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Italie Bologne La basilica di Santo Stefano

Article écrit par : Claude Balmefrezol

Mis en ligne le 30/11/2019 à 21:28:22



La basilica di Santo Stefano, Bologna
 
 L'église de Santo Stefano est l’endroit où toute l’histoire de Bologne se croise. Fondée sur les fondations d'un ancien temple païen, elle fut à son origine imaginée comme une copie fidèle du Saint-Sépulcre de Jérusalem, et ensuite aux cours des siècles un certain nombre d'extensions en ont fais un complexe de non pas une mais sept églises. Toutefois des sept églises originales de nos jours
 
, il n’en reste que quatre, et de l’église primitive le qualificatif de Santo Stefano n’ a été employé que du V° au VIIIe et ensuite a vu son nom changé en Santo Sepolcro . D’ailleurs de ce premier martyr il n’en reste même pas une chapelle. Seul reste le nom de ce complexe Ecclesia Sancti Stephani aujourd'hui communément appelé Santo Stefano alle sette chiese.

Tout commence une nuit de 429, lorsque le pape Célestin voit dans un rêve saint Pierre lui ordonnant de nommer Petronio évêque de Bologne. Il faut savoir que en plus de cet ordre divin Pétrone pouvait se targuer d’avoir des liens familiaux avec la famille impériale de Constantin et Théodose, .

Toutefois Petronio avait abandonné la vie aisée et les richesse de sa famille pour entrer en religion . C’était un saint homme qui a fait des études avait médité en ermite dans le désert égyptien, et s’était rendu plusieurs fois à Jérusalem
Il en été revenu d’ailleurs avec des reliques importantes comme le pied gauche de Santa Caterina et un fragment de la vraie croix acheté 3000 pièces d'or des marchands arabes
Et de retour il a décidé de transformer Bologne en une Jérusalem afin que les fidèles locaux puissent se réunir et prier.

Il faut savoir que Jérusalem et les lieux saints exerçaient sur l’imaginaire européen et des chrétiens libérés des persécutions des siècles passés, une attirance importante
Ils voulaient voir avec leurs propres yeux la Terre Promise d’où était venue la lumière de l'espoir,  
Il y avait eu déjà un projet pour transformer en un baptistère chrétien l’ancien temple d'Isis, qui, avait été construit en 100 Ap JC par une matrone riche Bologne à environ 80 mètres de la Via Emilia, la route qui reliait Rimini à Plaisance.

Il faut savoir que  l'initiation au culte d'Isis prévoyait un rituel semblable à celui du baptême, et dans les deux cultes on trouve le même concept de la résurrection comme un prix à la foi et le sacrifice.
En effet lorsque Osiris est tué par son frère Seth, son épouse Isis supplie le dieu suprême Ra de faire revivre son mari,. Ra donne son accord mais à la seule condition que le corps de Osiris soit complet car Seth avait dispersé les divers morceaux un peu partout Après diverses aventures Isis réussit à « reconstruire «  le corps d’Osiris .
Les travaux commencent et les fondations sont consacrées avec l'eau du Jourdain,
Le bâtiment est circulaire avec une colonnade interne . Le tout est surmonté d'un dôme. Les colonnes encore debout actuellement sont les colonnes au nombre de 7 originales du sanctuaire d'Isis sont en marbre cipolin noir  
Au cours de sacerdoce de Petronio,( 431-450 ) ce lieu devient un baptistère chrétien construit à côté de l'église de San Vitale, la deuxième des sept églises. Non loin de là est ajouté le Martyrium.

En 737 lors de l’invasion des Lombards ceux-ci ne touchent pas au complexe existant, au contraire ils ajouter des constructions avec une nouvelle église à droite du baptistère dédié à San Giovanni Battista.(St Jean Baptiste)
 

On trouve en arrière neuf petits bâtiments, qui sont occupés par un collège de moines les Stefaniani dont on a très peu de renseignements . On ne connait ni leurs origines ni leurs rites.
Dans les années 1000-/1100, les moines bénédictins construisent le clocher, le cloître, un grand monastère et une nouvelle église, ce qui sera appelé le Cenacolo (la Cène ) située à la gauche du clocher). Au cours de cette période, le baptistère d'origine est transformé en une église, celle du Santo Sepolcro Saint-Sépulcre , Le tambour orignal octogonal de la coupole possède désormais douze côtés. 

Mais vers la fin du: vers la fin du XIVe siècle il a été retrouvé dans une tombe romaine ensevelie sous le plancher de l'église de santi Vitale et Agricola, .sur cette tombe on y a relève gravé le nom « Simone », qui était le nom original Saint-pierre rebaptisé plus tard par Jésus « Kefa, » qui en araméen signifie « pierre ».
Personne n’émets le moindre doute sur le sarcophage qui est placé sur l'autel, et l'église est dédiée à Saint-Pierre immédiatement.
La rumeur enfle et les pèlerins qui arrivent du nord, répandent la rumeur que la tombe du premier vicaire du Christ sur la terre n'est pas à Rome mais à Bologne. 
Le Pape ne se soucie pas de ces rumeurs . En Décembre 1399, à quelques semaines de la nouvelle année sainte, il est plus préoccupé par la gestion de cet évènement.
Mais en Février les cardinaux devant gérer les célébrations du jubilé, se rendent compte que quelque chose ne fonctionne pas:
L'arrivée des pèlerins est en baisse et ceux-ci séjournent moins à Rome. Malgré le grand succès de ce jubilé La Curie commence à recevoir des plaintes des aubergistes et artisans, les chirurgiens et les commerçants, même les voleurs et prostituées:
C’est un désastre économique, car les pèlerins s’arrêtent à Bologne et rentrent chez eux une fois leurs dévotions faites. La réponse Boniface VIII est rapide

L'église est désacralisée et l'évêque ordonne de démolir la tombe et procéder à l’inhumation du sarcophage dans un endroit secret IL faut aussi expliquer aux fidèles que les vrais restes de Saint-Pierre sont à Rome En quelques jours tout disparaît.  C’est le seul cas dans l'histoire de l’Eglise où une église est détruite non pas par les infidèles, mais par un Pape.

Il faut attendre 70 ans pour que le pape Sixte IV permette la reconstruction et la resacralisation de l'église, à la condition que le culte, soit dédié aux santi Vitale et Agricola (deux martyrs Bolonais tués dans la persécution de Domitien en 304).
IL faut dire que son neveu Girolamo Riario, était depuis 1473 le maitre d'Imola et de Forli .
Dans l’église les tombeaux des saints sont sur les côtés de l’abside: celui de San Vitale à gauche, avec un paon sculpté sur son sarcophage (paon, symbole de l'immortalité) celui d’Agricola est à droite et il est plus richement décoré Il est décoré avec les symboles du cerf et du lion. L'autel central est constitué d’un sarcophage païen avec couvercle tourné.
 

Mais les Bolognais restent fidèles à leur petite Jérusalem. Ils peuvent se recueillir dans un lieu qui serait le plus ancien, et soi-disant plus fidèle reconstruction du Saint-Sépulcre de Jérusalem.
En effet grâce aux témoignages des Croisés la tombe a été reconstruit à l’identique de celle de Jérusalem par l'empereur byzantin Constantin IX Monomaque en 1050 Entre 1400 et 1800, le complexe atteint son développement maximum et c’est celui que ‘lon peut voir de nos jours, sauf pour des changements mineurs viennent de nos jours.
Dans la crypte de San Giovanni Battista se trouve toujours une colonne qui aurait été rapportée par Petronio de Terre Sainte et qui donner la taille de Jésus-Christ soit 1.7m. .
  
Visites des Lieux
 
Les bâtiments ont été continuellement réaménagés au cours des siècles et ce qui est visible aujourd'hui ne correspond pas aux structures d'origine. En particulier, si les murs actuels de l'église de San Giovanni Battista (ou del Crocefisso) datent du 8ème siècle, l'église du Saint-Sépulcre, à l'origine du 5ème siècle, a été restaurée au 12ème siècle et l'église des Saints Vitale et Agricola (datant du 5ème siècle), a été reconstruite au 8ème siècle et au 11ème siècle.
Les nombreuses restaurations interprétatives réalisées vers 1880 et au cours des premières décennies du XXe siècle ont encore transformé l'ancien visage du complexe. Depuis la Piazza Santo Stefano, vous trouverez un aperçu des façades des trois églises du Crucifix, du Saint-Sépulcre et des Saints Vitale et Agricola.
1) la Chiesa del Crocefisso
2-3 ) la Cripta (nella Chiesa del Crocefisso)
4) la Chiesa del S. Sepolcro
5) la Chiesa dei ss. Vitale ed Agricola
6) il Cortile di Pilato
7) la Chiesa della ss. Trinità o del Martiryum
8) il Chiostro e la Cappella della Benda
 
 

1) la Chiesa del Crocefisso

 
La Chiesa del Crocefisso (à l'origine de San Giovanni Battista) est le premier bâtiment visible sur la place en partant de la droite. Il a été érigé en 736-744 à l'initiative des rois lombards Liutprand et Hildebrand.
L'aspect actuel de l'église est celui issu des restaurations interprétatives de la fin du XIXe siècle. Dehors, le balcon latéral remonte à 1488 et était utilisé pour afficher des reliques et des bénédictions à la population.
L'intérieur se compose d'une nef unique avec une voûte à treillis et d'un presbytère surélevé dans la crypte, de style roman lombard.
En entrant sur la droite, vous rencontrez les restes d'une fresque du XIVe siècle représentant la Vierge à l'Enfant avec San Biagio et San Giovanni Battista, à laquelle l'église est dédiée.
En continuant à droite, on peut voir une grande huile sur toile représentant le martyre de Santo Stefano du peintre milanais Pier Francesco Cittadini, élève de Guido Reni, dès le milieu des années 600.
En entrant à gauche à la place, après un miracle de San Mauro Abate de Teresa Muratori, la Pietà en papier mâché de Angelo Piò (1690-1770) sculpteur bolognais qui travaillait entre Bologne et Rome.est d'une intensité expressive rare
Cette statue a été réalisée avec des cartes à jouer (principalement des tarots) saisies par les autorités pour mettre fin à ce fléau du jeu qui minait toutes les classes de la société .


En continuant, près de la porte qui mène à l'église du Chiesa del S. Sepolcro , se trouve le monument sépulcral de la famille Aldrovandi du XVIe siècle.


Sur une arche aveugle sur la façade de la crypte se trouve un fragment de fresque intitulée La Madonna del Paradiso de Michele di Matteo datant du XVe siècle.
Au centre de l'arc de triomphe se trouve un grand crucifix sur un panneau suspendu signé Simone de Crocefissi (1380) qui donne son nom actuel à l'église.
La partie surélevée de l'église abrite le presbytère, en style baroque, Une rénovation votée par le Sénat de Bologne en 1637, mais qui ne fut jamais achevée
On y trouve des peintures à l'huile illustrant la passion du Christ. Avant la construction du presbytère, il y avait ici une pièce représentant la maison de Pilate, avec un siège en pierre où Pilate était assis lorsqu'il a interrogé Jésus.
À l'extérieur de la Chiesa del Crocefisso, à gauche, se trouve une plaque romaine trouvée ici en 1299 avec une inscription disant que Liberto Aniceto avait érigé un autel à Isis Vittoriosa, au nom de Mario Calpurnius Tiron et de Sestilia Armina,pour les remercier de son affranchissement Cette plaque atteste de la présence d’un temple romain dédié à Isis. D'autres inscriptions indiquant la même chose, y compris une inscription hiéroglyphique, ont été trouvées mais elles ont disparues entretemps
la Cripta (nella Chiesa del Crocefisso)

On y accède en descendant les marches de la Chiesa del Crocifisso. Elle fut construite en 1019 sur ordre de l'abbé Martin pour recevoir les restes des saints Vitale et Agricola qui y furent transférés le 3 mars 1019.
Il se compose de 5 petites travées séparées par des colonnes de marbre de hauteur différente, en fonction du type de marbre utilisé et des chapiteaux. Toute la bueaté des lieux vient des 12 colonnes, de tailles et de hauteurs différentes
Afin de les amener au même niveau, les solutions les plus diverses ont été imaginées.
Une de ces colonnes, la seconde à droite, formée de deux parties en pierre de marbre blanc, a été amenée, selon la tradition, par Pétrone, revenant de Jérusalem et représentant, de la base au chapiteau, la hauteur de Jésus (environ 1 mètre et 70, assez haut pour le temps).
Les restes des saints Vitali et Agricola se trouvent dans l'urne au-dessus de l'autel.
Sur les côtés de l'autel, on a fait la découverte de deux fresques du XVIe siècle illustrant le martyre de Vitale et Agricola Elles étaient cachées sous une couche de plâtre.
Dans le bas-côté gauche, en bas, près de l'autel, se trouve une petite fresque du début du XVe siècle, dite Madonna della Neve, peut-être de Lippo di Dalmasio.
La crypte représenterait le lieu géographique de la dernière Cène, reconstituée ici à Bologna dans la Gerusalemme di Bologna
4 la Chiesa del S. Sepolcro
5 la Chiesa dei ss. Vitale ed Agricola

Dans cette église de sytle Roman  on trouve les restes d'un sol en mosaïque romaine, visibles à travers un verre,
L'autel central est constitué d’un sarcophage païen avec couvercle tourné.. Dans le bas-côté droit, sur le mur, se trouve une croix qui serait  celle ayant servi à l'exécution des martyrs. En fait elle est plus récente
Agricola a été parmi les premiers Bolognais à se convertir au christianisme. Il appartenait à une famille locale riche et il était un homme bon et généreux, même avec les serviteurs et surtout. Vitale, qui accompagne souvent son maître. Vitale était si dévoué à Agricola qui devint rapidement chrétien.
Dans la persécution de Dioclétien et Maximien en 305 , Vitale et Agricola ont été emprisonnés et martyrisés. Le juge romain a ordonné que Vitale soit torturé  le premier afin d'essayer de sauver le noble Agricola, en espérant qu'il renoncerait à la foi en voyant son serviteur torturé avec un fer rouge et ongles pointus. Vitale mort le juge envoye pour l'arène Agricola et  ordonne qu'il soit torturé comme le serviteur. Enfin, il l'a cloué sur une croix. Agricola est mort après avoir invoqué le nom de Jésus. Les corps des deux martyrs ont été enterrés près de l'amphitheatre ou Arena  d'où le son . Les restes des dépouilles ont été retrouvées  87 ans plus tard et sont conservées dans la basilique  Santo Stefano.
En 768 Charlemagne de passage à Bologne, assiste aux célébrations religieuses en l'honneur de Santi Vitale et Agricola, mais il repart en France avec une partie de leurs reliques  qui seront déposées à Clermont Ferrand
6 il Cortile di Pilato
La cour dite de Pilate,  a été ainsi nommée pour commémorer le lieu où Jésus fut condamné,
Elle mène hors de l'Eglise du Saint-Sépulcre.et elle est bordée au nord et au sud par deux portiques possédant des colonnes de style roman en briques  cruciformes
En son centre se trouve un bassin  en calcaire  dans  lequel a été posé sur  un socle  le  Pilate Catino, » le Saint-Graal de Bologne.
C’est un bassin de marbre,  lombard datant de 730-740, et porte une inscription en dessous du bord:
«+ VMILIB (us) VOTE SVSCIPE D (omi) NE DDNNR LIVTPRAN ET ILPRAN REGIB (us) et D (om) N (o) BARBATV épiscopique (OPO) S (n) C (te) HECCL (ESIE) B (ou ) N (onien) S (i) S HIC BHI SVA Precepta ORTVLERVNT Vila Nova VNC VAS IMPLEATVR IN CENAM D (omi) NI SALVAT (ori) S ET SI QVA MVNAC MINVERIT D (eu) S REQ (uiret) »
Le sens de l'inscription est obscure.Il a été donné par le roi Liutprand la basilique. Le nom de Pilate était probablement associé à ce bassin après l’an 1000  quand la foi atteint son paroxisme . Il représente, dans le symbolisme du Saint-Sépulcre, le bassin où Pilate se lave les mains de la condamnation de Jésus.
Le long des portiques se trouve des pierres tombales mortuaires des fresques et des chapelles.
Sous le porche, au milieu d'une fenêtre, sur une colonne, il y a une coq en pierre datant du XIVe siècle, appelé « Gallo de San Pietro  rappele l’episode du rejet de Jésus par Pierre .On peut aussi y voir une pierre tombale avec une paire de ciseaux, appartenant à un tailleur, du XIVe siècle.
Au-dessus de la tombe du tailleur, encadrée dans un cadre en bois et en verre, trois visages peints représentant Jésus, Marie et Saint-Jean,  par le  mystérieux peintre Jacobus du XIVe siècle.
A côté de la cour est la chapelle de la Consolation se trouve  la célèbre Madonna des femmes enceintes, où les femmes enceintes  viennent prier pour leur grossesse.
Dans la chapelle de Saint-Jérôme, qui est accessible par un portail de grès, on trouve une peinture de Giacomo Francia représentant la Crucifixion avec Marie-Madeleine et deux saints (Saint Jérôme et saint François, datant de  1520. )
7) La Chiesa della Ss. Trinità o del Martiryum
L'actuelle église della Ss. Trinità (ou del Martyrium) est en fait une reconstitution du début du XIXe siècle, rappelant une construction à la fois paléochrétienne et partiellement romane. Cela ne ressemble pas à une église mais à un porche au fond de la cour de Pilate. C'était l'endroit où les restes de San Vitale et Agricola avaient été initialement placés.
Agrandie autour du XVIème siècle elle prend son aspect actuel avec Collamarini, en 1912.
On y trouve une crèche en bois peint de Simone de Crocefissi, datant de 1370,Cette crèche est l’une des plus anciennes crèches du monde. ,
On y voit Melchior, représenté avec une longue barbe, offrant de l'or dans une tasse. Balthazar, couronné d'une robe rouge dans une pose solennelle, faisant un don de myrrhe tandis que Gaspard, représenté comme un jeune homme imberbe, porte de l'encens.
Sur le sol se trouve une tombe portant le nom de Julia Afrodite. Cette tombe contient les restes d'une femme embaumée du Ve siècle décédée à l'âge de 29 ans.
Dans l'église, on trouve également des fresques du XIVe siècle, dont l'une représente Sant'Orsola avec ses 50 compagnons du martyre et l'autre, une Vierge enceinte qui se caresse. le ventre alors que l’autre main tient un livre.
La dernière chapelle à droite a été dédiée récemment aux Bersaglieri, sans aucun contenu artistique.
8) il Chiostro e la Cappella della Benda

 


Le beau cloître de Santo Stefano est toujours utilisés par des moines bénédictins. Il est construit sur deux ordres
Portique inférieur, réservé aux laïcs qui pouvaient prier, tandis que la loggia supérieure était réservée aux moines, C’est donc un signe de clôture monastique.
Mais les deux portiques avec leurs rangées d'arches n'ont pas été construits à la même période.
En effet les arcs inférieurs sont beaucoup plus puissants, tandis que la loggia supérieure, avec ses fines colonnes doubles, est plus élancée. Au centre du cloître se trouve un puits en grès construit en 1632.
Le niveau inférieur fut construit probablement un peu l ‘an 1000 et il est caractérisé par de grandes ouvertures d'arche préromanes
La partie supérieure possède une colonnade de style roman-gothique avec certains chapiteaux terrifiant avec des monstres, en particulier deux (un représentant un homme nu écrasé par un énorme rocher, un autre représentant un homme à 180 degrés)
Ces chapiteaux aurait inspiré au jeune Dante Alighieri certaines formes d’expiation décrites dans le Purgatoire. En effet Dante était à Bologne en 1287 pour fréquenter l'université et aurait souvent visité le cloître de Santo Stefano, fasciné par l'atmosphère qui l'envahissait.
Du cloître, on voit aussi clairement le campanile datant du XIIIe siècle mais reconstruit au XIXe siècle. Sous le portique du côté nord du cloître se trouve l'entrée du musée Santo Stefano.
Le musée comprend l'ancienne sacristie et la capella delle Benda.


L'ancienne capella della  Benda s'appelle ainsi parce qu'il y a un voile tissu, traditionnellement utilisée par la Vierge Marie Ce voile fut ramené de Terre Sainte par San Petronio
Selon la tradition la Benda della Vergine etait portée par la Vierge lors du chemin de croix et elle fut imprégnée par le sang et la sueur de celui ci Elle fut derobée en 1613 mais retrouvé et placée dans un reliquaire d’argent commandé par le Senato cittadino à Joannes Jacobs, orfèvre flamand établi à Bologne
Ce voile fut restauré en 1973 et placé dans le musée depuis 1980
Le musée possède des œuvres comme celles de Simone dei Crocifissi, provenant d'un ou de plusieurs polyptyques démembrés; les histoires de la vie de San Petronio, attribuées à Michele di Matteo; le reliquaire de la tête de San Petronio, œuvre d'orfèvre de Jacopo Roseto datant de 1380; une Vierge à l'Enfant et San Giovannino peinte par Innocenzo da Imola au XVIe siècle; la fresque du massacre des Innocents de l'école lucchaise du XIIIe siècle, faisant partie du cycle décoratif de la coupole du Saint-Sépulcre.
Les moines bénédictins de Santo Stefano étaient très célèbres pour la production de leurs manuscrits enluminés. Le plus beau est peut-être le Codex Angelica, conservé à Rome. Les codes liturgiques présentent des influences de Cluny
Les reliques
L’histoire de ces reliques a été marquée par la guerre et divers événements avec nottament , l’invasion des Hongrois. En 899, les Hongrois arrivèrent aux portes de Bologne et pillèrent la basilique située en dehors des murs de sélénite protégeant la ville.
Dans l'abbaye voisine de Nonantola, entre Modène et Bologne,ils ont tué tous les moines et tout pillé.
Les dégâts de leur attaque sur Santo Stefano ne sont pas connus, mais il n'en reste pas moins que les reliques ont été cachées très soigneusement et elles ne furent retrouvés seulement qu’en 1141 lors de la première restauration majeure de l'ancien complexe. Cependant, de nombreuses reliques ont été enlevées et perdues au fil des siècles.retrouve dans les codes camaldules
Les principales reliques du complexe de Santo Stefano étaient le corps de San Petronio, celui des martyrs Vitale et Agricola et le Benda della Vergine.
San Petronio voulait être enterré dans l'église et y resta jusqu'en 2000. En 1743, les moines durent céder la tête du saint à la basilique San Petronio, à la suite de l'intervention du pape bolognais Prospero Lambertini (Benoît IV). le corps du saint a été transféré à San Petronio le 4 octobre 2000 et depuis lors, l'édicule qui le contient est resté vide.
Outre les reliques des protomartyrs et de saint Pétrone, il existait jadis
un grand fragment de la Vraie Croix, considéré par certains comme un cadeau de l'empereur Théodose à San Petronio et par d'autres comme une relique apportée par les Templiers de Bologne, conservée au Martyrium.
Une dent de Santo Stefano, recueillie auprès de Saint-Paul après sa lapidation,
Le pied gauche de Sainte-Catherine
Une oreille de Sainte-Agathe
Un crucifix miraculeux qui a jailli du sang quand il a été frappé par une dague de juif,
Un clou de la croix.
Ces dernières reliques ont été perdues au fil des siècles.La Benda della Madonna a été découverte au XIIe siècle par l’évêque Enrico della Fratta, lors de la recherche du corps de San Petronio. La tradition veut que San Petronio l'ait apportée de Jérusalem. Considée comme imprégné de la sueur du Christ
Elle etait le lundi de Pâques montré au peuple Ce jour là, toutes les prostituées sont interdites sur la place et dans les ruelles, de sorte qu'elles ne pouvaient pas voir la relique.
En 1613, la relique fut volée par un jeune religieux qui s'enfuit à Venise pour la vendre. Mais la relique était trop célèbre et 13 jours après le vol, elle a été redécouverte.L’histoire de ces reliques a été marquée par un événement de guerre, l’invasion des Hongrois. En 899, les Hongrois arrivèrent aux portes de Bologne et pillèrent la basilique située en dehors des murs de sélénite protégeant la ville. Les Hongrois étaient des bandes à cheval qui se déplaçaient comme des maraudeurs. Dans l'abbaye voisine de Nonantola, entre Modène et Bologne, ont tué tous les moines et pillé tous les pillés. Les dégâts de leur attaque sur Santo Stefano ne sont pas connus, mais il n'en reste pas moins que les reliques ont été cachées très soigneusement. Ils ont été trouvés seulement en 1141 lors de la première restauration majeure de l'ancien complexe. Cependant, de nombreuses reliques ont été enlevées et perdues au fil des siècles.


 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
   


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