mêlée, faisant pencher la balance en faveur de la Prusse.
Cette masse de cavaliers  se dirige alors vers  l'infanterie autrichienne déployée derrière Leuthen. Les regiements fuient en desordre en jetant leurs armes de côté.
Cette image montre clairement les  uniformes et l'équipement des deux côtés. Le chapeau tricorne noirporté par les Autrichiens et les Prussiens avait des bandes de fer protectrices à l'intérieur de la couronne, le modèle autrichien ayant été copié de celui des Prussiens.

Capeline France


Une autre caractéristique commune était le plastron  Les troupes cuirassées allemandes ou prussienne contrairement aux troupes Françaises ne portaient que la demi cuirasse . La cuirasse autrichienne a été façonnée à partir d'un morceau de fer forgé, qui est ensuite été laqué ou peint en noir. comme il pesait pas moins de 15 kgs  il n'était porté qu'en action. Même les vedettes de cavalerie   (sentinelles) n'étaient pas obligées de les porter pendant la journée.
La cuirasse prussienne pesait 11kgst était également laquée ou peinte en noir. La seule exception était les cuirasses des gres du Corps, qui avaient la cuirasse en métal nu poli. Pourles autrichiens le plastron arrière n'était pas utilisé en campagne et conservé en magasin pour une utilisation en cas de nouvelle guerre avec les Turcs.
L'arme du cuirassier était connue sous le nom de palasch  la version autrichienne mesurait  91.5cm et celle prussienne était plus longue  allant jusqu'à 106.5


elle était concue pour frappe le ventre d'un fantassin debout, sans avoir à se pencher en selle.
Les tentatives de ramener des renforts autrichiens du front nord échouent en raison de la vitesse de l'avance prussienne et des tirs de son l'artillerie de campagne qui, dans toutes les différentes étapes de la bataille apporte un soutien efficace an avançant au rythme de l’infanterie.
le role de l 'artillerie
La carte ci-dessous montre l'emplacement de l’artillerie prussienne russe qui a fourni le soutien lors de l attaque.

 




1. batterie sur le Glanz-Berg soutenu l'attaque initiale sur le Kiefern-Berg et de la progression vers le Kirch-Berg.
2 la batterie sur le Juden-Berg (apparemment le Brummer), a provoqué une grande confusion dans la ligne autrichienne pas loin 800, qui, combinée avec la menace de leurs arrière de l'infanterie prussienne, forcé à se retirer vers le nord, dans la confusion.
3.rapidement après l’attaque sur la Kirch-Berg a été lancé un assaut contre les autrichiens, Les pièces lourdes se sont portées sur le Glanz-Berg rejointes ensuite par certains canons venant du Juden-Berg le tout soutenant l'avance sur Leuthen.
4.les canons sur le versant nord de la Juden-Berg tirent vers Leuthen alors que l'infanterie continue sa progression Les Brummer se concentrent sur une nouvelle cible. Une colonne autrichienne avançant vers le Butterberg est bloquée dans son 'avance vers le nord sur la Windmühlenhöhe après Leuthen
Au sud-est de Leuthen, une batterie prussienne a soutenu la droite au cours de la phase finale de la bataille.
Cette bataille est surtout connue pour l’utilisation faite par les Prussiens de leur artillerie
Les troupes prussiennes sous le commandement de Ziethen avancent pour appuyer le corps de bataille du Roi de Prusse avec son artillerie avec notamment 12 canons de place de 10 livres pesant chacun 3480 livres, donc difficile à se déplacer Ces lourds canons deviendrons célèbres sous le nom de Brummer ou Bourguignons
Ziethen amène également avec lui de 4 à 7 mortiers de 50 livres
Le début de la bataille voit l’infanterie prussienne attaquer vers le Kiefernberg et Sagschütz appuyée par une batterie de 10 canons lourds sur le Glanzberg. Ces canons ont ensuite tiré sur l'ennemi de manière efficace afin qu’il se retire vers le plateau de Kirchberg formant une nouvelle ligne au sud. Lors de l’attaque du plateau de Kirchberg ils se sont portés en avant et ont ouvert un feu très efficace sur la ligne les Autrichiens qui tentaient de se rétablir le long du Graben Gohlauer vers le nord.
Ce déploiement a été neutralise et l’effort s’est déplacé sur le village de Leuthen, qui a été pris après de violents combats.
Les Prussiens, ont utilisé durant cette bataille 63 canons de campagne et 8 obusiers . Les mortiers de Glogau n’ont semble t il pas pris part à l’action
Comme il a été mentionné par la suite Les Brummer ont fait merveille en bloquant les attaques des Autrichiens à longue portée

 

Cette bataille montre les possibilités nouvelles de l’artillerie.
Puissance et utilisation a longue portée
Mais les Prussiens ont de plus cherché a utiliser des soldats issus d’autres armes pour la mise en œuvre des pièces d’artillerie. De même on voit l’utilisation de prisonniers de guerre. Des artilleurs saxons prisonniers furent utilisé par la Prusse en 1756 de même que des artilleurs suédois tireurs en 1758.
L'artillerie prussienne a longtemps eu un pourcentage élevé de prussiens dans ses rangs , mais elle négligea pas l’apport des soldats étrangers, ,De plus les forteresses sont souvent été désarmées et leur personnel utilisé à d’autres taches
Le Zimmerleute ou Sapeur est formé en temps de paix à la lutte contre les incendies et est utilisés en temps de guerre comme équipage.

L'utilisation des Brummer à Leuthen a nécessité une coopération toutes armes avant et pendant la bataille car si les canons ont été amenés de la forteresse de Glogau peu de temps avant la bataille, il a fallu mobiliser toutes les énergies afin qu’ils soient disponible sur les champ de bataille

L’artillerie Prussienne de Frederick le Grand
La reforme de l'artillerie commence durant le règne du Roi Frederick William I, par une reclassification des canons en quatre catégories principales: 3, 6, 12 et 24 livres dès 1715.
Le Général von Linger note qu’en 1722 l'armée prussienne pouvait mettre ne ligne 722 canons en bronze, 1425 canons de fer, bronze, 171 mortiers, 128 mortiers de fer, 28 de bronze et 27 obusiers de fer soit un total de 2501 armes à feu,
Cela faisait une augmentation de 500 pièces de l'inventaire de 1712.
Lorsque Frederick II monte sur le trône, l'artillerie prussienne est d’une puissance équivalente à celle des nations européennes.
L’artillerie de campagne en 1756
Le responsable de cette arme est au début des années 1750 Carl Wilhelm von Dieskau, qui a succédé aux généraux de Linger, Hotzmann et Beauvry . Il sera la personne la plus influente en matière d’artillerie de la guerre de Sept Ans .
En 1750, la gamme des canons prussiens est la suivante
3 pdr canon court
12-et 24-pdr canons long
Nous trouvons en, outre des obusiers 10-pdr des mortier de campagne de 10 et 50-pdr mobiles
Le nombre d'armes à feu disponibles sur le terrain en 1749 est de 360 pièces.
Dieskau lancé en 1753 une amélioration du parc d'artillerie
L'ensemble du parc, jusqu'alors concentrée à Berlin et à Breslau (Silésie), est désormais basé également à Königsberg (Prusse), avec 48 pièces, Stettin (Poméranie), avec 24 pièces et Magdebourg (Altmark), avec 72 pièces.
Une série de nouvelles munitions remplacent les plus anciens matériaux
Dieskau conçoit deux nouvelles pièces
une légère de 3-pdr, et une autre de 6-pdr.
En 1756 nous trouvons 62 de ces nouvelles pièces Dieskau conçoit une nouvelle arme de 12 pounder à chambre conique En 1756 quelque 30 ou 31 ont été achevés. et pour finir il met au point un nouveau mortier mobile de 25 pdr en 1750 10 de ces pièces sont prêtes et remplacent les mortiers anciens de 50 pdr
L'artillerie de campagne d'été 1756

TABLEAU


 
Au cours de la guerre de Sept Ans, le nombre de charges prêtes à l’emploi évolua de même que le type de munition. De nouveaux canons ont été produits, aussi le total final des bouches à feu fut en constante augmentation. Jusqu’en 1756, la réserve de canons et de munitions était inexistante. En Décembre 1756 on trouvait en réserve 40 3-pdr ( des Dieskau Mdle 1754)
Evolution du champ d'artillerie prussienne au cours de la Guerre de 7 ans
L’artillerie en 1757  Theatres Opération Prusse  Printemps 1757
Prusse envahie la Bohemie 
Au début de 1757, les 40 canons tenus en réserve 40 fusils ont été affectés aux 20 bataillons de l'ancienne armée Saxonne incorporés dans l’armée prussienne sauf pour les unités de place
D’ans l’optique de cette campagne 1757, 20 nouveaux canons de 12 pounder Dieskau Mdle 1754 et 2 Mortiers de50 pdr ont été affectés, augmentant ainsi le nombre total des canons d’artillerie lourde à 146 pièces portant le total des pièces disponible à 422 pièces Ce chiffre ne comprend pas les 8 canons de 1-pdr Amusettes affectés aux 4 Freibatallions de l’ Armée saxonne .
En Novembre 1757, s’ajoute à cette liste les 10 canons de siège de 12 pdr capturés lors de la prise de la forteresse de Glogau. Ils étaient tractés par 12-chevaux et avaient un équipage civile composé de paysans.
L’artillerie en 1758
Au cours de la campagne très dure de 1757, Frederick réalise que son artillerie est inférieure à celle des autrichiens notamment avec le canon de 12-pdr prussien nettement inférieur à son homologue autrichien. En effet les bases de calcul pour le canon prussien se sot révélées fausses. La Grande-Bretagne et la Russie ont également suivi cette voie.
Les Britanniques recalibrent le 12-pdr en14 pdr
Le canon est plus léger donc moins cher . Il faut savoir que le coût pour le métal d'une arme à feu reviendrait à environ 80% du coût total . Aussi Frederick ordonne la mise au point d’un nouveau canon de 12 pdr de type Autrichien Ils seront nommé Canons de Campagne lourd pour les différencier des canons de 12 pdr 14 calibres 52 de ces canons seront disponible en Juin 1758.
Un autre canon vient aussi s’ajouter dans l’arsenal prussien c’est l’obusier de 7-pdr efficace pour chasser l'ennemi hors de villages ou contre un ennemi enterré dans des tranchées. C’est le plus souvent le seul moyen de prendre ces positions avec un minimum de pertes.
L'emploi des canons de place de 12-pdr canon avait été initialement une mesure improvisée afin de surmonter la faiblesse de la Prusse en terme d’artillerie lourde
L'armée de Silésie reçoit en plus le renfort de 20 de ces canons provenant de l'arsenal de la forteresse de Neisse (Silésie) De son coté l'armée du Prince Henri de Saxe en reçoit un 20 provenant de la forteresse de Magdebourg
Ces pièces sont toujours mise en mouvement par des civils
Les pertes de la campagne de 1757 sont donc remplacées.
En avril 1758, avec la chute de la forteresse autrichienne de Schweidnitz, les Prussiens récupèrent la plus grande partie de leurs canons perdues à Kolin, Breslau,
À la fin de Mai 1758, l'artillerie prussienne totalise 433 pièces se décomposant ainsi
Armée de Frederick en Moravie,
170 canons de Campagne et 116 canons lourds
8 Amusettes 1 pounder
138 canons de 3-pdr
32 canons de 6-pdr
42 Canons Légers de 12-pdr
10 Canons autrichiens de type 12-pdr (plus 20 en renfort)
20 Canons lourds 12-pdr Brummer
15 Canons de 24-pdr
10 Obusiers de 7-pdr ( plus 20 en renfort)
12 Obusiers de10-pdr
7 Mortiers de 25-pdr
Corps Saxon du Prince Henri
60 Canons de Campagne et 39 canons lourds canons
2 Amusettes 1 pounder
49 Canons de 3-pdr
9 Canons de 6-pdr
10 Canons Légers de12-pdr
20 Canons lourds 12-pdr Brummer
5 Obusiers de 7-pdr
4 Obusiers de 10-pdr
Armée de Poméranie Corps Dohna
48 Canons de campagne
10 Obusiers de 7-pdr
2 Obusiers ( vieux) 18-pdr obusiers de la forteresse de Königsberg
26 canons de Campagne
L Artillerie en 1759
En 1759, les canons de 12-pdr vont faire partie du parc de l'artillerie prussienne jusqu'en 1796. Le terme officiel de Brummer vient de leur bruit lors du départ du coup mais aussi du terme Bourguignon.
En 1759 l'artillerie prussienne a été sensiblement renforcée pour faire face à l'Autriche donc le parc est estimé à 600 pièces
Dans un courrier datant du printemps 1759 Frederick précise que ses trois armées ont un total de 536 pièces (canons et obusiers) dont 298 sur le théâtre des armées.
Frederick en Silésie avec 143 pièces , Toujours en Silésie Le Général Fouqué avec 36 pièces le corps Saxon avec 63 canons et Le Général Dohna en Poméranie avec 56 Canons
Le Freibatallion équipé antérieurement d’Amusettes est désormais équipé par de canon de 3-pdr canon. Le 6 pounder Dieskau Modèle 1754) devient la pièce standard pour le soutien de l’infanterie de ligne
La même année, un nouveau canon qui n’est que une nouvelle version du Modèle Dieskau dérivé du modèle Autrichien de 12-pdr fait son apparition . il porte à plus de 900 mètres. Il a un attelage de 8-chevaux et 4 hommes ; Il possède un train de munition avec attelage à 6 chevaux et 3 fonctionnaires Dans le fourgon nous trouvons 80 obus et 20 obus prêts à l emploi.
Ce canon devient le canon lourd standard de l armée prussienne jusqu’à la Révolution moyennant certaines modifications mineures . Un total de 67 sont fondus au cours de l'hiver. 1759
Il reste aussi le reliquat des canons saisis sur les Autrichiens comme le Canon de 16 Modèle 1758
Une fois la production de l'artillerie de campagne , Frederick durant l’été 1759 un arsenal à Berlin, pour remiser 50 canons (20 canons Autrichiens, 20 6pdr et 10 obusiers de 7pdr ), tandis que 30 autres sont stockés à Breslau (10 Autrichiens, et 20 canons 6-pdr ). Cette réserve permettra de compenser les pertes de Kunersdorf (12 août 1759.
Aussi à al fin de 1759 en comptant la réserve la Prusse peut aligner autant de canons que l’ Autriche soit 606 pièces

La plus grande partie des obusiers de 7-pdr et canons légers de 12-pdr sont été répartis dans l’armée de Silésie qui est la force de frappe du Roi entre la première ligne de l'infanterie et les bataillons de grenadiers avec un ratio de 1 pièce par bataillon Cette armée possède plus de pièces d’artillerie Lourde que les autres corps.
La campagne de 1759 voit aussi l'apparition de l'artillerie à cheval dans l'armée prussienne tout comme en Russie
Cette création est la conséquence des leçons des campagne précédente notamment lors de la bataille de Zorndorf en 1758 durant laquelle une batterie légère à cheval a été utilisée pour la première fois


En avril 1759, une brigade de 6 canons de 6-pdr avec attelage de 6 chevaux a été créée
C’est l’artillerie volante des français. Cette unité a d'abord été attaché au régiment de Jung Platen Dragoons (11eDR) . La brigade a été détruite à Kubersdorf ,recréée immédiatement pour être à nouveau détruite à Maxen le 20 Novembre.après s’être bien

comporté à la bataille de Pretzsch (29 Octobre1759).
La brigade a été à nouveau créée en Juillet 1760 et affectée à l'armée du Prince Henri de saxe et rattaché au Dragons de Bayreuth (5eDR ).
En août 1760, elle revient dans l'armée de Silésie et reçoit 10 pièces supplémentaires dont 2 obusiers de7pdr. Désormais elle ne quittera plus l’Etat Major Royal Elle servira de pompier aux ordres directs du Roi
Pièces d'artillerie prussienne
Le Canon de 3-pdr
Date 1754 et 1755 pour remplacer les plus anciens canons


Le Canon de 6-pdr

 


Conçu en 1754, ce canon léger remplacé le canon de 3-pdr Modèle 1744 Holtzmann
Il porte à 350 m et par ricochet à 1480 m.
C’est le canon léger standard

Le Canon de 12-pdr


Conçu lui aussi en 1754,Le 25 Novembre 1754, un arrêté royal en fixe les modalités de fonte En 1756 31 ont été achevés.
En 1758, Frederick ordonné la conception d'un canon de type Autrichien de 12-
52 ces pièces seront construites après de Juin 1758.
Avec seulement de légères modifications cette pièce sera le canon Lourd standard des prochaines décennies.

Le Canon de 24-pdr

 


Mortiers
Les Mortier de 25-pdr

 


Conçu en 1756 c’est un mortier mobile grâce à son attelage
Il remplace le mortier de 50-pdr
Dix seront fondus En 1756, 6 des 10 50-pdr mortiers seront été retirés et remplacés par le nouveau mortier 25-pdr .

Obusiers
L’utilisation des Obusiers se généralise au début du XVIIIE
En 1740 c’est l’ obusier de 18-pdr qui est le modèle standard et ceci jusqu’en 1756


L’obusier de 7 pdr
Mis en service en 1758 il est en tout point semblable au modèle Autrichien ou anglais de 5.5 pouces
45 seront fondus
En 1759, la plus grande partie de ces obusiers sera répartie entre la première ligne de l'infanterie et les bataillons de grenadiers de l'armée royale Frederick en Silésie,avec un ratio de 1 pièce par bataillon.

l’Obusier de10-pdr

 


L’obusier de 30-pdr

 

Les Projectiles
Les projectiles classiques en fonte
Les Shrapnel
Kartaetschen ou Canister
C’est un projectile anti-personnel, avec des petites balles (de fer ou de plomb) serties dans un cylindre de cuivre, de fer avec un couvercle et d'une base en bois, les tout monté sur la douille.
Schrottbuechsen ou Grape c’est le même que le précédent mais avec de grandes balles.

Mise en Œuvre du canon
L’équipe de pièce est en général de quatre hommes .
Au cours des combats, les armes à feu sont été malmenées car on utilise des cables pour le remettre en batterie .
Le Tir
4 hommes sont nécéssaires à la mise en œuvre du canon
Un soldat pour approvisionner la pièce en boulet et charge
1 Chargeur qui charge le canon avec charge et le boulet
1 soldat mettant le nécessaire de mise à feu
1 Tireur effectuant la mise à feu:
Pendant les batailles, on utilisait des cordes pour remettre rapidement les canons en batterie après le tir
Les Tubes de Canon
Le bronze utilisé pour les cnons à canon étant un matériau coûteux, aussi les vieux canons usés étaient fondus et réutilisés. 
Les mortiers devaient être des pièces de bronze à 10, 25, 50 et 75 livres,
L' arme légère Coehorn était elle en fer forgé 
Les Affuts
En 1752, des anneaux ont été ajoutés aux affûts afin de permettre l'utilisation de pointes et barres à mines afin de manipuler les pièces.

 

 
 
 
 
 
   


Copyright © 2003-2024 MaquetLand.com [Le Monde de la Maquette] et AMM- Tous droits réservés - Contactez l'Administrateur en cliquant ici

Ce site sans aucun but lucratif n’a pour but que de vous faire aimer l’ Histoire
Droit d’auteur
La plupart des photographies publiées sur ce site sont la propriété exclusive de © Claude Balmefrezol
Elles peuvent être reproduites pour une utilisation personnelle, mais l’autorisation préalable de leur auteur est nécessaire pour être exploitées dans un autre cadre (site web publications etc)
Les sources des autres documents et illustrations sont mentionnées quand elles sont connues. Si une de ces pièces est protégée et que sa présence dans ces pages pose problème, elle sera retirée sur simple demande.

Principaux Collaborateurs:

Gimeno Claude (+)
Brams Jean Marie
Janier Charles
Vincent Burgat
Jean Pierre Heymes
Marie Christophe
Jouhaud Remi
Gris Patrice
Luc Druyer
Lopez Hubert
Giugliemi Daniele
Laurent Bouysse


Nb de visiteurs:7063956
Nb de visiteurs aujourd'hui:555
Nb de connectés:54


https://www.traditionrolex.com/43